Simon de Phares et les rapports entre astrologie et prophétie à la fin du Moyen Âge - article ; n°2 ; vol.102, pg 617-648

Boudet Jean-Patrice

Description

Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age - Année 1990 - Volume 102 - Numéro 2 - Pages 617-648
32 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

• Publié par: MELANGES_DE_L-ECOLE_FRANCAISE_DE_ROME
• Publié le: 01 janvier 1990
• Nombre de lectures: 15
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Jean-Patrice Boudet

Simon de Phares et les rapports entre astrologie et prophétie à la fin du Moyen Âge In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 102, N°2. 1990. pp. 617-648.

Résumé Jean-Patrice Boudet, Simon de Phares et les rapports entre astrologie et prophétie à la fin du Moyen Âge, p. 617-648.

Simon de Phares est connu pour être l'auteur du Recueil des plus célèbres astrologues, histoire bio-bibliographique de l'astrologie composée entre 1494 et 1498. Cet ouvrage à la fois érudit et adressé «aux simples champestres» permet de poser, en se plaçant d'abord du point de vue des astrologues eux-mêmes, le problème des rapports entre l'astrologie et la littérature prophétique de la fin du Moyen Âge : distinction radicale ; ambiguïté; convergences et complémentarité possible. Dans l'esprit de la plupart des savants des XIVe et XVe siècles qui se sont prononcés sur la question, la distinction est claire entre la science des astres, de nature humaine, et la prophétie authentique, don d'origine divine. Mais ce point de vue théorique est souvent contredit dans les faits. La réticence des astrologues et astronomes purs et durs à l'égard de la finalité eschatologique de certaines prophéties est manifeste, mais constitue un phénomène minoritaire. La popularisation de la doctrine astrologique des grandes conjonctions - dont témoigne le texte français de la fin du XIVe siècle, publié en appendice - a facilité l'insertion partielle de la science des étoiles dans les spéculations relatives à l'apparition des prophètes, à l'Antéchrist et à la fin des temps. L'astrologie fournit de plus en plus, à la fin du Moyen Âge, une caution scientifique à la littérature prophétique.

Citer ce document / Cite this document : Boudet Jean-Patrice. Simon de Phares et les rapports entre astrologie et prophétie à la fin du Moyen Âge. In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 102, N°2. 1990. pp. 617-648. doi : 10.3406/mefr.1990.3135 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9883 1990 num 102 2 3135 _ _ _ _ _