« Que ton aliment soit ton médicament. Hypocrate»
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3tnemacidém not t
seulement de quoi sont-ils malades ? Il écrit : les maladies aujourd’hui ne sont plus des maladies « naturelles » infectieuses d’hier, ce sont des maladies « chimiques », liées aux pesticides, à la pollution automobile, aux dioxines, aux métaux lourds, aux colorants, etc...
Dans leur livre « La société cancérigène. Lutte-t-on vraiment contre le cancer », Geneviève Barbier et Arnaud Farrachi montrent la corrélation entre le produit national brut (PNB) et le nombre de cancers. Ils écrivent :la croissance du mal est proportionnelle au taux d’industrialisation. Il y a concomitance entre une exposition professionnelle à des substances toxiques, des consommations
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4
Mode de vie, écologie et santé
quotidiennes défavorables à l’organisme et une ingestion involontaire et inconsciente de substances dangereuses présentes dans l’eau, l’air et la nourriture. La revue « Ecologie Sociale » du printemps 2004 pointe aussi du doigt le « marché » de la maladie et intitule l’un des chapitres : Cancer, ceux qui en vivent, ceux qui en meurent. De toute l’économie occidentale,le secteur pharmaceutique est le second en chiffre d’affaires et le premier en rentabilité. Les mêmes firmes transnationales concentrent l’agro-chimie, les pesticides, la production pharmaceutique et les OGM. Il y a une communauté d’intérêts comme pour l’alliance entre le pouvoir médical, le
consortium des vivisecteurs et celui de la chimie. Ces alliances d’intérêts ont la puissance d’empêcher le vote de certaines lois ou de créer de toute pièce une opinion favorable à quelque chose de néfaste. De l’aveu de la Commission Européenne, 99% du volume des produits chimiques n’ont jamais passé les tests nécessaires. 140 produits chimiques parmi les plus dangereux sont en cours d’étude... et sur le marché ! Le principe de précaution se change en simple exigence de recherche supplémentaire. L’industrie veut gérer les risques et non les supprimer. Après le retrait de plusieurs médicaments (Cholstat, Redux, Pocderal), le dernier en date, le VIOXX, est « exemplaire ». Mis sur le marché en
«
1999 aux USA et en France depuis 2000, le VIOXX était un anti-inflammatoire vedette. Rien qu’aux USA il fut prescrit à 20 millions de personnes avant d’être retiré du marché le 30 septembre 2004. Il était connu depuis 1992 que la matière active du VIOXX augmentait considérablement les risques d’attaque cardiaque. Mais plusieurs firmes voulurent néanmoins développer cette classe de produit, protégée par un brevet, qui permet de vendre 10 à 15 fois plus cher que des produits génériques analogues(ASPIRIN). Pour permettre la mise en marché, l’étude Vigor fut tronquée. Ceux qui exprimèrent des critiques furent intimidés, tel ce pharmacologue espagnol, contraint de corriger son article ou ce chercheur de l’université
Lactuelle crise de santé 
de Stanford, menacé de rupture de carrière. Dans la Basler Zeitung (17/02/05), Luzian Caspar de Washington termine son article en ces termes : « Il est difficile de calculer le nombre de décès liés au VIOXX, mais ils seraient des milliers ou des dizaines de milliers, en tout cas, davantage que les victimes des attentats du 11 septembre 2001 ». C’est le plus grand scandale public lié à la pharmacie depuis l’affaire Thalidomid. L’industrie pharmaceutique est davantage préoccupée par son chiffre d’affaires que par le bien-être public. Elle est parvenue à convaincre une majorité de personnes (aussi bien les malades que les bien portants !) de consommer des médicaments depuis la s’apparente à une crise de civilisation.»5
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