Mahamat Idriss Deby Itno - Du sauvetage du Mali à la stabilisation du Tchad

Bechir Hassan Oumar

Description

Les actions salvatrices du Général Mahamat Idriss Déby et ses hauts faits d’armes en faveur du Tchad ne datent pas de sa prise de pouvoir en avril 2021. En 2006 et 2007, lorsque les rebelles du Front Uni pour le Changement (FUC) de Mahamat Nour Abdelkerim et ceux de Mahamat Nouri lancent respectivement un raid sur la capitale tchadienne, il se porte volontaire en tant qu’élève-officier et participe victorieusement à ces combats. Aux côtés du Maréchal, c’est lui qui rompt l’encerclement à Massaguet, organise brillamment la défense du palais présidentiel à N’Djamena en 2008 et met en déroute les rebelles de Timan Erdimi à Am- Dam, à l’issue de la grande bataille de l’Est en mai 2009. Commandant adjoint des Forces Armées Tchadiennes en Intervention au Mali (FATIM), Mahamat Idriss Déby contribue significativement à la neutralisation des groupes terroristes au Nord-Mali et au sauvetage du pays en 2013. En avril 2021, à la tête d’une colonne, il disperse les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) de Mahamat Mahdi Ali en provenance de la Libye. De manière à éviter le chaos au Tchad suite au décès subit du Président Idriss Déby Itno et agissant en patriote, il accepte la proposition de ses collègues militaires de lui confier la présidence du Conseil Militaire de Transition, après le désistement du successeur constitutionnel. Après sa prise de pouvoir, le Président Mahamat Idriss Déby prend toutes les dispositions pour garantir la paix, la sécurité et l’ordre républicain et pose de nombreux actes salutaires.

Sujets

• Tchad
• Littérature Tchadienne

Informations

• Publié par: Toumai Editions
• Date de parution: 01 juillet 2022
• Nombre de lectures: 103
• EAN13: 9782376700371
• Langue: Français

Extrait

Mahamat Idriss Deby Itno Du sauvetage du Mali à la stabilisation du Tchad

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BECHIR HASSAN OUMAR

Mahamat Idriss Deby Itno Du sauvetage du Mali à la stabilisation du Tchad Éditions Toumaï L’éditeur de nouveaux talents

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Cet ouvrage publié aux Éditions Toumaï est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code de la Propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Toumaï Avenue Taïwan B.P :5451 N’Djaména-Tchad Tél : [phone] e-mail: [e-mail] ISBN : 978-2-37670-037-1 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Toumaï enjuillet 2022

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DÉDICACE

À Monsieur le Président de la République, le Général Mahamat Idriss Déby Itno, qui n'a pas refusé la proposition de sesfrères d’armeslui confier la de présidence du CMT pour éviter que notre pays ne sombre pas dans l'instabilité après à la mort subite du Maréchal du Tchad ; À Monsieur le Président du CNT, Dr Haroun Kabadi, qui a pris une décision salvatrice, en laissant la gestion de la transition aux militaires pour maintenir la paix dans notre pays. À mon oncle paternel, le Commandant Ali Moustapha ; À mon oncle maternel, feu Mahamat Abakar dit « Goni » qui, a donné sa vie pour la dignité de l'Armée tchadienne. À tous les martyrs de l'Armée Nationale Tchadienne, aux compagnons du Président Mahamat Idriss Déby Itno ainsi qu'au peuple malien qui a bénéficié de son héroïsme.

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REMERCIEMENTS

Mes remerciements vont àl’endroit de toutes et tous ceux qui m’ontsoutenu moralement, financièrement et matériellement.

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AVANT-PROPOS

Mahamat Idriss Déby est né le 4 avril 1984 à N’Djamenaquand son père était le chef d’État-major des forces armées, sous la présidence d’Hissène Habré. Il a été élevé par sa défunte grand- mère dès l’âge de huitans, d’où son surnom « Kaka »,(grand- mère en arabe dialectal tchadien). Elle a joué un rôle capital dans son éducation. Il a fait ses études au Lycée français Montaigne de N’Djamena, avant de passer le bac littéraire à Abéché en 2004. «J’aitoujours eu pour vocation de devenir officier, c’est pour cela que mon père m’a envoyé en classe préparatoire au lycée militaire d’Aix-en-Provence, en France, où je suis resté deux ans,jusqu’à mi-2006. De retour à N’Djamena, je me suis inscrit au GMIA, le Groupement militaire interarmées, qui est notre école de formation d’officiers.J’y suis resté un an, avant d’intégrer l’armée d’active», avait-il martelé aux journalistes de Jeune Afrique.

Dès son retour au pays, son père le fait affecter à la Direction générale des services de sécurité des institutions de l'État (DGSSIE), la garde républicaine, en tant que commandant adjoint du groupement d’infanterie.première expérience au Sa combat a eu lieu en avril 2006 lorsque les Forces du Front Uni pour le Changement (FUC) de Mahamat Nour Abdelkerim lancent un raid sur la capitale du Tchad. Entre-temps, il est promu au grade de commandant. Mais ses hauts faits remontent au début de l’année 2007, face aux rebelles de Mahamat Nouri, lors du combat victorieux de Djierna àl’Est du Tchad, à la frontière avec le Soudan. «Je m’étais porté volontaire en tant qu’élève officier et je conduisais un 4×4 équipé d’une mitrailleuse », confia-t-il au journal Jeune Afrique.

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«En février 2008, j’étais aux côtés du Maréchal lorsqu’il a rompu l’encerclement à Massaguet et organisé la défense du palais, à N’Djamena. En mai 2009, j’étais à nouveau sur le front en tant que commandant d’un régiment blindé lorsque nous avons mis en déroute les rebelles de Timan Erdimi à Am-Dam, à l’issue de la dernière grande bataille de l’Est», poursuit-il. Ensuite, il reçoit en 2010, au sein de la DGSSIE, le commandement de l'escadron blindé et des gardes du corps. En 2012, il est nommé à la tête du groupement numéro 1 de la DGSSIE (sur trois groupements), chargé de la sécurité du palais présidentiel, un poste qui démontre la confiance qui lui est accordée.

En 2009, alors qu'il est âgé de 25 ans, Mahamat Idriss Déby est nommé général de brigade et a participé à la bataille victorieuse d’Am-Dam contre une coalition rebelle, menée par Timan Erdimi, àl’est du Tchad. Aux côtés des Français en 2013 dans le nord du Mali, il a joué un rôle très important pour la sécurisation de la sous-région car,c’est au cours de la même année (2013) que ce général quatre étoiles, va se distinguer. Sa nomination au poste de commandant, en second, des Forces Armées Tchadiennes en Intervention au Mali (FATIM), lui a permis de marquer les esprits. Celui qui a côtoyé les forces françaises et occidentales au Sahel, apparaissait déjà comme un interlocuteur crédible aux yeux de la communauté internationale.

Les FATIM étaient commandées par le général Oumar Bikomo, mais Mahamat Déby en était le chef officieux car, c'est lui qui avait dirigé tous les combats. Il participa notamment à la bataille du Tigharghâr. Certes, il est le benjamin des généraux tchadiens et était moins connu car il est très discret maisl’homme est toujours disponible pour la défense de son pays y compris la sécurisation de la sous-région.C’est pourquoi, son père a

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