Conviés à collaborer à l’étude de « suivi » du dangereux pesticide  CRUISER piloté par la Direction
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www.sauvonslesabeilles.com Communiqué du 25 janvier 2010 Colloque « Faisons une fleur aux abeilles » Assemblée Nationale / 26 janvier 2010 Des fleurs au bord des routes pour sauver les abeilles ? Le greenwashing agrochimique à l’Assemblée Nationale Les abeilles françaises ont de beaux jours devant elles. Si les corridors écologiques ne sont pas parvenus à les sauver du désastre, les fleurs au bord des routes devraient permettre d’enrayer bientôt leur disparition… L’initiative est-elle sérieuse ? L’installation des ruchers sur les bas-côtés des chaussées donnera-t-elle aux apiculteurs des perspectives de développement et un nouvel avenir à la biodiversité ? C’est ce que va tenter de démontrer le colloque du 26 janvier annoncé à grands renforts médiatiques, organisé pour les députés à l’Assemblée Nationale par le responsable du Conseil Stratégique de l’Industrie Chimique, également Président du groupe d’études sur les Fruits et Légumes de l’Assemblée Nationale. L’instigateur en est le « Réseau biodiversité pour les abeilles » dont le site internet a été créé par la firme BASF, fabricant et distributeur de l’insecticide REGENT® utilisé en agriculture puis interdit pour défaut d’évaluation par le Conseil d’Etat ...

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Langue Français

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www.sauvonslesabeilles.com
Communiqué du 25 janvier 2010
Colloque
« Faisons une fleur aux abeilles »
Assemblée Nationale / 26 janvier 2010
Des fleurs au bord des routes pour sauver les abeilles ?
Le greenwashing agrochimique à l’Assemblée Nationale
Les abeilles françaises ont de beaux jours devant elles.
Si les corridors écologiques ne sont pas parvenus à les sauver du désastre, les fleurs au bord des
routes devraient permettre d’enrayer bientôt leur disparition…
L’initiative est-elle sérieuse ?
L’installation des ruchers sur les bas-côtés des chaussées donnera-t-elle aux apiculteurs des
perspectives de développement et un nouvel avenir à la biodiversité ?
C’est ce que va tenter de démontrer le colloque du 26 janvier annoncé à grands renforts médiatiques,
organisé pour les députés à l’Assemblée Nationale par le responsable du Conseil Stratégique de
l’Industrie Chimique, également Président du groupe d’études sur les Fruits et Légumes de
l’Assemblée Nationale.
L’instigateur en est le «
Réseau biodiversité pour les abeilles
» dont le site internet a été créé par la
firme BASF, fabricant et distributeur de l’insecticide REGENT® utilisé en agriculture puis interdit pour
défaut d’évaluation par le Conseil d’Etat et dont on se rappelle les effets dévastateurs sur les insectes
pollinisateurs…
Plusieurs questions élémentaires viennent immédiatement à l’esprit à propos de ce projet :
-
Quel comportement adopteront les abeilles ?
Les abeilles butineront des deux côtés de la chaussée. Elles traverseront donc la route à tout
moment, pour butiner, ou pour retourner à leur ruche. Elles seront donc, inévitablement, massacrées
par le flux des véhicules dans les pare-brise et les calandres (comme le constatent les automobilistes
dans les zones cultivées en périodes de production apicole).
-
Où seront installés les ruchers ?
Les apiculteurs n’installeront leurs ruches ni sur la chaussée, ni sur les bas-côtés ! Les abeilles
devront donc traverser les surfaces qui les séparent de leur rucher pour atteindre le bord des routes.
Si ces surfaces, majoritaires, sont traitées, les quelques fleurs à proximité risquent de l’être aussi.
Par leur persistance dans les sols ou sous l'effet d’un simple coup de vent, les pesticides peuvent
contaminer les végétaux alentour, ainsi que les abeilles ou autres insectes qui les survolent et les
visitent.
-
Quel impact direct pourraient avoir ces fleurs sur l’alimentation des abeilles ?
Dans le cas où ces fleurs demeureraient indemnes de résidus toxiques, sachant qu’un million de
fleurs est nécessaire aux abeilles pour produire 1 Kg de miel, il est aisé de calculer que les quelques
surfaces disponibles en bordure de routes ne suffiront jamais à compenser les immenses parcelles
semées de graines enrobées ou pulvérisées de pesticides qui déciment les colonies depuis tant
d’années.
