Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 597-620
25 pages
Français

Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 597-620

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
25 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 597-620
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 597-620.
Citer ce document / Cite this document :
b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33.
pp. 597-620.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5208MOTRICITÉ OCULAIRE 597 VISION.
neuse de 8 millimètres de diamètre est regardée, à 2 mètres de dis
tance, à travers un verre de cobalt, laissant passer le bleu et le rouge
seulement. Dans ces conditions, on observe facilement, en créant de
l'astigmatisme avec un verre cylindrique, les distorsions de la lre
ligne focale (fournie, par l'allongement de la tache rouge) et celles
de la 2e ligne focale (avec la tache bleue). On détermine l'astigmat
isme, par le verre correcteur redonnant à l'œil astigmate l'aspect
de la tache pour un œil emmétrope. H. P.
992. — MARY D. WALLER. — The measurement oî actinie
erythema produced by ultra-violet radiation with special reference
to the latent time. — The relation between energy doses of ultra
violet radiation and actinic erythema produced [La mesure de Véry-
thème actinique engendré par les radiations U. V ., en relation parti -
culièrement avec le temps de latence. — La relation entre les doses
d'énergie des radiations U. V. et Very thème actinique engendré). —
Pr. of R. S.,B.,CVIII, 757, p. 258-263 et 264-270.
Avec une radiation d'intensité constante, la latence de l'éry-
tlième décroît en fonction de la durée croissante d'irradiation suivant
une loi d'allure hyperbolique (la maxima étant de 6 h. 1/4, la
plus brève d'1 h. 1 /4), semblable à celle qui relie la latence de déve
loppement d'une image photographique au temps de pose. Voici un
exemple numérique :
Durée d'irradiation (minutes) : 3 6 9 12 15
Temps de latence : 2 h. 40 2 h. 20 1 h. 45 1 h. 30 1 h. 20
De même le temps de latence décroît, avec une allure toute semb
lable, quand on augmente la « dose » ou quantité d'irradiation (pro
duit de l'intensité par la durée), les accroissements d'intensité ou
de durée (préalablement étudiés) s'équivalant, en accord avec la loi
de Bunsen-Roscœ.
L'intensité était régie par une variation de distance de la source.
Ainsi au bout d'une même durée de 3 heures un érythème équival
ent (sensiblement maximal) était obtenu avec une même quantité
(13,5) d'irradiation, pour des durées de 1,5 ; 6 ; et 13,5 minutes et des
intensités relatives de 9 (40 cm. de distance), 2,25 (80 cm.) et 1
(120 cm.).
La précision des mesures permet évidemment de se contenter,
en première approximation, avec l'auteur, de la loi de B. R.
De façon générale il y a une très grande similitude entre les lois de
l'irritation cutanée par rayonnement et les lois d'excitabilité lumi
neuse. H. P.
b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité l
993. — G. E. MÜLLER. — Kleine Beiträge zur Psychophysik der
Farbenempfindung. V. Ueber die Sättigung der Spektralfarben.
VI. Piéron's Versuche über die Entwicklung des Chroma (Petites
1. Voir aussi les n°» 974, 975, 1044, 1045. 598 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
contributions à la Psychophysique de la sensation chromatique. — V.
Sur la saturation des couleurs spectrales. — VI. Recherches de
Piéron sur le développement du chroma). — Z. für Sin., LXII, 1932,
p, 261-308 et 309-314.
Le vénérable maître de la Psychophysique à Göttingen continue à
suivre avec une vive attention les recherches sur la vision chromat
ique, afin d'en intégrer les données dans ses conceptions générales
du mécanisme de la perception des couleurs. Il reprend, à propos des
intéressantes recherches de Me. Purdy, la question de la saturation
spécialement au point de vue du fait, qui a pu paraître paradoxal,
qu'au fur et à mesure que croît une luminosité spectrale, la satura
tion chromatique s'élève d'abord, mais passe par un maximum et
