Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 602-661
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 602-661

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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 602-661
60 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 47
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 602-661.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-
44. pp. 602-661.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7950•602 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ont examiné l'action de diverses substances, constituant des neuro
humeurs physiologiques, et ils ont constaté que l'acétylcholine
-entraînait, dans toutes conditions, les mêmes effets que la stimulation
lumineuse, c'est-à-dire de sens inverse, sur les cônes et les bâtonnets.
L'atropine et la nicotine ont une action expansive générale!,
entrant en conflit avec l'action de l'éclairement et de Pobscuration.
L'adrénaline entraîne, à la lumière, la contraction à là fois des cônes
et bâtonnets, et à l'obscurité leur extension à faible concentration
(et une faible contractipn à concentration plus forte) .
Chez la grenouille adaptée à l'obscurité ou à la lumière, la contract
ion, à la fois, des bâtonnets et des cônes^ est provoquée par l'hi&ta-
mine, l'aneurine et la vitamine A. La tyramine a une action intense
suivant l'état d'adaptation préalable. La lactoflavine (à forte concent
ration) et l'acétylaneurine (à faible concentration) provoquent
la contraction parallèle, à l'éclairement, sinon, l'extension. En aucun
■cas on n'observe une action antagoniste sur les deux catégories de
récepteurs comme dans les stimulations physiologiques (l'acétylcho
line seule manifestant cette propriété). H. P.
720. — YVES LE GRAND. — Sur l'aberration sphérique de l'œil. —
G. R., GGXV, 1942, p. 547-549.
Le calcul, en adoptant une série de valeurs pour les constantes
oculaires, donne un écart d'environ 1,5 dioptrie entre rayons margi
naux et rayons centraux pour l'image d'un point axial situé à l'infini.
En déterminant la meilleure mise au point pour des rayonnements
monochromatiques (calcul de l'éclairement au centre de la tache
de diffraction et détermination de maximum), on trouve
-deux valeurs symétriques (pour la distance de la rétine en avant du
foyer des rayons centraux), différentes pour chaque longueur d'onde.
En lumière blanche, la deuxième région de mise au point optimale
a l'avantage d'atténuer l'aberration chromatique. H. P.
721. — YVES LE GRAND. — Couleur et brillance du ciel nocturne. —
C. R., GGXIV, 1942, p. 180-182.
Utilisant les données de Grandmontagne (Annales de Physique,
XVI, 1941, p. 253) sur la répartition d'énergie spectrale de la lumière
nocturne du ciel, l'auteur, d'après le calcul des coefficients triehro-
matiques fournis par la définition colorimé trique, obtient la corre
spondance avec une température de couleur de 1.400° K : il s'agit
d'une lumière jaune, voisine de celle du sodium, à longueur d'onde
dominante de 597 my., dont la pureté atteint 0,95.
La brillance, d'après la courbe de visibilité nocturne, est de 2,2
à 2,5 . 10"8 bougies par cm2, en accord avec les données directes de
photométrie visuelle. , H. P.
b) Sensations lumineuses et chromatiques
L'adaptation. Topographie de la sensibilité
'722. — SELIG HECHT, S. SHLAER et M. H. PIRENNE. —
Energy, quanta and Vision (Énergie, quanta et vision),. — J. of
gen. Ph., XXV, 1942, p. 819-840.
Expériences effectuées sur 7 sujets pour la détermination du VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 603
seuil absolu de vision dans les conditions propres à obtenir les valeurs
énergétiques minimales : après adaptation complète à l'obscurité,
stimulation par une plage circulaire de 10' de diamètre projetée
pendant 1 msec, sur la rétine à 20° du point de fixation fovéal en
•direction temporale sur méridien horizontal avec une radiation
d'efficience scotopique maxima (de 510 imz).
Les valeurs des seuils correspondant à une fréquence de 60 %
de réponses positives ont varié de 2 à 5,7 dix milliardièmes d'erg,
soit 54 à 148 quanta.
En tenant compte de la réflexion cornéenne (4 %) et de l'absorp
tion par tes milieux oculaires (50 % pour 510 mpi chez les individus
jeunes d'après Ludvigh et Me Carthy), et en évaluant, d'après les
données sur l'absorption par le pourpre, à 20 % au maximum la
proportion des quanta restant dans les bâtonnets, de ceux qui ont
pénétré à leur niveau, le seuil serait atteint quand 5 à 14 photons
au total agiraient sur autant de bâtonnets (sur les 540 environ se
trouvant sur la surface rétinienne intéressée par le stimulus).
L'excitation efficace exigerait que 5 à 14 bâtonnets soient simul
tanément excités (chacun par transformation d'une molécule de
pourpre).
Dans ces conditions les fluctuations du seuil, d'après la variation
de fréquence des réponses positives, conforme aux probabilités, dépen
draient uniquement des dans l'apport des quanta à
chaque stimulation, sans intervention de la variabilité dans l'excita
bilité biologique. H. P.
723. — H. DE VRIES. — The quantum character of light and its
bearing upon threshold of vision, the differential sensitivity and
Visual acuity Of the eye (Le caractère quantique de la lumière et
ses rapports avec le seuil de vision, la sensibilité différentielle et
Vacuité visuelle de Vœu). — Physica, X, 1943, p. 553-564.
La notion fondamentale qui se dégage du caractère quantique
de la lumière, c'est que, les photons tombant comme des gouttes de
pluie sur la rétine, il doit y avoir une influence des fluctuations statis
tiques du nombre de photons atteignant un point donné en un temps
déterminé.
Examinant la question de la sensibilité oculaire, en admettant
que l'intensité de la perception est proportionnelle au nombre de
quanta absorbés sur une certaine surface rétinienne, et se fondant sur
une valeur probable de seuil correspondant, à l'optimum, en un
dixième de seconde, à un apport énergétique de 3,1 0"10 erg, ce qui
■correspond à 70 quanta pour une radiation de 510 mji., l'auteur, se
fondant sur l'évaluation de Dartnall et Gooden que le pourpre
absorbe 15 % de la lumière incidente, laquelle est réduite de moitié
par la traversée des milieux oculaires, en arrive à faire correspondre
]e seuil à l'absorption de 5 quanta, chacun devant décomposer une
molécule de pourpre, ces molécules se situant dans des bâtonnets
différents, ce qui implique une excitation par un photon unique.
Dès lors, de V., affirmant (à rencontre des faits) qu'il n'est pas
nécessaire pour la réponse nerveuse que plusieurs bâtonnets soient
.simultanément excités, en vient à une théorie d'après laquelle les .
60ï ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
récepteurs seraient des compteurs de quanta, un influx étant déclenché
par toute décomposition d'une molécule de substance pohtosensible.
Pour les cônes, le nombre de au seuil, traversant la
pupille, est fixé à 4.200, soit 60 fois plus que pour les bâtonnets (alors
que la différence réelle des sensibilités est énormément plus grande),
et le fonctionnement serait le même, avec moins de fréquences des
pénétrations, mais avec toujours réponse du cône et de sa fibre ner
veuse pour chaque photon absorbé (1 sur 4.200 pénétrant, au lieu
de 1 sur 70 pour les bâtonnets).
La fluctuation statistique en un temps de 0,2 sec. (fixé d'après
la fréquence critique de fusion, comme si la valeur était uniforme),
proportionnelle à la racine carrée du nombre de quanta, permet
d'évaluer la fluctuation de la différence entre les apports de quanta
par deux flux inégaux, et de la comparer à la valeur du seuil de sen
sibilité différentielle, d'après les expériences de Steinhardt où,
à un niveau de 10 photons de Troland, la différence minima relative
est de 1/9.
Or, à ce niveau, sur le champ de 31' d'ouverture, 60 quanta
atteignent la rétine en 2 dixièmes de sec. ; pour qu'une différence
d'éclairement soit perceptible, il doit suffire qu'elle dépasse la fluc

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