Théories et Conceptions générales - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 231-247
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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 231-247
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2° Théories et Conceptions générales
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 231-247.
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2° Théories et Conceptions générales. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 231-247.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6325ET CONCEPTIONS GENERALES 231 THÉORIES
Les chapitres suivants traitent de la question des aptitudes, de
l'étude expérimentale des phénomènes intellectuels, du travail et
de la fatigue, de la question des illusions et des hallucinations, de
celle des synesthésies, du problème des troubles de l'intelligence,
enfin des conditions cérébrales des phénomènes intellectuels.
On voit que la matière est riche, et il n'est pas possible de donner
une idée adéquate de cet ouvrage où B. a mis toute son expérience
de psychologue documenté et toute sa réflexion de professeur et
de chercheur.
C'est un ouvrage très élaboré, qui ne sacrifie pas à la mode, et
qui apportera le plus solide appui pédagogique aux professeurs.
Signalons l'existence d'un index alphabétique commode des auteurs
et des matières. H. P.
KRÜGER. — Neue Psychologische Studien (Nouvelles études psy
chologiques). T. I. Komplexqualitäten, Gestalten und Gefühle.
T. II. Licht und färbe (T. I. Complexes qualitatifs, formes et senti
ments. T. II. Lumière et Couleur). — 2 vol. in-8 de 692 et 442 pages.
Munich, C. H. Beck, 1926. Prix : 35 et 32 mark.
Nous signalons ces deux volumes publiés par Krüger, qui sont des
recueils de travaux de son laboratoire de Leipzig, où il a succédé à
Wundt.
Wundt publiait un périodique, Psychologische Studien, qui n'a
pas été continué après sa mort. Krüger lui donne une suite sous
forme de livres.
On trouvera le compte rendu des travaux publiés en ce recueil
dans des analyses qui figurent sous les rubriques correspondant aux
sujets traités.
Il y a là un important ensemble de recherches qui fait honneur à
Krüger et à son laboratoire dont il veut maintenir la solide répu
tation. H. P.
2° Théories et Conceptions génébales
A. LYNCH. — Les Principes de la Psychologie. — R. Se, LX1V,
15, 1926, p. 460-464.
Résumé à l'usage du grand public des principes généraux de la
théorie de Lynch.
L'étude de la philosophie, de l'éthique et des sciences particulières
doit reposer avant tout sur la psychologie, à condition « que la
psychologie elle-même soit bien établie et clairement illuminée dans
ses fondations et sa structure jusqu'à faire voir la véritable nature
d'autres problèmes en apparence plus subjectifs ».
Il y a en effet de grands progrès à faire pour la philosophie qui,
selon Lynch est dans un état comparable à celui de la mécanique
avant Galilée. On discourt trop, actuellement, et dans le vague. Pour
sortir du vague et pouvoir éclairer la philosophie toute entière, la
psychologie doit suivre un cours parallèle à celui des sciences exactes, 232 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
car il est possible de découvrir des processus fondamentaux, ana
logues, dans le domaine psychologique, à ceux des éléments chimiques.
Il est possible d'indiquer la méthode d'analyse par laquelle on peut
réduire nos pensées à ces processus fondamentaux et inversement de
faire voir par quel principe il est possible d'effectuer les combinaisons
les plus complexes.
La théorie est très belle, la mise en pratique est malheureusement
exposée avec une telle obscurité que Lynch fait penser à nouveau à
la nécessité pour l'actuelle psychologie de rencontrer un Galilée.
M. F.
DANIEL BERTRAND-BARRAUD. — Des bases critique! d'un
empirisme psychologique radical. — In-16 de 131 p. Paris, Vrin,
1926. Prix : 10 francs.
L'auteur a réuni dans ce livre six conférences faites à l'Université
de Bologne, où se trouve exposée, dans son ensemble, sa conception
philosophique générale. Il part de ce qu'il considère comme la réalité
primitive, à savoir 1' « affection », équivalent des données immédiates
de Bergson, le sentiment d'états qualitativement divers et changeants,
il cherche à établir que les affections « constituent l'étoffe de toutes
les valeurs humaines », sous forme d'états hédoniques, » de « sensations
pures » (ou qualités sensorielles) et d' « émois » (restes d'émotions
rudimentaires sans contenu intellectuel), et à déduire l'activité
intellectuelle et la logique du « procès » des affections, des primaires
et des dérivées, atteignant même, sans principe extrinsèque, le
«sujet rationnel ». H. P.
