communiqué étude famille rurale

Raynaud

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Information presse Septembre 2010 Réaction à la parution de l’étude de Famille s ruralL’agriculture Biologique : un luxe ? Suite à la parution de l’étude de l'associatiaomn ill«e sF que) a publié une lettre ouverte invitant les aiastsiocns rurales » , largement relayée par les medias anuaxt ionde consommateurs à débattre du modèle actuel de- proet locaux, les réactions ne se sont pas faitnesd rea.t te duction agricole et des conséquences pour les comn-soAuvergne Biologique et les associations départemae-nt mateurs d’une logique de consommation qui ne seu -troles de producteurs biologiques d’Auvergne emboi tentve dictée que par la recherche du plus bas prnixs, asua-le pas de la FNAB, du réseau Biocoop et d ’Ientt erfterle forme de réflexion sur ce qui se cache de rruiènr eappellent à modérer ces résultats. prix ou sur la valeur d’un produit. L'enquête de "Familles rurales", menée sur uneo dpeé ri Car il ne faut pas oublier que la consommation rod-e pde 2 semaines et sur seulement 38 départementso, -repduit biologiques doit prendre en considération dfeasc -se sur une période de comparaison des prix bienp troteurs environnementaux et humains. Elle se placen s dacourte pour être significative. En effet, commrea plpee l- un autre rapport qualité / prix. le le réseau Biocoop, sur le marché des fruitsé geut- l En effet, avec la généralisation de pratiques dixe bpars mes, les fluctuations sont quotidiennes : lan nsaliistoé en grande distribution les ...

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Réaction à la parution de l’étude de Famille rurales L’agriculture Biologique : un luxe ?

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Suite à la parution de l’étude de l'association « Famillesune lettre ouverte invitant les associationsque) a publié rurales » , largement relayée par les medias nationauxde consommateurs à débattre du modèle actuel de pro- et locaux, les réactions ne se sont pas faites attendre.duction agricole et des conséquences pour les consom- Auvergne Biologique et les associations départementa-mateurs d’une logique de consommation qui ne se trou- les de producteurs biologiques d’Auvergne emboitentrecherche du plus bas prix, sans au-ve dictée que par la le pas de la FNAB, du réseau Biocoop et d’Interfel ettre forme de réflexion sur ce qui se cache derrière un appellent à modérer ces résultats.prix ou sur la valeur d’un produit.    L'enquête de "Familles rurales", menée sur une période Car il ne faut pas oublier que la consommation de pro- de 2 semaines et sur seulement 38 départements, repo- duit biologiques doit prendre en considération des fac- se sur une période de comparaison des prix bien trop teurs environnementaux et humains. Elle se place dans courte pour être significative. En effet, comme le rappel- un autre rapport qualité / prix. le le réseau Biocoop, sur le marché des fruits et légu- En effet, avec la généralisation de pratiques de prix bas mes, les fluctuations sont quotidiennes : la saisonnalité en grande distribution les consommateurs, de plus en des produits et les conditions climatiques influencent les plus déconnectés du prix réel des produits, finissent par prix tous les jours. En bio, les productions sont en plein croire qu’il est possible de payer des produits en des- champ ou sous abri mais en l’absence de moyens de sous de leur prix de revient. Mais l’agriculture biologi- forçage, elles sont davantage soumises aux aléas clima- que exige beaucoup de main d’œuvre et un savoir faire tiques, que des productions sous serre chauffées ou précis qui méritent d’être rémunérés à leur juste valeur. hors sol. Par ailleurs, pour comparer de manière juste le prix des  produits bio à celui des produits conventionnels, il fau- L’Interprofession des fruits et légumes (Interfel), avan- drait intégrer les coûts cachés de ces derniers (pollution ce un prix moyen de 2,31 euros le kilo pour des fruits bio, des cours d’eau et des nappes phréatiques, diminution contre 1,99 euro le kilo pour une production standard, de la biodiversité, impacts des pesticides sur la santé, soit un écart de 16%. Pour les légumes, le différentiel est etc…) car ce sont finalement les consommateurs qui le plus élevé (23%) avec un prix moyen du kilo bio de 2,35 paient indirectement sur leurs impôts. La prise en comp- euros contre 1,91 euro pour le non bio, toujours selon te des bénéfices environnementaux apportés par l’agri- Interfel. Ces écarts sont bien inférieurs à ceux annoncés culture biologique conduirait donc certainement à un par "Familles rurales" dans son observatoire qui avait tout autre constat sur les prix des produits bio. fait état d'un écart moyen de 68% entre les fruits bio et non bio. Pour les légumes, l'ordre de grandeur était du Souhaitons donc que ce type d’étude de prix s’appuie à même ordre (69%). Interfel fait valoir qu'elle se réfère, l’avenir sur une méthodologie non discutable afin de ne elle, à un panel beaucoup plus large de la population et pas faire le jeu des idée reçues sur la bio. Il n’y a que qui, de plus, couvre toute la France. dans ces conditions qu’elles pourront être le point de  départ d’un travail d’analyse et de concertation pour La FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologi- développer des solutions permettant un meilleur accès

Auvergne Biologique est une association « loi 1901 » à caractère interprofessionnel, chargée du développement de la filière Bio en Auvergne. Elle rassemble des producteurs, des entreprises, des magasins spécialisés, des consommateurs et les chambres consulaires. Elle travaille sur le développement et la structura- tion des filières de produits biologiques, la promotion de la filiè- re biologique en Auvergne et la représentation des intérêts des producteurs, transformateurs et distributeurs des filières bio.

 

Renseignements : Auvergne Biologique  Parc technologique La Pardieu 9, allée Pierre de Fermat - 63170 Aubière Tel. [phone] [e-mail] www.auvergnebio.fr