en alternance

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• Publié par: usamalop
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Lorraine et le Lycée Professionnel Régional de Saulxures-sur- Moselotte, une formation en alternance qui débouche sur une qualification d’ouvrier polyvalent de scierie. Nous pre- nons des jeunes en immersion dans les scieries, nous présen- tons nos métiers aux collégiens, nous organisons des journées avec les professeurs d’enseignement général des collèges et nous favorisons l’apprentissage. Actuellement une dizaine de scieries accueillent des apprentis. Afi n de mieux appréhender leur environnement de travail, ces apprentis passent en observation sur tous les postes de la scierie. Ainsi, ils deviennent opérationnels dans le tri du bois. Le bois est un matériau particulier, il faut savoir le classer. Nos ré- sineux ont trouvé leur maître ! Ces jeunes apprentis qui aiment et respectent le bois, aimeront tout autant le métier. C’est aussi une forme d’alternance. Le travail en alternance est un formidable outil qu’il faut développer. Autrefois, les jeunes étaient pris en charge par les anciens. Aujourd’hui, il faut leur donner envie de ve- nir vers nous. Il nous faut communiquer plus encore, plus en amont.

François CUNY Président de la Chambre Patronale des Exploitants Forestiers et Scieurs Quels enjeux représente l’alternance pour votre secteur? Dans nos métiers, nous avons un réel problème de recrute- ment. Les jeunes ne sont pas assez informés par les nombreuses possibilités offertes par les scieries. L’image du fi lm « les grandes gueules » est dépassée, un jeune travaille aujourd’hui sur un pupitre avec une machine à commande numérique. Dans les scieries modernes, il n’y a quasiment plus de manutention. Le bois est un matériau noble, au toucher agréable. Comment communiquez–vous sur votre activité ? Nous nous efforçons désormais de communi- quer sur nos activités. Nous organisons depuis 7 ans avec la Région

par le partage d’expériences entre entreprises, universités et laboratoires. Les jeunes viennent-ils spontané- ment vers les métiers de l’indus- trie ? Notre profession développe depuis toujours d’im- portants efforts pour faire connaître aux jeunes nos métiers et les perspectives de carrière qu’ils leur réservent. En France, la métallurgie embauchera chaque an- née jusqu’en 2015 près de 100 000 salariés dont la plupart sont des jeunes sur des métiers moder- nes. Cela ouvre de vraies chances d’avenir. Pour faire connaître nos métiers, nous lançons chaque année en Lorraine plus de 50 partenariats entre des collégiens et des entreprises. Cette opération « jeunes-industrie » menée avec le sou- tien du Rectorat mobilise plus de 300 collégiens qui, à travers un projet édu- catif, vont à la découverte de l’industrie et des métiers de demain. Au vu de ces dernières années, nous observons un intérêt croissant des jeunes pour nos métiers de haute technologie mais aussi des enseignants qui découvrent un secteur industriel préparé à l’accueil des jeunes et à leur insertion durable dans l’entreprise avec des niveaux de salaire motivants dès le départ.

Jean-Claude RYLKO Président de l’UIMM (Union des Indus- tries et des Métiers de la Métallurgie) Lorraine Dans les métiers de la métallurgie, le travail en alternance semble s’imposer de fait ? En Lorraine, c’est la voie royale. L’UIMM promeut l’apprentissage depuis toujours ! Les jeunes de 16 à 25 ans sont formés aux métiers de l’Industrie et de la métallur- gie par le biais de l’alternance, au Centre de Formation d’Ap- prentis de l’Industrie (CFAI). C’est déjà l’excellence indus- trielle en apprentissage. Cen- tre pilote dans le domaine de la MECATRONIQUE à l’échelon national en 2007, le CFAI a pré- paré les meilleurs apprentis français aux 39e Olympiades des Métiers 2007, avec une mé- daille d’or en tournage et une 4éme place mondiale. Nous avons mis en place éga- lement avec ITII (Institut des Techniques d’Ingénieur de l’In- dustrie), une formation d’ingé- nieur par alternance, qui passe

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