Vandermonde, la monnaie et la politique monétaire de la Révolution. - article ; n°1 ; vol.273, pg 254-264
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Description

Annales historiques de la Révolution française - Année 1988 - Volume 273 - Numéro 1 - Pages 254-264
During l'an III, the mathematician, A.T. Vandermonde taught the first course of political economy at the Ecole Normale; unfortunately it was not completed. Nevertherless, one can reconstruct his ideas concerning currency from various writings. The author describes the results of the assignat experiment as Vandermonde knew it in l'an III. Vandermonde contributed to the current of thought which challenged the quantitative theory explaining monetary depreciation. In his view the rising prices were due above all to a basic imbalance on the property market. A partisan of assignats, he was much against metalisme to which he opposed the advantages of paper currency and took up arguments that not gone unnoticed by the physiocrats. In his opinion, demand should be stimulated by lowering interest rates along with a growth of the supply of currency. This interpretation that could be called « keynsian » long before the term was coined provides an element of conceptualisation for the monetary policy of the Revolution which is too often treated in terms of improvisation and demagogy.
Le mathématicien A. T. Vandermonde a professé en l'an III à l'École Normale le premier cours d'économie politique, malheureusement inachevé. On peut toutefois reconstituer ses conceptions de la monnaie à partir de différents écrits. L'auteur rappelle le bilan de l'expérience de l'assignat, tel que Vandermonde pouvait en avoir connaissance en l'an III. Vandermonde s'inscrit dans le courant des auteurs qui constituent la théorie quantitative pour expliquer la dépréciation. Pour lui la hausse des prix vient avant tout d'un déséquilibre fondamental sur le marché des biens. Défenseur des assignats il affirme une conception très hostile au métallisme, auquel il oppose les bienfaits de la monnaie signe reprenant une argumentation que n'avaient pas méconnue les physiocrates. Pour lui il convient de stimuler la demande par la baisse des taux d'intérêt, liée à l'accroissement de l'offre de monnaie. Cette lecture que l'on peut dire « keynesienne » avant la lettre fournit un élément de théorisation de la politique monétaire de la Révolution, qu'on traite trop souvent en terme d'improvisation et de démagogie.
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1988
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Langue Français

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