Tropismes, fonctions sensorielles et perceptives - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 309-317
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Description

L'année psychologique - Année 1949 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 309-317
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 25
Langue Français

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2° Tropismes, fonctions sensorielles et perceptives
In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 309-317.
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2° Tropismes, fonctions sensorielles et perceptives. In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 309-317.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1949_num_51_1_8519FONCTIONS SENSORIELLES ET PERCEPTIVES 309 TROPISMES,
faradique intermittente, appliquée pendant 20 à 45 sec, induit
chez le Rat une soif considérable qui se traduit par une consommat
ion d'eau beaucoup plus élevée que celle des animaux du groupe
de contrôle, au cours des deux heures qui suivent l'expérience.
(Siegel et Siegel.)
Bare étudie la consommation relative d'eau douce et d'eau salée
chez des Rats normaux et des Rats privés de leurs médullo-surré-
nales. Jusqu'à une concentration de 0,06 % de la solution saline
(seuil de préférence), les animaux normaux boivent indifféremment
l'un ou l'autre liquide. Pour des concentrations inférieures à 0,9 %,
la consommation de la solution augmente constamment, la consom
mation d'eau décroit d'autant. Pour une concentration supérieure
à 0,9 °/0, on observe une décroissance brusque de l'absorption d'eau
salée, une augmentation concomitante de la quantité d'eau pure
consommée. Chez des Rats qui ont subi l'adrénalectomie bilatérale
et, par suite, d'importantes déperditions salines, le seuil de préfé
rence pour la solution salée est beaucoup abaissé; par ailleurs, les
animaux préfèrent la solution saline à l'eau « du robinet » pour
des concentrations allant jusqu'à 5 % et davantage.
G. V.
15. — ROSS (S.). — Some observations on the lair dwelling beha
viour Of dogs (Quelques sur le comportement des chiens
dans leur niche). — Behaviour, 1950, 2, 144-162.
La défécation d'une série de chiens tenus en cage a été observée
durant des périodes variant de douze à quarante-sept jours. Dans
le cas de chiens adultes elle se fait régulièrement au même endroit
loin de la nourriture, de l'eau et de la litière; elle a lieu hors de la
cage lorsque l'animal a la possibilité de passer dans un autre enclos
attenant. Deux chiens vivant ensemble défèquent tous deux dans
un même coin de leur cage. Cette délimitation stricte des lieux de
défécation ne se développe que peu à peu. C'est ce qu'a montré
l'observation de deux groupes de jeunes chiens de cinq mois et
demi; il y a d'abord dispersion des matières fécales dans toute la
cage; la délimitation d'une zone spéciale n'apparaît qu'après le
25e jour d'observation. Des facteurs émotionnels (présence conti
nuelle d'un observateur, bruits inconnus, etc.) peuvent rétablir la
tendance à la dispersion primitive.
G. V.
2° Tropismes, fonctions sensorielles et perceptives.
16. — VIAUD (G.). — Recherches expérimentales sur le photo
tropisme des Planaires. — Behaviour, 1950, 2, 163-216.
Un résumé des principaux travaux antérieurs montre d'abord le
rôle très important de la sensibilité derrnatoptique dans le photo- 310 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
tropisme des planaires oculées et aveugles, ainsi que le jeu d'une
inhibition motrice causée par la lumière, facteur antagoniste de
la photokinèse ou production de mouvements de locomotion due
à l'excitation lumineuse. Puis l'auteur expose ses propres recherches
qui ont porté de 1943 à 1947 sur les espèces suivantes : une Cas-
trada aveugle, Mesostoma lingua et Fonticola vitta. La première est
souvent photopositive, les deux dernières sont généralement néga
tives; cependant avec des intensités lumineuses faibles ou des
radiations rouges ou orangées, M. lingua et F. vitta présentent des
réactions positives. Les réactions d'orientation de ces animaux
soumis à l'action de deux sources de lumière, l'une blanche, l'autre
colorée, dont les rayons se coupent à angle droit ne sont pas iden
