Sexe. Milieu. Race. Famille. Transmissions héréditaires - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 376-395
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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 376-395
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 48
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sexe. Milieu. Race. Famille. Transmissions héréditaires
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 376-395.
Citer ce document / Cite this document :
b) Sexe. Milieu. Race. Famille. Transmissions héréditaires. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 376-395.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30689376 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
473. — IL M. HALVERSON et C. S. AMATRUDA. — A ease of
• v lllnar duplication (Un cas de duplication ulnaire). — J. of gen.
Ps., XIII, 1, 1935, p. 140-146.
Description d'une anomalie rare : doublement du côté cubital
de l'avant-bras et de la main. Le radius est remplacé par un second
cubitus et le pouce est absent, la main présentant 7 doigts bien
développés ; d'où des déficiences fonctionnelles et une adaptation
spéciale, étudiée par divers tests. G. D.
b) Sexe. Milieu. Race. Famille. Transmissions héréditaires1
474. — G. SCIIMIDBERGER. — Ueber Geschleehtsuntersehiede
in Temperaments- und Charakterseigenschaften bei Volksschul
kindern (Différences de tempérament et de caractère chez les écoliers
des deux sexes). — A. f. ges. Ps., XCIV, 2-3, 1935, p. 306-316.
Les professeurs des écoles primaires de Thüringen remplirent,
à la demande de l'A., un questionnaire sur l'attitude de l'élève :
1° envers les études ; 2° envers ses camarades ; 3° envers ses pro
fesseurs. Les questionnaires furent complétés par une description
sommaire de la personnalité de l'élève.
Pour éliminer toute subjectivité de jugement liée au sexe de
l'enfant on a limité l'enquête aux écoles, où l'enseignement des
garçons et des fillettes se faisait ensemble, par le même professeur.
Les observations de chaque professeur se rapportaient au même
nombre de garçons et de fillettes. 26 professeurs ont rempli des
questionnaires sur 200 enfants — 100 garçons et 100 fillettes de la
2e jusqu'à la 8e année scolaire. L'A., professeur lui-même, a examiné
aussi 71 enfants : 33 garçons et 38 fillettes.
A titre de contrôle, une enquête fut organisée aussi dans des
familles, où il y avait au moins un garçon et une fillette d'âge rappro
ché. 50 familles ont répondu à l'appel en remplissant le questionnaire
sur 53 garçons et 53 fillettes. Sur la base de ces riches renseignements,
TA. s'efforce de vérifier l'hypothèse de Kretschmer, à savoir que
pour le sexe féminin prédomine le type cyclothymique, pour le
sexe masculin le type schizothymique. Il arrive assez facilement
à ranger les sujets examinés dans les deux groupes mentionnés.
Il y a cependant des cas où le tempérament présente les traits
cyclo- et schizothymiques à la fois. Le tableau suivant résume
les résultats :
Temper, cycloth. Temper, schiz. Non prononcés
Garçons.. 56 % 34 % 10 %
Fillettes.. 60 % 26 % 14 %
Si on compare les deux groupes au point de vue de chaque trait
du caractère on remarque que les professeurs considèrent les garçons
comme plus vifs, plus expressifs et manifestant pour les études
plus d'intérêt que les fillettes. Ils présentent aussi une activité
!. V. aussi les n°» 404, 419, 421, 447, 530, 678, 980, 1178, 1309, 1311,
1334, 1363, 1406. PSYCHOLOGIE DIFFÉRENTIELLE 377
motrice plus grande, ce qui se manifeste dans les jeux, les sports
et les travaux manuels. Les fillettes sont plus sensibles et plus
émotives, par contre, les garçons se montrent plus affectueux et
plus sociables dans leurs rapports avec leurs camarades. Les fillettes
présentent une stabilité d'humeur plus grande que les garçons.
Elles sont plus consciencieuses, mieux ordonnées et plus patientes. présentent aussi un rythme plus vif dans les travaux scolaires
ainsi que plus d'ambition que les garçons. Au point de vue de l'att
itude envers les professeurs, les fillettes sont plus timides, plus
aimables, plus obéissantes que les Quant à l'activité manif
estée au cours de l'enseignement, les garçons varient entre « actif
et paresseux », les fillettes entre « calme somnolente et active ».
