Les conséquences du chômage sur la consommation - article ; n°1 ; vol.256, pg 43-57
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Description

Economie et statistique - Année 1992 - Volume 256 - Numéro 1 - Pages 43-57
Las consecuencias del desempleo sobre el consumo
La disminuciôn de los ingresos, ocasionada por el desempleo, es responsable, en promedio, de una baja de cerca de un cuarto del consumo de los hogares. Disponiendo de recursos initiales relativamente escasos, debido al desempleo, los hogares estân mâs expuestos a la pobreza en el medio obrero que en otros : parejas de desemplea- dos, personas aisladas sin empleo o desocupados de lar- ga duration de esta categorîa social, tienen un consumo que es dos veces mâs escaso que el de los hogares del mismo tipo no afectados por el para. La production domés- tica tiende, en algunos casos a substituirse a las compras de productos elaborados o de servicios exteriores. Sin embargo, la distribuciôn de gastos en los grandes rubros, no se halla afectada por estas reducciones de conjunto.
B nivel de los gastos corrientes no dépende solo de los ingresos. Los intégrantes de los hogares pueden tarbién re- currir a sus ahorros. Ahora bien, los mâs pudientes son los que mejor provecho sacan del patrimonio y se encuentran también en mejor situation para defender su consumo. En cambio, los mâs probes carecen de réservas. Cuanto mâs oscuro se présenta el porvenir en lo que atane al mercado laboral, mayor es su propension a permanecer parsimonio- sos. Cuando el perîodo de desempleo Ilega a su fin, los recursos con los cue pueden contar los hogares difieren considerablemente. A los empleos estables corresponde una mejora sensible mientras que a los empleos intermi- tentes corresponde una situaciôn financiera que difiere poco de la aquellos que permanecen aûn desocupado.
How Unemployment Affects Consumption
The reduction in income due to unemployment is responsible for household consumption dropping on average by nearly one-quarter. Manual employee households have relatively low initial resources, so unemployment exposes them more to poverty than it does other categories of household. Unemployed couples, isolated persons without employment and the long-term unemployed in this social category have a level of consumption that is half that of households of the same kind untouched by unemployment. Domestic production in some cases tends to be substituted for purchases of manufactured goods or external services. However, these overall reductions do not affect the breakdown of expenditure between the main expenditure categories.
The level of current expenditure does not depend on income alone. Households can draw on their savings. As the wealthiest households have more assets, they are in the best position to defend their consumption. It is the poorest who lack reserves. The more dismal labour market prospects are for them, the more they seem inclined to be parsimonious. When returning to the labour market, the future resources that households can hope for differ enormously : stable jobs promise a considerable improvement whilst intermittent jobs lead to a fairly similar financial situation to that experienced by those who remain unemployed.
Les conséquences du chômage sur la consommation
La diminution de revenu occasionnée par le chômage est responsable en moyenne d'une baisse de près d'un quart de la consommation des ménages. Disposant de ressources initiales relativement faibles, les ménages sont plus exposés par le chômage à la pauvreté dans le milieu ouvrier qu'ailleurs : couples de chômeurs, personnes isolées sans emploi ou chômeurs de longue durée de cette catégorie sociale ont une consommation deux fois plus faible que des ménages du même type non touchés par le chômage. La production domestique tend dans certains cas à se substituer aux achats de produits élaborés ou de services extérieurs ; mais la répartition des dépenses entre les grands postes n'est pas affectée par ces réductions d'ensemble.
Le niveau des dépenses courantes ne dépend pas seulement du revenu. Le ménage peut tirer sur son épargne. Or les plus aisés étant les mieux dotés par le patrimoine, ils sont en meilleure situation de défendre leur consommation. Les réserves manquent aux plus pauvres ; plus l'avenir que leur réserve le marché de l'emploi est sombre, plus ils semblent enclins à se montrer parcimonieux. A la sortie du chômage, les ressources futures que peuvent espérer les ménages diffèrent fortement : aux emplois stables, une amélioration sensible ; aux emplois intermittents, une situation financière peu différente de celle que connaissent ceux qui sont restés au chômage.
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1992
Nombre de lectures 57
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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