la conduite du pois protéagineux en AB - La culture biologique du ...
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Laculturebiologique dupoisprotéagineux
En matière de fourniture en protéines en agriculture biologique, tandis que le pois dépassait péniblement 900 ha à la récolte 2001, la culture de la féverole et des associations céréales/protéagineux restent largement en tête avec respectivement plus de 6000 et 5000 ha, sur un total de plus de 1 14 000 ha de surfaces cultivées en protéagineux (source ONAB ). Il est vrai que l’apparition du champignon aphanomycès dans les parcelles du nord de la France et surtout la grande difficulté à maîtriser le développement des adventices ont conduit de nombreux agriculteurs à préférer la féverole au pois protéagineux.
Cependant, dans un contexte déficitaire en matières riches en protéines pour l’alimentation animale biologique, la culture d’une légumineuse telle que le pois protéagineux a des atouts : sa capacité à fixer l’azote et son intérêt dans la rotation, ses qualités nutritionnelles pour les porcs et les volailles et ses débouchés en alimentation animale en font une culture intéressante pour l’agriculture biologique. Reste à maîtriser le salissement et à limiter l’attaque des maladies … Un choix judicieux de la variété et de la parcelle, une conduite technique maîtrisée peuvent permettre de surmonter ces inconvénients.
Place dans la rotation, choix de la parcelle
Le pois protéagineux est une cul-commodant de sols à faibles fournitures d’azote. Des précédents comme les céréales conviennent mieux que des prai-ries ou d’autres légumineuses, dans un souci d’optimisation de l’utilisation de l’azote dans la rotation, bien que le choix du précédent soit relativement indifférent. Le pois constitue par contre un bon précé-dent pour les céréales, qui profitent du reli-quat azoté, en particulier le blé. Il est préférable d’éviter des sols battants, humides ou asphyxiants au profit de sols sains, profonds et non hydromorphes. Sachant qu’il s’agit d’une culture peu exi-geante en eau jusqu’au stade 5-6 feuilles mais dont les besoins augmentent ensuite rapidement, il convient d’éviter en condui-te non irriguée des sols trop séchants, sur-
tout lors d’étés secs. Enfin, les parcelles trop caillouteuses sont à proscrire, car entravant le passage et l’efficacité de la herse étrille et des outils de récolte (actions par contre facilitées par un bon nivelle-ment du sol). Sa sensibilité au salissement en culture pure implique de le réserver à des parcelles lais-sées relativement propres par le précédent.
En France, on distingue d’une part les varié-tés de pois à fleurs blanches dont les grains verts ou jaunes sont indemnes de tanins sous le termepois protéagineuxet, d’autre part, les variétés à fleurs colorées, dont les grains tâchés de brun/rouge contiennent des tanins sous le termepois fourragers (mono-tiges, pouvant atteindre plus de deux mètres, ils sont forcément cultivés avec un tuteur, des céréales le plus sou-vent). Cette fiche technique concerne uni-2 quement les pois protéagineux .
1 ONAB : Observatoire National de l’Agriculture Biologique 2 Voir les autres fiches Techn’ITAB “La culture biologique de la féverole” et “Les associations à base de triticale/pois fourrager en agriculture biologique”
g r a n d e sc u l t u r e s
En cas contraire, on lui préfèrera de la féverole ou une association céréales/protéagineux.
Enfin, on veillera à laisser au minimum 4 ans entre deux cultures de pois sur une même parcelle, afin de limiter le risque d’anthracnose.
Zones de cultures
Pois de printemps Possible sur toute la France.
Pois d’hiver (source UNIP-ITCF, essais conventionnels)
La principale différence entre variétés de pois d’hiver et de pois de printemps se situe au niveau de la résistance au froid. Les pois d’hiver sont à ce jour peu répandus, mais l’offre variétale évoluant, on peut envisa-ger la culture du pois protéagineux d’hiver dans une grande partie de la France.
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