Les renseignements donnés par les parents ne concordaient
pas toujours avec ceux des professeurs. S. K.
475. — ALICE M. LEAHY. — Nature-Nurture und Intelligence
(Nature-milieu et intelligence). — Gen. Ps. Mon., XVII, 4, 1935,
p. 235-308.
Reprenant des recherches assez divergentes de Burks et de Free
man (1928), l'auteur a comparé un groupe de 194 enfants adoptifs
à un groupe égal d'enfants du sang au point de vue des relations
du niveau intellectuel avec celui des parents, afin de préciser le
rôle de l'hérédité et celui du milieu familial dans le développement
intellectuel. Le quotient moyen a été dans les deux groupes de 1,096
et 1,10 pour les garçons, de 1,114 et 1,095 pour les filles.
Pour les parents, dans les deux groupes, le résultat du test d'Otis
a donné 50,0 et 52,0 points.
Le coefficient de corrélation du niveau intellectuel des enfants
adoptifs avec celui des parents a été de 0,18 (0,15 avec celui du père,
seul ; 0,20 avec celui de la mère seule), tandis que, pour les enfants
vrais le coefficient s'est élevé à 0,60 (0,51 avec l'un ou l'autre
des parents, pris isolément).
Il en résulte que l'hérédité apparaît comme un facteur notable
ment plus efficace que le milieu familial dans le développement
intellectuel, et l'auteur attribue 4 % à la variation du milieu dans
la responsabilité des variations observées de quotient intellectuel
des enfants. H. P.
476. — G. VERMEYLEN et G. AUDET. — Développement
intellectuel et milieu. — J. b. de N., XXXV, 3, 1935, p. 121-126.
Travail bien fragile : s'il est légitime de rechercher la part que
le milieu social peut avoir sur le développement intellectuel (bien
que les distinctions de milieu soient souvent bien artificielles)
encore faut-il le faire sur des groupes suffisamment étendus, et
où le milieu soit la seule variable différentielle. Or, les A. ont cherché
à donner une réponse au problème en déterminant les Q. I. de
50 enfants appartenant à sept nationalités différentes, renfermant
deux groupes ethniques (juifs et non-juifs), et en comparant leurs
résultats aux % établis avec le Terman et le Binet. Ils trouvent,
ainsi un écart d'environ 10 pointa avec les résultats de Terman,
de la courbe de fréquence des Q. I. Ils en concluent donc à une 378 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
infériorité des enfants provenant du milieu rural. Plus de prudence
serait souhaitable. - M. F.
477. — R. S. HAYWARD. — The child's report of psychological
factors in the family (Les réponses de Venfant au sujet des j acteurs
psychologiques dans sa famille). — Ar, of Ps., XXVIII, n° 189,
1935, 75 p.
140 enfants internés dans des institutions de redressement et 180
d'origines diverses ont répondu à 319 questions concernant le
caractère de leurs parents, les rapports réciproques de ceux-ci,
leur attitude envers l'enfant et l'atmosphère générale de la famille.
Ces enfants avaient de 9 à 16 ans. Il n'y eut que 6 cas de refus de
la part des parents. Le test, répété après 3 mois sur 45 enfants, donna
un coefficient de constance de 0,82.
Les réponses, qui dépendent peu du sexe de l'enfant, varient
beaucoup avec les conditions sociales. Les enfants de milieux pauvres
rapportent le plus grand nombre de facteurs de déséquilibre dans
la vie familiale, et c'est surtout le cas des enfants délinquants, qui
proviennent presque tous de familles pauvres.
C'est la personnalité et l'attitude de la mère qui dominent
dans la vie de famille. Exagérément soucieuse, autoritaire et inconsé
quente en général, elle est souvent jugée comme une mère dure
par l'enfant délinquant. Le père apparaît un personnage
assez effacé, enfermé dans ses principes mais docile, abandonnant
à la mère (qui travaille en général le plus) la direction et le souci des
enfants.
C'est entre 10 et 13 ans que les garçons ont révélé le plus de
tension familiale ; les filles, à 10 et 11 ans. La prétendue préférence
pour le parent de sexe opposé n'apparaît pas dans l'ensemble des
résultats.
Les enfants délinquants proviennent en général de familles
très nombreuses et pauvres, où le désaccord entre les

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