décroît ensuite.
Le point de saturation maxima correspond à une luminosité diffé
rente pour les diverses couleurs, beaucoup plus élevée par exemple
avec le rouge et le jaune qu'avec le bleu ou le vert.
L'explication ne pourrait être donnée, d'après M., qu'en envisa
geant l'action chromatique accessoire des excitations achromat
iques : une excitation blanche agit plus fortement sur le rouge et
le jaune, une noire sur le vert et le bleu. C'est cette diff
érence d'action qui, quand la luminosité croît, arrête plus tôt le pro
grès de la saturation du bleu et du vert que du rouge et du jaune.
Pour le fait général de la décroissance de saturation, l'explication
déjà donnée par Revesz est celle de moindre valence nutritive des
deux sensibilités chromatiques couplées par rapport à l'excitabilité
achromatique.
M, envisage également la question des seuils de perception brute
et de perception chromatique des lumières spectrales (avec un inter
valle nul pour le rouge, et croissant vers les courtes longueurs
d'ondes), faisant intervenir non seulement la valence blanche, mais
déjà la valence de chaque lumière spectrale pour la
détermination du seuil de perception brute.
Les recherches sur le développement du chroma (augmentation de
saturation au cours de l'excitation, dans la première phase d'établisse
ment) lui paraissent donner une preuve directe que l'excitation
blanche (formation du W. matériel) accélère le développement de
l'excitation chromatique (l'établissement se faisant d'autant plus
vite que le niveau de la luminosité est plus élevé). H. P.
994. — H. PIÉRON. — Les temps de réaction au chroma en exci
tation isolumineuse. — B. B., CXI, 1932, p. 380-382.
Données générales obtenues au cours d'expériences faites avec
A. Chweitzer, et dont la relation complète a fait l'objet de la 2e partie
du mémoire publié dans le volume XXXII de.VAn. Ps. (La sensation
chromatique, p. 1-29). H. P.
995. — II. E. ROAF. — The influence of coloured surrounds and
coloured backgrounds on visual thresholds {L'influence sur les
seuils de vision, des entourages et des fonds colorés). — Pr. of R. S., B,
CX, 1932, p. 448-482. /
Recherches faites par l'auteur sur lui-même. Avec des lumières .
VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 599
filtrées, de couleurs différentes sous- tendant un angle de l°50', on
mesure le seuil après adaptation à l'obscurité, sans autre lumière
ou sous l'influence d'une plage lumineuse formant anneau environ
nant (avec une petite marge annulaire obscure) bleue, rouge ou verte,
soit en vision fovéale, soit en vision excentrique (avec point de fixa
tion fourni par la lumière d'une lampe au néon).
En vision fovéale, la plage environnante élève 2 à 3 fois le seuil,
sans que la surface de l'anneau (diamètre correspondant à 14°, 29°
et 43°) ait une influence notable. Cette influence paraît due essen
tiellement, tout d'abord au rétrécissement de la pupille et à la diffu
sion optique de la lumière, et d'autre part à une interaction centrale
(établie par les expériences binoculaires), une interconnexion cellu
laire rétinienne étant très douteuse. les'
En revanche, dans régions excentriques de la rétine, l'élévation
du seuil croît avec l'excentricité dans des proportions considérables :
Ce étant 3,3 fois plus élevé la fovea, il l'est 115 fois à 6°9\
475 fois à 12°19', 1150 fois à 18°27' (lumière bleue pour le test, et
lumière verte environnante).
En faisant apparaître à un œil la lumière environnante et à
l'autre la lumière du test, pour éviter les interactions oculaires
physiques et rétiniennes, que se passe- t-il ? Dans la fovea et
excentriquement on trouve une petite élévation du seuil, in
diquant une influence centrale, lorsque la région éclairée par le
test dans un œil reste sombre dans l'autre. Mais, quand la
plage environnante forme fond aussi, avec superposition dans le
champ binoculaire de la plage- test vue par l'autre œil, l'élévation
du seuil pour ce test, du même ordr

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents