L'oiseau chante après la tempête

Christian Lecuru

Description

"Ce récit est l'histoire de ma vie. Enfant né de mère inconnue et d'un père incestueux, mon enfance s'est déroulée bizarrement. Elevé par une brave femme que j'appelle avec respect "ma grand-mère", c'est elle qui m'a fait ce que je suis; tout ce qui est beau en moi, elle me l'a inculqué. Je n'ai pas fait que du bien dans ma vie; tout ce qui est moche en moi me vient d'ailleurs. Drôle de vie, mais je l'aime."

Sujets

• Littérature
• Autobiographie
• Récit
• Témoignage

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 juin 2012
• Nombre de lectures: 122
• EAN13: 9782296493681
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

L’oiseau chante après la tempête

Une vie

Graveurs de mémoire

Maria do Sameiro deCARVALHO-MARCHAND,A la
recherche de mes racines. L’histoire d’une famille portugaise
e
de la fin du XVIsiècle à nos jours, 2012.
Robert LOPEZ,Le bonheur perdu des exclus. 1962: les
conditions désastreuses de l’exode des pieds-noirs et des harkis,
2012.
Pierre NELSON,Une si douce enfance, Souvenirs d’un enfant à
Bergen-Belsen, (1942-1945),2012.
Jean SAUVY,Douze aventures qui ont forgé mon caractère,
2012.
Réginald MOREELS,Médecin, un autre monde, 2012.
Marie-Thé LACLAVERIE,Marie de mon enfance, 2012.
GeorgetteGABORIT RIBERO,Fille d’immigrée. Notes et
souvenirs,2012.
Moulou MENGUISTE ABWORKEetCatherine
LEENHARDT,La petite-fille du grazmach a disparu, 2012
GérardCHABENAT,Marhaba. Parages intranquilles, 2012.
Alouisa PIERRON,Une vie de traverse. Souvenirs truculents
d’uneGitane rebelle, 2012.
Maurice STROUN,"Mon cher collègue, je ne serai pas
recteur". Une aventure dans le monde de l’Université et de la
recherche scientifique, 2012.
NadineBERKOWITZ,Les tribulations d’une Parisienne, 2012.
René NAVARRE,François-Marie PONS,Fantômas c’était
moi,2012.
e
GilbertCARRÈRE,Mémoires d’un préfet.Àla traverse duXX
siècle, 2012.
FrançoisDELPEUCH,Chronique édilique, 2012.
Jean MichelCANTACUZÈNE,Une vie en Roumanie.De la
BelleEpoque à la République populaire. 1899-1960, 2011.
ClaudeDIAZ,Demain tu pars enFrance.Du ravin béni-safien
au gros caillou lyonnais, 2011.
Jacques QUEYREL,Un receveur des Postes durant les trente
glorieuses,2011.
BenoîtGRISON,Montagnes… ma passion, Lettres et
témoignages rassemblés par son père, 2011.
Henri Louis ORAIN,AvecChristiane, 68 ans de bonheur,
2011.

Christian LECURU

L’oiseau chante après la tempête

Une vie

Récit de vie

Période 1946-1965

L’Harmattan

© L'Harmattan, 2012
5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
[e-mail]
[e-mail]

ISBN : 978-2-296-99390-7
EAN : 9782296993907

À ma grand’mère

Pour Marie-José, ma muse,
Avec toute mon affection.

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En achetant ce bouquin vous faites une bonne action, en plus
de passer un bon moment en le lisant :
Je citeabondamment mon poteCOLUCHEdans cet
ouvrage et je m’engage à reverserauxRestos duyune somme
égale à ce que j’empoche pour lavente d’un exemplaire sur
dix…Et tant pis pour la Rollex !
J’estime que cette œuvre mérite bien ce petit effort de ma
part, nous n’en ferons jamaisassez pour lasoutenir car
malheureusement "Toutaugmente !Même et surtout la
misère !"

