Sur la marge réductible des temps de réaction à des accroissements brefs de brillance - article ; n°1 ; vol.38, pg 148-161
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Description

L'année psychologique - Année 1937 - Volume 38 - Numéro 1 - Pages 148-161
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1937
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

G. Durup
Henri Piéron
VI. Sur la marge réductible des temps de réaction à des
accroissements brefs de brillance
In: L'année psychologique. 1937 vol. 38. pp. 148-161.
Citer ce document / Cite this document :
Durup G., Piéron Henri. VI. Sur la marge réductible des temps de réaction à des accroissements brefs de brillance. In: L'année
psychologique. 1937 vol. 38. pp. 148-161.
doi : 10.3406/psy.1937.5504
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1937_num_38_1_5504VI
SUR LA MARGE DUCTIBLE DES TEMPS DE ACTION
DES ACCROISSEMENTS BREFS DE BRILLANCE
Par DURUP et PI RON
INTRODUCTION
Une stimulation lumineuse est per ue après un retard
dont la valeur est maxima quand est juste atteint le seuil de
la sensation et qui décroît en fonction de intensité crois
sante du stimulus
En cas une stimulation de durée indéfinie la marge
réductible de cette latence déterminée par diverses méthodes
et en particulier par celle des temps de réaction atteint une
durée assez considérable de plusieurs dixièmes de seconde
représentée essentiellement par celle du temps action utile
au cours duquel les effets de la stimulation liminaire ajoutent
au franchissement du seuil)
Mais avec des stimulations brèves réduisant une durée
peu près négligeable le temps action réductible de la sti
mulation il se produit encore une réduction de latence en
fonction de intensité du stimulus partir de sa valeur limi
naire1 La marge obtenue dans ces conditions atteignant
environ un dixième de seconde pu être attribuée inter
valle entre deux influx consécutifs nécessaires pour éveiller
la réponse sensorielle corticale supposée dépendante un
mécanisme itératif intervalle se réduisant lorsque la fréquence
des influx dans la réponse nerveuse répétitive provoquée par
éclat lumineux élève avec la brillance suivant une loi
dégagée par Adrian2
on envisage non plus apparition une sensation
lumineuse mais la variation per ue une brillance partir
de la variation juste perceptible correspondant échelon
Cf PI RON Nouvelles recherches sur analyse du temps de
latence sensorielle Année Psychologique XXII 1922 58
PI RON La connaissance sensorielle et les problèmes de la visinr
Paris 1936 Cf 36 sqq DURUP ET PI RON ACCROISSEMENTS BREFS DE BRILLANCE 149
de brillance on constate encore par la méthode du temps de
reaction que la latence de la perception maxima pour la
variation liminaire décroît une valeur pratiquement
irréductible quand élève amplitude de la variation
La marge réductible avec des accroissements passagers
mais relativement durables seconde) été trouvée envi
ron 030 035 sec.1 avec décroissance allure hyperbolique
en fonction de intensité de ces et cela indé
pendamment du niveau initial de brillance dans de larges
limites pour des niveaux allant du simple au centuple)
Dans cette marge réductible la place essentielle paraît
prise par le retard du nouvel équilibre photochimique du
système récepteur correspondant éclairement accru un
même temps action tous les niveaux étant nécessaire
pour accroître un taux échelon différentif
la production des substances actives excitatrices partir
de la substance photosensible conformément aux données
directes obtenues par Durup et Piéron2
Que deviendrait la marge réductible si on réduisait
rendre son influence pratiquement négligeable le
temps action du supplément éclairement est-à-dire la
durée de accroissement de brillance cet accroissement par
tant encore du minimum perceptible de valeur corrélative
ment plus élevée bien entendu est la question que nous
nous sommes posée question sur laquelle les seules données
concernaient effet une addition brève 18 de brillance
partir un niveau assez élevé une part au seuil de la percep
tion différentielle et autre part un niveau additif valant
fois cette valeur liminaire unités physiologiques différen
tielles Dans ces conditions les temps moyens de réaction
