La densité des maisons rurales en Belgique - article ; n°179 ; vol.32, pg 395-417
24 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La densité des maisons rurales en Belgique - article ; n°179 ; vol.32, pg 395-417

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
24 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Annales de Géographie - Année 1923 - Volume 32 - Numéro 179 - Pages 395-417
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 41
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Mme M.-A. Lefèvre
La densité des maisons rurales en Belgique
In: Annales de Géographie. 1923, t. 32, n°179. pp. 395-417.
Citer ce document / Cite this document :
Lefèvre M.-A. La densité des maisons rurales en Belgique. In: Annales de Géographie. 1923, t. 32, n°179. pp. 395-417.
doi : 10.3406/geo.1923.9796
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1923_num_32_179_9796DENSIT DES MAISONS RURALES EN BELGIQUE LA
CARTE PL VII
LE PRINCIPE UNE CARTE DE LA DENSIT DES MAISONS
Dans les traités généraux de géographie humaine comme dans les
monographies de géographie régionale étude géographique de la
maison pas été négligée Mais si on est plu chercher les motifs
de sa localisation et de son site décrire ses aspects divers décou
vrir les rapports existant entre elle et le milieu qui entoure on
cependant négligé presque complètement présent le côté quan
titatif du problème Au contraire ce point de vue quantitatif
constitué toujours un des chapitres essentiels des études géographiques
consacrées la population du globe
Quelles seraient les raisons de oubli singulier dans lequel est resté
le problème quantitatif de la maison Faut-il croire que seule étude
quantitative de la population réponde un besoin géographique Nous
nele pensons pas
Si les divers paysages de la terre que le géographe efforce de
décrire et expliquer se distinguent avant tout par les formes de
terrain et par les types de végétation dont les variétés créent les mul-
tiplee aspects de la nature on ne peut nier que la maison elle aussi ne
soitpftr sa quantité un trait important des spectacles terrestres Il
sufOt de songer aux diverses régions de la Belgique Peut-on imaginer
un coin de notre Flandre sans voir immédiatement se dessiner les
innombrables petites taches rouges des toits Ardenne évoque-t-ellc
pas les âpres solitudes presque désertes des bois et des tagnes P. La
maison est donc rien que par son abondance ou sa rareté un élément
Travail préparé au Séminaire de géographie régionale de université de
Louvain
Voir par ex EMM DB MAHTONNE Distribution géographique de la population
en Valachie Paris 1903 ROBBHT La densité de la population des Alpes fran
aises après le dénombrement de 19 Revue de Géographie Alpine 1920
5-124 avec cartes GALLOIS La répartition de la population dans le
Bassin delà Sarre et les régions environnantes Annales de eoqraphie XXVHl
1919 280-292 Carte pl XI FICKEUT Eine Volksiiichtekarte der Rhein
provinz nach der Gemarkungsmethode Mitteilungen 1920 p.159-
162) ainsi que de nombreuses études et cartes dans les Mitteilungen
Geographische Zeitschrift et particulier les Forschungen sur Deutschen
Landes- und Volkskunde 396 ANNALES DE OGRAPHIE
important de distinction régionale et par conséquent un fait éminem
ment géographique
Participant de étendue terrestre elle inscrit naturellement sur
la carte elle occupe une partie réelle de la surface du globe aussi
a-t-elle été choisie parfois comme symbole de occupation de la terre
par homme Ce sont notamment les bevolkerungsstatistiche
Grundkarten dont parle Heitner1 On en est ainsi arrivé faire
indirectement des cartes de maisons non pas envisagées en elles-
mêmes mais comme représentation de la population Ce est donc
pas une raison géographique qui explique oubli où sont restées les
études quantitatives de habitation
De ce que population et sont en connexion très étroite
beaucoup de géographes en ont conclu une carte quantitative de la
population devait être la réplique nécessaire et exacte du nombre de
ses habitations Nous ne savons pas ce que cette assertion rapide peut
avoir de vrai dans autres pays en tout cas elle est pas lustifiée
pour la Belgique Les chiffres donnés par les statistiques pour en
semble du pays sont concluants En 1900 le nombre des maisons
proprement dites élevait pour ensemble du royaume 1329504
