CHRONIQUE DE LA VIOLENCE POLITIQUE SOUS LA «TROIKA» - De janvier 2012 à décembre 2014

Mustapha El Haddad

Description

« A partir d’une chronologie détaillée des évènements et des réactions des principaux acteurs, nous avons essayé, d’une part, d’appréhender la nature et l’évolution de la violence et, d’autre part, de décrire le rôle des principaux acteurs. Une chronologie thématique complète ce travail en annexe… Nous estimons que le devoir de mémoire est un des prérequis pour toute réconciliation nationale. »Mustapha El Haddad, a démarré cette étude en février 2013, une semaine après l’assassinat de Chokri Belaïd. Les terribles attentats de 2015, l’ont décidé à partager ce travail. Il est ingénieur spécialiste des questions d’énergie. Au cours des vingt dernières années, il réalisa plusieurs études pour le compte d’institutions nationales et internationales.

Sujets

• Littérature Tunisienne
• Littérature tunisienne
• Anthologie
• Événement
• Troïka (homonymie)
• Chronique

Informations

• Publié par: Editions Arabesques
• Date de parution: 01 janvier 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9789938072525
• Langue: Français

Extrait

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Mustapha El Haddad CHRONIQUE DE LA VIOLENCE POLITIQUE SOUS LA « TROÏKA » De janvier 2012 à décembre 2014 Editions Arabesques 201 8

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Livre : Chronique de la violence politique sous la TROÏKA De janvier 2012 à décembre 2014 Auteur : Mustapha El Haddad Première édition Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés à l’éditeur : ARABESQUES EDITIONS ISBN : 978-9938-07-252-5 33, rue Lénine-Tunis 1000 www. editions-arabesques.tn E-mail : [e-mail]

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« Quant à vouloir s’imposer à ses concitoyens par la violence, c’est toujours chose odieuse même si l'on se donne pour but de réformer des abus » Salluste, Guerre de Jugurtha. III. Historiens romains, Gallimard, 1984, t.I. p. 670, d’après Philippe Braud dans « La violence politique : repères et problèmes »

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Abréviations, acronymes & sigles ALECSO : Arab Ligue’s Educational, Cultural and Scientific Organization ANC : Assemblée Nationale Constituante AQMI : Al Qaïda au Maghreb Islamique ARP : Assemblée des Représentants du Peuple BAT : Brigades Anti-Terroriste CPR : Congrès Pour la République DPAT : Direction de la Prévention Anti-Terroriste FIJ : Fédération Internationale des Journalistes FLAH : Faculté des Lettres des Arts et des Humanités HRHC : Human Rights High Commissioner HRW : Human Rights Watch ITUC : International Trade Union Confédération LPR : Ligue de Protection de la Révolution LTDH : Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme OMCT : Organisation Mondiale Contre la Torture RCD : Rassemblement Constitutionnel Démocratique RSF : Reporter Sans Frontière TAP : Tunis Afrique Presse UGTT : Union Générale Tunisienne du Travail UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, les Sciences et la Culture URAP : Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche UTICA : Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat WMC : Web Manager Center

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Introduction

La Tunisie subit depuis 2012 des évènements d’une rare violence, notamment les assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ainsi que les tueries de soldats au mont 1 Chaâmbi .

La présente chronique a pour objet de fournir aux lecteurs un recueil des principaux évènements et un début d’analyse de la violence politique exceptionnelle des premières années« post révolution».

Notre chronique se base sur des publications accessibles et collectées au jour le jour. Nous avons concentré notre analyse sur la période de janvier 2012 à décembre 2014.

Pour la définition de la violence, nous nous sommes référés à celle donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé dans son rapport mondial sur la violence. Un extrait de ce rapport est donné en annexe.

A partir d’une chronologie détaillée des évènements et des réactions des principaux acteurs, nous avons essayé, d’une part, d’appréhender la nature et l’évolution de la violence et, d’autre part, de décrire le rôle des principaux acteurs. Une chronologie thématique complète ce travail en annexe.

Cette analyse croisée des principaux évènements et, transversale, des principaux acteurs, nous a parfois amené à reprendre certains évènements ou certaines prises de position.

Ce travail n’a pas la prétention de couvrir toutes les questions en rapport avec la violence politique dont en particulier celles relatives à la violence symbolique, qui précède le passage à l’acte et qui prend des dimensions inquiétantes ces dernières années.

Nous estimons que le devoir de mémoire est néanmoins un des prérequis pour toute réconciliation nationale. 1 Trois attentats particulièrement violents ont été perpétrés en 2015, ceux du musée du Bardo, de la station balnéaire de Sousse et contre la garde présidentielle.

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