Théories et Conceptions générales - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 269-291
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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 269-291
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2° Théories et Conceptions générales
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 269-291.
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2° Théories et Conceptions générales. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 269-291.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30015THEORIES ET CONCEPTIONS GENERALES 269
On trouve dans un autre tableau la distribution du nombre de
publications par personne. La moyenne de contributions scientifiques
fournies dans l'espace de dix ans est de 7,77 pour les hommes et de
4,09 pour les femmes. Enfin on consultera avec intérêt la statistique
des publications groupées d'après les catégories des sujets traités
(ou plutôt d'après quelques principaux domaines et chapitres de la
psychologie) avec le nombre d'auteurs correspondants. Fernberger
signale que dans les 595 titres placés sous le chef « théorie » il y a
104 systèmes de psychologie, présentés sous forme de manuel ou
autrement ; « ces 104 systèmes, ■ — ajoute-t-il — ont été écrits par
70 individus ce qui veut dire que, dans beaucoup de cas, la même
personne a produit deux ou même — un nombre de cas moindre
— trois systèmes de psychologie dans la période de dix ans ».
Cet essor prodigieux de la psychologie américaine est en lui-même
un phénomène très curieux et qui pose maints problèmes d'ordre
psychologique et sociologique. P. K.
2° Théories et Conceptions générales 1
13. — C. MURCHISON. — Psychologies of 1930. — In-8 de 497 p.
Worcester, Clark University Press, 1930. Prix, relié : 6 dollars.
Aux Etats-Unis, il semble qu'un psychologue doit appartenir à
une école, comme un étudiant fait partie de quelque société ou de
quelque club. Aussi ne doit-on pas s'étonner que le volume publié
par Murchison, Psychologies of 1925, où se confrontaient les drapeaux
de quelques-unes des grandes écoles dogmatiques, ait rencontré un
réel succès, qui a incité à reprendre, en l'étendant encore, la première
tentative, pour nous donner ces Psychologies of 1930, dues à 24 au
teurs qui ont donné leur collaboration au recueil pour défendre leur
tendance propre, pour soutenir leurs couleurs.
Sauf l'école de ceux qui n'appartiennent à aucune école — et encore
— on trouvera représentés dans ce précieux ouvrage tous les courants
contemporains.
Il serait vain de prétendre donner une idée même très approximat
ive de ces exposés généralement très condensés et qui couvrent tout
le champ de la réflexion méthodologique sur la psychologie. Une
brève enumeration est seule possible.
W. Me D ou gall, dans sa nouvelle contribution, expose ce qu'il
appelle la « psychologie hormique », dans laquelle, sans doute pour
mieux s'en distinguer alors que la différence est minime, il ne se
montre peut-être pas très juste pour V « élan vital » bergsonien.
Brett, de Toronto, expose, mais sous une forme historique, les
relations de l'associationisme et de la psychologie intentionnelle. Les
psychologies fonctionnelle et structurale dans leur opposition pro
longée aux Etats-Unis sont l'objet d'exposés, d'une part de Harvey
Carr, de Chicago, et de l'autre des disciples de Titchener, Margaret
1. Voir aussi les n»s 1280, 1282. 290 ÂMÂLYSfèS
$\ WaSHOuHK (êxpoS&nt son point dé Vüö d'une psychologie de mou
vement), Madison Bentley, E. G. Boring et J. P. Nafe.
La g Configurational » psychologie est représentée par d'intéres
santes études de Koulêr, de KöffkA, et de Friedrich Bander.
Une partie spéciale est consacrée aux psychologies russes, de
Pavlov, qui ä fourni tin résumé de sa conception d'analyse de l'acti
vité nerveuse supérieure, de Bechterev, d'après l'exposé de son dis
ciple Schniërmann (dé l'institut d'état réflexologiqUe Bechterev, à
Leningrad, pour les recherches sur le cerVeaü), et enfin de l'U. R. S. S.
peut-on dire, doctrine matérialiste officielle exposée par Kornilov,
qui montre ce qu'est là psychologie marxiste orthodoxe.
Deux études sur le behaviWisme, de W. 8. Hunter et dö A. P. Wèiss
et une de KmcHt DuîxlaP sur la psychologie de réaction.
R. S. WöoßWöRfH a esquisse son système de psychologie dyna
mique, et S^earMan sa conception générale qui devient celle de la
« Factor School ».
La psychanalyse ne peut être représentée par des orthodoxes qui
se réservent pour les publications saintes, mais comme « psychologies
analytiques » on trouve l'excellent article de Pierre Janet sur l'ana
lyse psychologique, Une étude dé psychaitalyse indépendante de
J.-G. Flügel, de Londres, et un exposé par Adler de sa psychologie
individuelle.
Enfin un dernier groupe d'études Constitue le tiroir des inclassables,
sous le titre de « quelques problèmes fondamentaux pour toute Psy
chologie » : John DéWey y parlé dé la conduite et de î'expérience,
T. L. Këlley de l'hérédité des caractères mentaux, G. Speârman de
là normalité, et L. J. Ïrolànd de la motivation.
Complété par dé précieux index et les photographies des auteurs,
ce riche ouvrage n'aura pas moins de succès que éoù prédécesseur de
H. P.
14. — CLARK L. MÜLL. — Knowledge and purpose äs habit me
chanisms (Connaissance et but comme mécanismes d'habitude). —
Ps. Rev., XXXVlI, 1930, p. 511-525.
Il est des behavioristes qui, dans leur désir de donner une explica
tion mécaniste à tous les phénomènes de la vie mentale ne reculent
pas devant les problèmes les plus ardus de la théorie de la connais
sance. Suivant l'auteur de ce mémoire, la connaissance prise au sens
le plus général peut cesser d'avoir tin caractère mystérieux pourvu
qu'on s'avise de 1' « expliquer » en termes de stimulus et de réaction.
Comment un objet physique, — se demande H. — peut-il avoir
connaissance d'un autre objet physique et du monde en général ?
Or il suffit d'aborder cette question du point de vue de la notion
d'habitude, pour s'apercevoir que la connaissance se confond avec
quelques mécanismes d'habitude bien définis. Supposons une suite
d'événements qui se produisent dans le monde inorganique d'une
façon discontinue et qui sont séparés par un intervalle de même durée,
par exemple d'une seconde. Si un organisme sensible et « rediiitegrâ-
tive » se trouve à proximité de ces événements, il deviendra le siège
d'une série parallèle d'événements correspondants, qui sont aussi en
quelque sorte discontinus. Il n'existe, éft effet, éfttrë ces derniers au- THÊOftlËS ET CdNCËPtlo!*S GÉNÉRALES 271
cUne solution causale. Mais comme tin organisme suffisamment dé
veloppé possède aussi des récepteurs internes à là faveur desquels il
peut être « stimulé » par ses propres mouvements, chaque réponse à
une phase distincte des événements extérieurs, Comporte aussi Un
complexe excitateur interne susceptible d'agir comme un stimulus
et qui constitue une tendance nouvellement acquise. Voilà comment
les réactions qui primitivement n'étaient liées entre elles qu'en vertu
de l'énergie provenant de la suite d'événements extérieurs, acquièrent
une véritable relation dyhamique à l'intérieur môme de l'organisme.
Ceci posé, il n'est pas difficile d'en déduire le phénomène de prévision.
Il suffit d'admettre, à cet effet, que la série des réponses organiques,
capable de se produire déjà d'une manière autonome, sC réalisé dans
un rythme plus rapide que là suite d'événements du monde phvsique.
Ainsi un organisme pourra réagir à une situation, avant qu elle ne
soit actuelle, par l'intermédiaire des stimuli internes » substitués >>.
H. attache, en 'conséquence, une importance extrême aux actes
dont la seule fonction est de servir de stimulus à d'autres actes et
qu'il dénomme « pUre stimulus acts ». C'est gt&te à ces réactions
d'origine interne que l'organisme cesse d'être un sujet passif

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