William Hogarth, gravures et eaux-fortes. --
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i IOC R THE LIBRARY OF YORK U N IVERSITY Fonds Germain Bazin I M ->!,^M I I II HQ 3 9007 0268 0304 9 Fftecd 0CT2 9 1Q34 Date Due LES GRANDS GRAVEURS: WILLIAM HOGARTH /////////////./, , yûi/////Y/f. PORTRAIT DE [QGARTH Gravé par lui-: êm William Hogarth. La Toilette. Gravé par François La National Portrait Gallery pos- Simon Ravcnet l'aîné. Planche 4 sède la peinture originale du Marriage à la Mode. lix1745. Le Tribunal. lui. La pein- High Life1758. Le Goût dans le (1746). ture originale, avec le dessin lx. Gravure anonyme d'après retourné, autrefois dans les collec- Hogarth. La peinture originale, tions Cheney et Fairfax Murray, faite est dans la collectionen 1742, est aujourd'hui au Fitzwilliam de M. Fairfax Murray. Elle aurait Muséum, Cambridge été commandée par une certaine L'Arène des Combats de Coqs. Miss de Kensington,Edwardes, LIV désireuse de se venger des critiques1759. Les Temps présents. Planche 1. formulées sur l'originalité de ses lv. Premier état. Pitt, par une caricature des1762. costumes sur des échasses, habillé à la modes de L'homme repré-1742. Henry VIII, soufflant le lafemmesur feu. senterait Lord Portmore ; Lord Bute est représenté au centre gauche, Kitty Fisherde dirigeant le jet d'une pompe et La Marche à Finchley. Gravé par seringue fenêtres Pre-des d'une man- Luke Sullivan. 1750. lxi. WILLIAM HOGARTH " Acte III.mier état : inachevé. La peinture L' Opéra du Mendiant." originale au Foundling par William Blake.est Hospital. Gravé 1790.

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Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

i
IOC RTHE LIBRARY OF
YORK
U N IVERSITY
Fonds
Germain BazinI M ->!,^M I I II HQ
3 9007 0268 0304 9
Fftecd 0CT2 9 1Q34
Date DueLES GRANDS GRAVEURS: WILLIAM HOGARTH/////////////./, , yûi/////Y/f.
PORTRAIT DE [QGARTH Gravé par lui-: êm<
Lapeinture originale, de appartient à la National Gallery1745,BIBLIOGRAPHIE
Londres (dernières éditions,Trusler, Hogarth Moralised. 1768 1821,
J.
1841)1831, 1833,
Biographical Anecdotes of William Hogarth, and a Calalc eueNichols, John.
Nichols the publisher, George Steevens,of his Works (written by and
Londres (dernières éditions,others). 1781 1782, 1785)
Hogarth Illustrated. 2 vols. Londres (dernièasIreland, John. 1791
éditions, 1806, 1812)1793, 1798,
Graphie Illustrations of Hogarth. 2 vols. LondresSamuel. 1794 |
Thomas. Hogarth Restored. The whole works of Hogarth asCook,
re-engraved by Accompaniedoriginally published. Now T. C. with
Explanatory descriptions. Londres 1802Aneedotes . . . anei
of William Hogarth, from the Original Plates restored byThe Works
BiographicalHeath, to which are prenxed a Essay . . . andJames
of the Subjects of the Plates, by Nichols. PrintedExplanations John
Baklwin, Cradock, and by Nichols & Son. Londres 1822.for Joy, John
et Cradock, par WoodfallRéédition pour Baldwin G. (1835-37
Anecdotes of William Hogarth, written by himself,Nichols, John Bowyer.
with Essays on His Life and Genius, selected from W'alpole, Gilpin,
Ireland, Lamb, Philipps, and others. To which are added a Catalogue
J.
List of Paintings, Drawings, etc. Londresof his Prints, 1833
Augustus. William Hogarth. Londres 1866 (paru d'abordSala, George
dans le Cornhill Magazine, 1860)
F. William Hogarth. Gazette desFeuillet de Conches, Beaux-Arts,
XXV (1868), 185
reprodueed from OriginalThe Works of William Hogarth, the Engravings
Photographs and newly described (by Cosmo Monkhousein permanent
and Austin Dobson), with an Essay on the Genius and Character of
Hogarth, by Charles Lamb. Londres 1872
William Hogarth. Londres (nombreuses éditionsDobson, Austin. 1879
postérieures c'est l'œuvre maîtresse pour les critiques de Hogarth, la
;
bibliographie et le catalogue)
Bibliography of William Hogarth. CambridgeYVeitenkampf, Frank. A
1800WILLIAM HOGARTH
Richard Hogarth (maître d'école, mort en 171Fils de 8),
Londres le 10 novembreWilliam Hogarth est né à
Ellis Gamble,il fit son apprentissage chez
;1697
à l'enseigne de YAnge Doré, Cran-orfèvre et graveur
jeune hommebourne Street, Leicester Fields. Le
s'établit à son compte comme graveur en 1720
;
l'héraldique et l'illustra-exerça d'abord son art dans
Sirtion. En il épousa la fille du peintre James1729,
qui s'appelait en le jeuneThornhill, Jane ; 1734,
dans une maison surménage se fixa à Leicester Fields
l'écolel'emplacement de laquelle on a depuis installé
Tenison en l'artiste acheta unede l'archevêque
; 1749,
la plus grandemaison à Chisvvick où il passa dès lors
partie de l'été. En il fut nommé peintre1757,
Leicesterdu roi. Il mourut le 25 octobre à1764,
Fields, et fut enseveli à Chiswick.