atteignant 236 et 182 faisaient apparaître une marge réduc
tible au moins égale 005 sec.3 environ fois moindre
avec des accroissements de brillance relativement prolon
gés mais non négligeable encore
Il avait lieu de préciser cette marge réductible allure
de la décroissance et influence possible du niveau de bril
lance initial
Cf PI RON Recherche sur la latence de perception des accrois
sements de luminosité An Ps. XXXVII 1937 1-16
DURUP et PI RON Le temps action des accroissements
de brillance juste perceptibles An Ps. XXXIV 1934 41-52
PI RON Nouvelles recherches. An Ps. XXII 100 150 MOIRES ORIGINAUX
THODE
Nous insisterons pas sur la méthode utilisée la même
que dans les expériences précédentes sur les accroissements
durables1 et dont nous rappellerons seulement le principe
Le sujet regarde une plage lumineuse rectangulaire diffu
seur du photoptomètre de Polack travers un dispositif
optique pupille de mm de diamètre du tachistoscope
de Michette avec une lentille évitant accommodation Au
centre de cette plage vient se superposer image une plage
rectangulaire plus petite découverte par la fente ouverture
réglable du tachistoscope
La vitesse de rotation du tachistoscope étant de tour
en 192 sec soit 533 par degré ouverture de la fente)
après quelques expériences préliminaires où la durée de ac
croissement local de brillance était de 25 7) on utilisa
une fente ouverture égale 18 environ soit 10 de durée
exposition de la plage additive
Cette plage additive été fournie par le diffuseur un
second photoptomètre de Polack sauf pour la série expé
riences effectuées avec un niveau initial de brillance élevé
exigeant des brillances additives que le photoptomètre ne
pouvait fournir pour ces expériences fut utilisé un ancien
dispositif consistant en une boîte parallélépipédique noircie
de 50 de long avec diffuseur antérieur éclairé par une
ampoule située intérieur de la boîte et dont la distance
par rapport au diffuseur pouvait être réglée avec précision2
En raison des imperfections des réglages particulièrement
avec le dernier dispositif les brillances réelles des plages ont
été directement déterminées avec le nitomètre de Jobin efc
Yvon substitué il du sujet
Les temps ont été mesurés avec un chronoscope de Hipp
placé assez loin suivant la même technique que dans les
expériences précédemment rappelées
Le sujet se pla ait devant oculaire du dispositif optique
fixait le centre de la plage et annon ait il était prêt le
tachistoscope étant en marche expérimentateur ouvrait
alors obturateur qui masquait la plage additive aux pas
sages de la fenêtre du tachistoscope en man uvrant le
taquet qui la rotation suivante déclenchait le départ du
Cf Op An cit Ps. An XXII Ps. XXXVII 75 sqq DURUP ET PIERON ACCROISSEMENTS BREFS DE BRILLANCE 151
chronoscope au moment juste du passage de la fenêtre don
nant éclat additif Et le sujet réagissait en pressant sur une
<;lef de Morse pour arrêter le chronoscope
SULTATS
Les mesures ont été obtenues chez les deux auteurs comme
sujets avec trois niveaux de base
Le seuil de la vision pour la plage en exposition durable
étant de 0009 nit bougie par m2 pour les deux sujets on
utilisé des brillances de base valant 3- fois fois et 360 fois
<cette valeur liminaire soit 0027 0080 et 32 nits
Mais ordre des mesures été celui du niveau intermédiaire
(9 seuils abord du niveau le plus faible seuils ensuite
et du niveau le plus élevé 360 seuils en dernier Il lieu
de tenir compte de cet ordre en raison de certains effets de
pratique bien il se soit agi de sujets déjà entraînés
On doit noter que éclat additif bref est per avec une
intensité assez variable tenant aux oscillations physiolo
giques normales de sensibilité mais aussi attitude oculaire
au moment de la brève projection tachistoscopique un
centième de seconde Dans les cas de fatigue entraînant une
certaine instabilité oculaire cette variabilité est montrée
notablement accrue un mouvement de il au moment de la
projection entraînant même des niveaux relativement élevés
absence complète de la perception accroissement éclat)
chacun des niveaux de base utilisés le temps de réaction
fut mesur&#

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