Si ces fleurs sont contaminées par les pesticides environnants, leur nectar et leur pollen contribueront
à contaminer les abeilles et/ou le couvain. Et ils pourraient être chargés, de plus, des multiples
molécules toxiques libérées par les gaz d’échappement des véhicules ! La qualité du miel et du pollen
pourrait donc être altérée et impropre à la consommation humaine…
-
Alors pourquoi un tel projet ?...
…/…
Créé sous l’impulsion des firmes agro-chimiques, constitué d’organisations agricoles (semenciers,
distributeurs, agriculteurs) et soutenu par plusieurs centaines de
partenaires, le «
Réseau
biodiversité pour les abeilles
» s’est structuré au fil des années. Il déploie sa communication tous
azimuts depuis les interdictions prononcées par le Conseil d’Etat en 2004 contre l’utilisation des
insecticides systémiques GAUCHO® (BAYER Cropscience)
et REGENT® (BASF Agro), qui ont
rendu publiques les graves carences d’évaluation de ces neurotoxiques utilisés à travers le monde et
leur extrême dangerosité, mettant en évidence la tragique réalité des pesticides et de leurs impacts.
Extermination des abeilles, pesticides et santé
Annonces média, création de sites internet, publication de livres ou articles étayés d’études
scientifiques financées par les multinationales… Depuis 2004, les abeilles n’ont cessé de faire parler
d’elles.
La stratégie de BASF passe même par l’organisation de congrès apicoles ! Et la promotion
du «
Réseau biodiversité pour les abeilles
» a pu se faire aussi dans le caddy des consommateurs,
grâce à une multinationale de l’industrie agro-alimentaire.
Trompe-l’oeil
Le nom que s’est donné ce réseau n’a pas été choisi au hasard, ni l’intitulé de son opération
marketing :
« Faisons une fleur aux abeilles »
… tout un programme ! En se positionnant en sauveur
des abeilles (après le massacre) à travers des suggestions en leur faveur, le «
Réseau biodiversité
pour les abeilles
» vise par tous les moyens à assainir l’image de l’agriculture chimique. Surtout, il
s’emploie à entretenir la confusion sur les causes très clairement identifiées du désastre mondial des
abeilles, avec un objectif prioritaire : camoufler, à tout prix, la responsabilité avérée des pesticides
agricoles dans le désastre mondial des insectes pollinisateurs non cibles.(*)
Lobbying
L’immense majorité des consommateurs revendique l’accès à des produits plus naturels, afin de
s’alimenter mieux et d’éviter peu à peu de devoir recourir à la médecine traditionnelle. Elle n’ignore
plus les répercussions des pesticides agro-alimentaires sur la santé…
Le «
Réseau biodiversité pour les abeilles
» tente donc de rassurer les consommateurs. Et il exerce
son action de lobbying auprès des décideurs pour retarder la réorientation des politiques agricoles
vers des alternatives durables, qui pourrait avoir des répercussions économiques fâcheuses non
seulement au plan industriel agro-chimique mais également sur le marché florissant du
médicament… autour de ces maladies dégénératives très répandues qui se multiplient et touchent les
individus de plus en plus jeunes, dont on a (aussi) identifié les causes sans décider pour autant de les
faire cesser.
Un désaveu public
Le «
Réseau biodiversité pour les abeilles
» n’a souhaité invité aucun des scientifiques spécialistes
de la toxicologie des pesticides sur les abeilles.
Son colloque du 26 janvier 2010 s’annonce comme la reconnaissance même du massacre organisé
des abeilles et de la biodiversité par la filière agro-chimique.
Aux élus et représentants ministériels
Terre d’Abeilles réaffirme que la seule et unique garantie de préservation durable de l’entomofaune
pollinisatrice consiste à mettre à sa disposition des fleurs exclusivement saines à butiner, c’est-à-dire
indemnes de pesticides - espèces sauvages ou cultivées, cela importe peu.
Nous incitons les représentants des ministères de l’Agriculture, de l’Ecologie, de la Santé et de la
Recherche à prendre connaissance du consensus scientifique présenté lors du Congrès International
APIMONDIA 2009 (*), pour mettre en œuvre, urgemment, des mesures cohérentes, réalistes et
sérieuses en faveur de la santé publique, de la biodiversité et des générations futures.
(*) c/f
www.sauvonslesabeilles.com
Disparition mondiale des abeilles / Consensus scientifique
Contact : Béatrice Robrolle Tél.02 54 28 68 63 / 06 77 40 16 51 E-mail:lamaisondesabeilles36@orange.fr
TERRE D’ABEILLES
®
(Association loi 1901, déclarée d’intérêt général)
www.sauvonslesabeilles.com
La Maison des Abeilles La Vallée Parc naturel régional de la Brenne 36300 INGRANDES (France)
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