" "Ï N rappelant de quelle manière j'ai toujours été impres-N me
Charles Lamb, je me suis1-^ sionné par ces gravures, écrivait
M -À souvent étonné de voir Hogarth traité de peintre comique,
faire rire. On ne sauraitdont le désir suprême fût de
des épisodes,certes nier sans paradoxe qu'il se dégage de son œuvre
haute gaîté mais de là à faire du rire la maîtressedes éléments de ;
d'un artiste qui a surtout pourfaculté, la préoccupation constante
il unbut de remuer en notre cœur les fibres les plus sérieuses, ay
saurait franchir sans méconnaître absolument sonabîme qu'on ne
par lui qu'on décoregénie. Il existe certaine suite de planches
parfois du nom de comédie ce sont de véritables et âpres satires :;
du Juvénal, du Timon d'Athènes.
à citer, continue Charles Lamb, la réponse d'un gentle-J'aime
demandait quel littérateur il mettait le plus haut. Ilman à qui on
' ' bien, aprèsrépondit : Shakespeare.' 'Et après ? 'Après ? Eh
Shakespeare, c'est Hogarth.' Ses dessins sont de la vraie
suggestifs comme des paroles onlittérature ils sont éloquents, ;;
regarde les dessins des autres ceux de Hogarth, on les lit.;
" Dans la plupart des traits satiriques du maître, dit toujours
flagellantLamb, on perçoit quelque chose de sain et de vigoureux,
les vices, les exorcisant comme fait l'eau bénite pour le mauvais
outre, les dessins de Hogarth ont le mérite de nousesprit. . . . En
5LES GRANDS GRAVEURS
faire connaître la figure humaine prise sur le vif dans le train-train
de la vie journalière ils nous rendent capables de découvrir toutes;
les nuances qui échappent au témoin superficiel de la grande comédie
qui se joue autour nous ilsde nous sauvent du mépris de la vie;
*..."ordinaire, du tœdium quotidianarumjormarum .
Dans ces lignes qui rendent si bien compte du caractère de
Hogarth, l'auteur apprécie l'homme, mais oublie un peu l'artiste
;
il fait surtout état de l'extrême richesse de pensée que contient la
moindre gravure du maître peut-être cependant a-t-il lieu
; y
d'admirer, au moins autant qu'une philosophie profonde, l'habileté
pénétrante avec laquelle il représente nos travers. Hogarth nous
parle de la discipline laquelle ilà avait soumis sa faculté d'observa-
tion, de l'entraînement auquel il s'est livré pour acquérir une
"mémoire technique," c'est-à-dire, retenant les particularités les
plus caractéristiques des choses vues de telle sorte que, les repassant
dans son esprit, il pût graduellement les combiner à sa guise et les
traduire par le crayon. Il n'a jamais beaucoup aimé ce qu'il appelait
"copier froidement" d'après nature, et parfois son inaptitude à cet
égard a fait douter de son talent de peintre des contemporains plus
académiques. N'était-il pas absolument dans son droit en faisant
jouer un rôle à sa mémoire dans l'art de rendre la nature afin que
cette imitation ne dégénérât pas en une simple copie ? De légers
croquis crayonnés laà hâte en pleine rue semblent avoir été les seuls
éléments dont il aidât son souvenir.
Peu de contemporains ont refusé l'admiration sonà talent de
satirique et de caricaturiste mais en général ils ont été sobres;
d'éloges à l'adresse de son exécution et surtout ils ont refusé de le
mettre au rang des peintres historiques et des portraitistes réputés
de son temps. Certes sa production est de valeur inégale, ce
qu'explique assez l'irrégularité de son éducation artistique mais ses
;
meilleurs portraits sont cependant dignes d'être comparés aux bonnes
e
peintures classiques du XVIII siècle. Ainsi par exemple le portrait
du peintre par lui-même, qui se, trouve à la National Gallery et
qui a été gravé de la propre main du maître {Frontispice), est de
facture aussi solide que n'importe quel portrait de Reynolds
;
et même dans d'autres portraits tels que sa SœurAnne (Mrs. Salter) et
les Six Domestiques, tous deux à la National Gallery, on remarque
une franchise de touche, une maîtrise dans le coloris et la lumière qui
anticipe sur les conquêtes des meilleurs portraitistes modernes.
* Charles Lamb, Essai sur le génie et le caractère de Hogarth, paru
d'abord dans le Reflrctor, n° III. 1811.
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