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Recherches sur le premier art khmer. - article ; n°1 ; vol.20, pg 99-120

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Arts asiatiques - Année 1969 - Volume 20 - Numéro 1 - Pages 99-12022 pagesSource : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.
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Publié par

Publié le

01 janvier 1969

Langue

Français

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Mireille Bénisti
Recherches sur le premier art khmer.
In: Arts asiatiques. Tome 20, 1969. pp. 99-120.
Citer ce document / Cite this document :
Bénisti Mireille. Recherches sur le premier art khmer. In: Arts asiatiques. Tome 20, 1969. pp. 99-120.
doi : 10.3406/arasi.1969.1010
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arasi_0004-3958_1969_num_20_1_1010RECHERCHES
SUR IE PREMIER ART KHNER
par Mireille BÉNISTI
II - "LA BANDE A CHATONS", CRITÈRE CHRONOLOGIQUE ?
Dans une étude relative aux rapports qui ont pu exister entre la décoration
architecturale du premier art khmer et la décoration architecturale indienne nous
avons été amenée à sélectionner un certain nombre de motifs, à les éprouver dans des
comparaisons entre spécimens des deux pays, à proposer le mode de cheminement
qui a pu les conduire de l'Inde au bassin du Mékong (1).
L'un de ces motifs nous est apparu comme offrant l'intérêt spécial d'avoir été
introduit dans le royaume khmer à un moment relativement tardif : on ne le voit
pas sur les monuments que tous les autres indices conduisent à considérer comme les
plus anciens.
Il s'agit de ce que nous avons dénommé « la bande à chatons ». C'est une bande
étroite, constituée par une suite alternée de ronds ou d'ovales et de quadrangles,
le plus souvent cernés par un double trait. Il semble que l'on voit, représentées dans
la pierre, de grosses gemmes enchâssées dans une monture métallique qui les sertit
et les réunit — en somme une parure orfévrie composée d'une suite de chatons.
Et, de fait, dans l'Inde on remarque, parmi les sculptures de l'époque Gupta,
des figurations de parures portant cet ornement. Nous en donnerons comme exemples
le serre-tête et le collier du mukhalinga de Bhûmarâ (fig. 1), le collier du Yaksa Pancika
d'Ajantâ II (2). Mais on peut faire une constatation intéressante : le motif passe déjà
— quoique discrètement — dans la pure décoration architecturale, par exemple à
Ajantâ XXI (3). Puis ce motif se répand largement. On le trouve sur des représenta-
(1) M. Bénisti, Rapports entre le premier art khmer et l'art indien, en cours de publication.
(2) M. Rapports..., op. cit., fig. 174.
(3) M. Bénisti, op. cit., fig. 172.

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