tiques : Castrada, qui est réduite à sa sensibilité dermatoptique,
s'oriente dans une direction d'autant plus voisine de la lumière
colorée que les radiations de celle-ci sont de plus courte longueur
d'onde; M. lingua et F. vitta qui possèdent des yeux s'orientent
d'autant plus près de la lumière colorée que ses radiations sont
plus voisines du vert de longueur d'onde 530 [i. Ces résultats con
firment les recherches précédentes de l'auteur sur le phototropisme
des Daphnies et des Rotifères touchant les deux modes de la pho
toréception (dermatoptique et visuelle). Les réactions photokiné-
tiques des Planaires se manifestent par contre sous des aspects
nettement différents de ceux des mêmes réactions chez les Daphnies
et les Rotifères. Par exemple, en lumière blanche, au lieu d'une
croissance de la vitesse de locomotion proportionnelle au log. de
l'intensité lumineuse, on observe chez les Planaires d'abord, une
augmentation qui a lieu approximativement suivant cette relation,
puis une diminution importante, le maximum des vitesses chez
F. vitta, correspondant à un éclairement de 220 B /m. environ. Avec
des lumières colorées d'égale énergie, la vitesse, au lieu de croître
continûment entre le rouge et le violet (Daphnies et Rotifères)
décroît d'abord, passe par un minimum vers 530 \i, puis croît plus
ou moins jusqu'au violet. Tous ces faits semblent pouvoir être
expliqués par une photoinhibition antagoniste de la photokinèse,
croissant plus rapidement que celle-ci en fonction de l'intensité
lumineuse, et dépendant principalement des excitations oculaires,
tandis que la photokinèse dépend exclusivement du sens dermatopt
ique. De fait, des F. vitta aveuglées au thermocautère ne présentent
qu'une assez faible photoinhibition dans le violet, et la rapidité de
leurs réactions locomotrices (inverse du temps de latence) croît
fortement entre l'orange et le bleu. D'autre part, les vitesses de
locomotion des Planaires sont généralement plus grandes, dans les
mêmes conditions d'excitation photique, lorsqu'elles sont négatives
que lorsqu'elles sont positives. De tels faits ne se voient jamais
chez les Rotifères et n'apparaissent chez les Daphnies qu'avec de
très fortes excitations lumineuses (réactions de fuite). Enfin, la FONCTIONS SENSORIELLES ET PERCEPTIVES 311 TROPISMES,
température a une grande influence sur les réactions photokiné-
tiques : dans l'ensemble le maximum des vitesses observées en sens
positif coïncide avec le preferendum thermique (17 à 18° chez
F. vitta); les vitesses en sens négatif croissent généralement avec
la température. Les plus grandes vitesses en sens négatif obtenues
l'ont été avec des lumières violettes (450 y.) et des températures
élevées (28°). Malgré les différences signalées entre le phototropisme
des Planaires d'une part et le phototropisme des Daphnies et des
Rotifères de l'autre, les faits semblent bien montrer que les facteurs
fondamentaux sont partout les mêmes : signe primaire positif,
photokinèse (sens dermatoptique), orientation axiale (sens derma-
toptique ou sens visuel), capacité photopathique, réglant la fr
équence et la durée des phases positives et des phases négatives.
Mais il convient d'ajouter à cette analyse, pour rendre compte du
phototropisme des Planaires, le facteur photoinhibition, ou inhibi
tion motrice causée par la lumière. Ce facteur a déjà été signalé à
plusieurs reprises dans le comportement de divers organismes à
la lumière. Il mériterait d'être l'objet d'une étude générale.
G. V.
17. — HULLO (A.). — Rôle des tendances motrices et des don
nées sensorielles dans l'apprentissage du labyrinthe par les Blattes
(Blattella germanica). — Behaviour, 1948, 1, 297-308.
Expériences faites sur Blattella germanica, adultes o* et Ç. Le
labyrinthe employé est celui de R. Chauvin (pièces interchangeables
en forme de T). Dans une première série d'expériences, le labyrinthe
est disposé de manière à ce que toutes les tendances motrices pos
sibles : tendance à aller de l'avant (forward going tendency), poussée
centrifuge (centrifugal swing), répétition des actes suivis de succès
(repeat success), puissent

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