ce nombre est élevé en 191 1536336 augmentation est donc de
206832 maisons soit de 1556 100 La population passé pendant
la même période de 6693548 7423784 soit une augmentation de
1091 100 On voit que dans ensemble du pays la progression des
maisons dépassé le développement de la population2
II est plus intéressant encore de comparer entre eux les chiffres
augmentation 100 de 1900 1910 de la population et des mai
sons dans les différentes provinces du pays
Augmentation Augmentation
100 100
des maisons de la population
de 1900 1910 de 1900 1910
Anvers ....... 2121 1885
Brabant 2033 1631
Flandre orientale .. 1117 856 occidentale 1121 877
Hainaut 1642 787
Liège ........ 1753 752
Limbourg ...... 1479 1449
Luxembourg ..... 927 548
Namur ....... 1108 4753
Dans les provinces du Hainaut et du Limbourg pour ne prendre
un exemple dans le tableau précédent le rapport entre le nombre
HBTTNBH Ueber bevölkerungsstatistische Grundkarlen mit eine Karte von
UHLIO Geographische Zeitschrift 1900 185-194)
StatisfiiJue de la Belgique Recensement général du tl décembre 1910
Bruxelles Weissenbruch 1916 163
Statistique de la lïelf/ique ouv eile 163 et 177 134 28 145 5,1
252 77 375 4,8
446 104 576 5,5
635 133 707 5,3
925 276 1328 4,9
1512 641 3 344 5,2
2 352 559 2 909 5,2 398 ANNALES DE GÉOGRAPHIE.
suffisamment démontré que, en ce qui concerne la Belgique, des cartes
quantitatives de l'habitation ne iont pas double emploi avec des
de la population : ces deux cartes ne sont, pas nécessairement le calque
l'une de l'autre. Les cartes de maisons sont sans contredit plus géogra
phiques que des cartes analogues de la population ; de plus, dans une
étude d'ensemble sur l'habitat d'un pays, la carte quantitative est
nécessaire, si l'on veut donner du phénomène un aperçu complet. Ces
raisons justifient le présent travail.
11. — JjA CONSTRUCTION DE LA CARTE.
Comme notre carte est, à notre connaissance, la première de son
espèce, il est nécessaire d'insister brièvement sur la méthode suivie
pour la dresser. Les communes ont servi de base à nos calculs dans
l'établissement d'une première carte. Pour chacune d'elles, la superficie
et le nombre de maisons nous étant donnés par les statist
iques, nous avons calculé la densité des habitations par km2. Ces
divisions communales, très anciennes pour la plupart, sont fondées,
plus souvent qu'on ne le croirait à première vue, sur des accidents
géographiques, et ne 'doivent pas, aux mêmes titres que des départe
ments, des provinces, des arrondissements, être regardées comme des
divisions administratives dans le sens tout artificiel du mot. En outre,
les communes de notre pays sont en général de très faible étendue, leur
rayon dépasse rarement 2 à 3 km. On peut donc les considérer comme
les vrais espaces limites du phénomène de la densité.
La densité des maisons des 2 659 communes étant connue, nous avons
reporté ces chiffres sur une carte au 1 : 320000.
II est effectué tous les dix ans un recensement général de la populat
ion de la Belgique par communes. Le dernier en date est celui de
1920. Nous avons pris cependant les données du relevé précédent, celui
de 1910. Voici pourquoi : l'état fixé en 1920 ne peut avoir pour notre
pays on ce qui concerne le nombre des maisons qu'une valeur purement
temporaire ; il fut effectué en effet à un moment où les destructions lais
sées par la guerre étaient encore nombreuses. Depuis lors, un mouve
ment vigoureux de reconstruction s'est manifesté dans toutes les régions
dévastées de la Belgique. En West-Flandre, par exemple, à l'époque
du dernier recensement, on ne comptait encore dans de nombreuses
communes que quelques misérables baraquements; aujourd'hui presque
toutes les maisons sont reconstruites. D'autre part, le nombre des
maisons u nouvelles » est, comme partout ailleurs, très restreint.
On peut dire, sans crainte de se tromper beaucoup, que le dévelop
pement normal de la construction s'est arrêté en août 1914, trois
ans et demi après le relevé de 1910; que celui-ci, par conséquent, doit DENSIT DES MAISONS RURALES EN BELGIQUE 399 LA
correspondre sensiblement état actuel en tout cas donner des résul
tats plus normaux que celui de 1920*
après les recensements belges toutes les constructions sont grou
pées en trois catégories
Les mai son proprement dites est-à

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents