Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 600-619
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 600-619

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 600-619
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 74
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 600-619.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27.
pp. 600-619.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6370600 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
vivant à la lumière, et six de poissons à mœurs nocturnes, de poissons
« d'obscurité », dont deux ayant des yeux bien développés.
Après deux heures d'adaptation à l'obscurité, ou à forte lumière,
les poissons étaient soumis à un éclairement diffus de grandeur
définie pendant deux heures, et leurs yeux étaient fixés pour examen
des rétines.
Ainsi est déterminé l'éclairement minimum provoquant la con
traction des cônes. L'état d'adaptation préalable change ce seuil de
réaction des cônes (très différent en valeur absolue pour les divers
poissons étudiés).
Ainsi chez le goujon Gobio fluviatilis, la contraction commence
pour une intensité de 0,04 bougie Hefner après adaptation à l'obs
curité ; elle cesse dès que l'intensité atteint 0,08, soit le double,
après adaptation à la lumière. Chez le vairon Phoxinus laevis les
deux seuils sont 0,08 et 0,25, chez Abramis brama, 0,09 et 0,13.
Les modifications des bâtonnets seraient moins nettes et moins
systématiques. En ce qui concerne les migrations pigmentaires, elles
évoluent parallèlement aux réactions des cônes (avec un seuil de
même valeur chez certaines espèces, plus élevé chez les autres).
Mais l'auteur a pu distinguer chez des poissons de jour des bâton
nets de mélanine dont la mobilité est plus vive que celle des cellules
à guanine (avec, quand la lumière diminue, rétrogradation pigmen-
taire) et noté de grandes différences du comportement suivant la
région de la rétine : dans la partie inférieure, pour une certaine faible
clarté le pigment est encore en extension alors que dans la partie
supérieure il est déjà contracté.
Les migrations pigmentaires, au sujet desquelles l'auteur est sou
vent en désaccord avec Garten, paraissent être fort complexes.
Il faut d'ailleurs rappeler que la guanine, pigment réfléchissant
(et non absorbant), qui constitue un « tapis », doit jouer un rôle, non
pour isoler des éléments récepteurs, mais pour rendre à ceux-ci de la
lumière quand il n'y en a pas beaucoup : de fait, pour les poissons
vivant près de la surface, il n'y a pas de guanine dans la moitié infé
rieure de la rétine (qui reçoit l'image du ciel, très lumineuse), mais
seulement dans la moitié supérieure, (recevant l'image du fond de
l'eau) ; et la guanine (qui se rencontre en général dans les mêmes
cellules que la mélanine) ne se rétracte pas dans l'adaptation à l'obs
curité, enveloppant les cônes et formant couche réfléchissante juste
en arrière des bâtonnets. H. P.
b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité
JEAN SAIDMAN et L.-G. DUFESTEL. — Snr la visibilité de la
portion initiale du spectee ultra-violet. — C. R., CLXXXII, 19,
1926, p. 1173-1175.
La visibilité spectrale s'étend dans les courtes longueurs d'onde
notablement plus loin qu'on ne l'admet généralement. Mais il faut MOTRICITÉ OCULAIRE 601 VISION.
des intensités très grandes de ces radiations pour qu'elles soient
perçues.
Les auteurs ont étudié la visibilité de la raie 365 dans l'ultra- violet
(avec lampe à mercure en quartz et verre Gallois). Cette raie est perçue
exactement avec la même couleur que la raie de 404 m\t.. Une égali
sation de ces deux raies se produit pour une intensité 900 à 1.000 fois
plus grande de la radiation plus courte, à laquelle l'oeil est donc
environ mille fois moins sensible qu'à l'autre radiation (et, d'après
les coefficients de visibilité plus d'un million de fois moins sensible
qu'aux radiations de 555 m\t). H. P.
J. PLASSMANN. — Die Tagessichtbarkeit der Sterne. Eine noch
anbeantwortete sinnesphysiologische Frage {La visibilité diurne
des étoiles. Un problème de physiologie des sensations non encore
étudié). — Z. für Ps, G., 1926, p. 254-259.
Depuis Aristote {De generatione animalium), de nombreux auteurs
ont noté qu'on pouvait apercevoir les étoiles de jour, du fond d'un
puits ou d'une cheminée, ou — comme on l'a signalé plus récemment
— du fond d'un silo, et qu'il était utile d'observer à travers un long
tube.
La raison de ces conseils empiriques tombe sous le sens : en con
templation ordinaire, l'œil est ébloui et l'attention dispersée ; il faut
donc limiter le champ visuel.
Pratiquement le problème se complique. Il faut choisir et bien
repérer l'étoile qu'on désire observer. Il faut, de plus, qu'elle se
trouve dans une position commode pour l'observation. Pour l'obser
vation verticale (fond d'un puits) une seule étoile de première gran
deur peut entrer en ligne de compte, et encore dans certaines condi
tions seulement, en Allemagne centrale où l'auteur a fait ses obser
vations, c'est la Gapella. Les limites géographiques de la région où
on peut l'observer sont assez étroites. Bien entendu il faut calculer,
pour chaque jour de l'année, l'heure à laquelle l'observation est
possible.
L'observation horizontale ou oblique (tunnels) présente d'autres
inconvénients (vapeurs, etc.), et on n'est pas beaucoup plus sûr de
pouvoir trouver une étoile assez visible.
En dépit de toutes ces difficultés, l'expérience est à tenter. Le calcul
montre que l'éclat de la Capella équivaut à celui d'une bougie à
579 mètres. Vénus, dans la phase où elle est à 340 degrés du soleil,
a un éclat 66 2 /3 fois supérieur : elle brille comme 1 bougie à 70 mètres.
On peut l'apercevoir, quand on en a l'habitude, même sans précaut
ions spéciales. I. M.
EMILE HAAS. — Recherches nouvelles sur la sensibilité lumineuse
différentielle successive pour la lumière blanche. — C. R.,
CLXXXII, 19, 1926, p. 1176-1178.
Un diffuseur reçoit l'image réelle d'une lentille éclairée par une
source, constituée par un filament dont on peut faire varier la hauteur
visible avec une roue-écran, une indentation dans cette roue laissant
voir tout le filament.
La recherche, dans ces conditions, du seuil différentiel successif 602 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
avec les deux yeux (après trois minutes à l'obscurité) donne les va
leurs suivantes du pourcentage perceptible de variation pour une
série d'éclairements.
Lux 0,15 0,30 0,50 1 10 50 100
Seuil 8,5 7,5 2 6,3 4 2,5 1,8
Jusqu'à 100 lux donc, la sensibilité continue à croître. H. P.
L.-L. HOLLADAY. — The fundamentals of glare and visibility
(Eblouissement et visibilité. Principes fondamentaux). — J. of Opt.
Soc, XIII, 6, 1926, p. 271-319.
Voici une importante contribution expérimentale à l'étude de
l'éblouissement, étudié par ses effets sur la sensibilité au contraste
des éclats, en vision fovéale. Des bandes ou des anneaux de papier
gris mat sont présentés sur fond blanc à un œil, dont la rétine, en
outre, subit, ou bien l'éclat parasite d'une plage occupant tout le
champ de vision (veiling-brightness, de brillance B) ou bien un
éclairement périphérique local (B bougies -mètres) dû à une source
de petites dimensions (dazzle-glare). On fait varier la brillance F du
fond, mesurée en millilamberts (ml.), jusqu'à discrimination juste
possible des objets d'épreuve, qui ont alors une brillance F — AF.
Les valeurs de A F dépendant d'abord de B ou de E. Dans le 1er cas
F -4-B
la quantité S = ■■■*„ , que l'auteur appelle sensibilité au contraste,
atteint vite une limite supérieure constante quand F + B croît (pour
25 millilamberts environ, alors que la marge explorée va jusqu'à près
de 1.000 millilamberts). Dans le second, on trouve que AF varie
à peu près proportionnellement à E et ne dépend pas, toutes autres
conditions égales, des dimen

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