PIERRE JEAN. — La Psychologie neurale. — In-8 de 290 p.
Paris, Alcan, 1926. Prix : 20 francs.
L'auteur continue dans ce volume l'exposé de sa théorie d'en
semble de la vie, impliquant des fonctions psychiques fondamentales.
Le premier livre, sur la psychologie organique (Cf. An. Ps., XXVI,
p. 178), visait à mettre en évidence les manifestations de ce psychisme
dans les processus organiques des végétaux et des animaux, dans les
processus cellulaires autres que les processus nerveux ; cette fois
P. J. s'adresse aux processus qui se déroulent dans les cellules ner
veuses et qui comportent les manifestations que tout le monde
s'accorde à considérer comme psychologiques.
L'originalité de l'auteur consiste à attribuer la conscience et la
finalité, non à une certaine synthèse organique complexe, mais à
chaque neurone ayant en quelque sorte une individualité mentale
collaborant à l'œuvre de l'organisme entier.
A propos de la perception visuelle, par exemple, il déclare (p. 191) :
« Tous les neurones d'un individu sont aussi conscients, quelle que
soit la place de leur corps ; mais ils se divisent le travail. Les uns
appliquent leur attention à la perception initiale de chaque point des
images, d'autres à la perception des rapports entre ces points et à
leur synthèse, d'autres à la reconnaissance des objets, d'autres enfin,
ceux de la conscience générale, à la combinaison de toutes les données
des sens, à leur interprétation, à la prévision des possibilités, et au
choix des actes utiles, que d'autres neurones encore exécuteront ». THÉORIES ET CONCEPTIONS GENERALES 233
Toute cellule a une conscience, pour l'auteur, celle-ci étant le seul
élément irréductible des phénomènes de la vie, et la preuve de la
conscience est donnée par la finalité du comportement ; et l'intell
igence, qui n'est que l'acte conscient de ses motifs, se rencontre sous
une forme rudimentaire tout au moins, en même temps que la vie.
Il n'y a pas là, bien entendu, une psychologie, mais une philosophie
pan-psychiste, dont l'auteur applique les déductions au domaine
psychologique comme au domaine organique, passant en revue les
fonctions sensorielles et mentales non sans assertions fort discu
tables. H. P.
A. MESSER. — Zwei Grundrichtungen der Psychologie [Deux direc
tions fondamentales en psychologie). — A. f. ges. Ps., LV, 1-2,
1926, p. 27-36.
Ces directions sont ce que Münsterberg avait défini psychologie
« subjectivante » (sub jekti vierende) et psychologie « objectivante ».
La première est la connaissance que nous avons de nous-même par
l'action, par la volonté ; elle n'est pas perception, mais sentiment.
La seconde envisage le psychisme humain comme un objet psycho
physique, aux réactions nécessairement uniformes ; elle est atomiste.
Celle-là est finaliste, celle-ci causale ; celle-là cherche à comprendre,
celle-ci à expliquer.
Mais pour M. la « psychologie comprehensive » (Spranger) devient,
elle aussi, objective, en ce sens qu'elle prend des jugements de valeur
comme des objets d'étude. Tout effort de « comprendre » comporte
une certaine objectivation ; ce que l'on veut devient
l'objet d'une réflexion ou d'une intropathie (Einfühlung). Il y aura
toujours une distance entre l'attitude subjectivante, — l'action, le
sentiment, la vie — ■ et l'attitude objectivante, — connaissance cau
sale ou finaliste de la vie psychique. D. W.
R. WOODWORTH. — Dynamic psychology. (Psychologie dynamique)
— Ped. Sem., XXXIII, 1, 1926, p. 103-118.
La psychologie dynamique

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