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59ème session de la CBI

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59ème session de la Commission baleinière internationale (28-31.05.2007)
1 sur 1
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/article_imprim.php3?id_article=50209
59ème session de la Commission baleinière internationale (du 28 au 31 mai 2007)
La 59ème réunion de la Commission baleinière internationale (CBI) s’est tenue aux Etats-Unis à Anchorage (Alaska), du 28 au 31 mai 2007. Elle s’est déroulée dans un bon esprit de coopération.
Les pays protecteurs, qui avaient momentanément perdu la majorité de la CBI à Saint-Christophe et Niévès en 2006, ont repris l’initiative en permettant l’adoption de plusieurs résolutions favorables à la conservation, notamment sur la condamnation du programme de chasse scientifique du Japon (JARPA), sur les relations entre la CBI et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), ou sur l’utilisation non létale des baleines. La France a co-parrainé chacune de ces résolutions.
La chasse aborigène de subsistance pratiquée par certaines populations, notamment en Alaska, a constitué le sujet majeur de la réunion d’Anchorage. Ce type de chasse obéit à une logique différente de la chasse commerciale. La CBI reconnaît cette catégorie de chasse, ce qui ne constitue en aucune manière un blanc-seing : les quotas de chasse octroyés aux populations concernées sont en effet soumis à des règles précises et à une méthode de calcul appropriée. Si les chasses des Esquimaux d’Alaska, des Tchouktches de Sibérie, ou de Saint-Vincent et les Grenadines, ne posent pas de problème au niveau scientifique, force est de constater que les données fournies par le Groenland (Danemark) sont très insuffisantes. Or la chasse aborigène du Groenland a été adoptée après quatre jours de longues négociations, à la majorité des ¾, c’est-à-dire avec les voix de pays protecteurs. La France, aux côtés de 10 autres pays (Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Grèce, Hongrie, Luxembourg, Monaco, Nouvelle-Zélande, République Tchèque) a voté contre cette mesure, estimant que les données fournies par le Danemark sont très lacunaires, comme le comité scientifique l’a répété à plusieurs reprises.
La chasse côtière revendiquée par le Japon n’a pu recevoir l’accord de la CBI. Le Japon a retiré sa demande, ne disposant pas de la majorité des trois-quarts nécessaire. La chasse côtière du Japon ne peut en effet être assimilée aux chasses aborigènes de subsistance, en raison de son aspect commercial.
La France a par ailleurs soutenu la proposition de sanctuaire baleinier soumis par le Brésil, l’Argentine et l’Afrique du Sud. Même si cette proposition n’a pas été adoptée par 75% des pays membres, près de 60% l’ont appuyée, démontrant l’intérêt pour cette mesure de conservation. De même, la France a rappelé son soutien au comité de conservation en présentant plusieurs études, dont deux sur l’observation touristique des baleines (« whale-watching ») en Méditerranée et dans le Pacifique, afin de montrer que cette activité non létale, bien encadrée, dispose d’un fort potentiel économique.
Enfin, la France se félicite de l’avancée significative de l’usage du français, ainsi que de l’espagnol pour la première fois cette année, au sein de la CBI, alors qu’un pays membre sur quatre est francophone. La traduction des certains documents importants et l’interprétation simultanée ont permis une meilleure participation des pays francophones et hispanophones.
12/12/2008 12:07
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