Christian L.

:bKR ~

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« IL Y AFORT LONGTEMPS… »
UNCONTE DE FEE?
NON !
TOUSCOMPTESFAITS
CELAN’EST PAS SI MARRANT !

Christian L.

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" On ne choisit pas sa destiné, c’est elle qui nous choisit ! "
Ce récit est une histoire vraie, toute ressemblanceavec des
personnages, des événementsayant existés ne peut être fortuite.
C’est l’histoire de mavie, de celles d’hommes et de femmes,
d’amis, rencontrés sur le chemin, de mafamille, dans cette
France où normalement, il refaisait bon vivre justeaprès la
guerre.
Enfant né de mère inconnue et d’un père incestueux, mon
enfance s’est déroulée bizarrement, comme si celaétait voulu,
pour ne pasavoir à me donner d’explication sur manaissance.
Elevé par une brave femme que j’appelleavec respect " ma
grand-mère "dans ce livre,J’aà li poussé "atendre ",dans un
cocon de tendresse, peut-être, devrais-je dire dans un coron de
tendresse !
Je suis né dans une petite ville minière, prospèreavant
l’arrivéeau pouvoir deGiscard d’Estaing (Né àCoblence,
Allemagne, en mil neuf cent vingt six.), et comptant treize
verreriesau début du vingtième siècle.Tout celan’existe plus,
pas plus que l’industrie métallurgique qu’il s’est empressé de
braderavec désinvolture.
Les verreries produisent dans des pays où les travailleurs
sont exploités et survivent misérablement, sous le joug de
quelques dictateursaux dents longues.
Quantaux mines, et pour les mêmes raisons, les requins de
lafinance et des grands lobbys industriels, (Leurs propriétaires)
les ont fermées, ils ont comblé les galeries en y laissant du
matériel coûteux et performant, puis ils ont dynamité les
chevalets et les installations de surface, rempli les puits de
béton sur plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur et renvoyé
les mineurs finir dans lamisère.

Les mineurs savent très bien que dans certaines mines, il
reste encore du charbon en quantité.A?lors pourquoiPour
qui ?
Même si mon cursus sembleatypiqueau lecteur, ma
jeunesse est à l’image de celles qu’ont vécues les enfants des
familles sans père, ceux des veuves de mineurs, et celaétait très
courant.
Dans mon récit, je n’évoque pas les décès de ces hommes
encore très jeunes, parce que là n’est pas le sujet, mais sachez
que pendant ces vingtans là, beaucoup de ces petits " crétins "
dont je parle ici ont perdu un père ou un oncle, un frère, un
cousin, quelqu’un qu’ilsaimaient si fort : unmineur.
Le confort de beaucoup d’entre nous dépendait de ces gens
là et je ne les oublie pas, pour lesavoir bien connus et je pense
à euxavec beaucoup de reconnaissance et de respect.
Malgré tout celaou grâce à tout cela, c’est selon, (Là, il faut
suivre !)J’ai survécu à majeunesse et à un viol, mais j’ai eu la
chance inouïe d’avoir ma… grand-mère !
Quelqu’une dont le courage et l’abnégation vont vous
surprendre, mais moi, je retiens en premier lieu tout cetamour
dont elle m’aentouré à chaque seconde de mavie et cette
disponibilité, cette serviabilité et ces qualités de cœur qu’elle
savait dispenserautour d’elle sans compter.
Mais peut-être était-elle imprégnée de cette loi, cet esprit des
corons qui veulent qu’on ne laisse personne derrière, dans la
misère, seul ; toujours à l’écoute de lamoindre détresse pour y
répondre dans l’instant : lasolidarité, çaexistait à cette époque.
Magrand-mère m’afait ce que je suis, tout ce qui est beau
en moi, c’estElle qui me l’ainculqué.Elle ne m’apas battu,
rudoyé, engueulé, pour un oui pour un non,Elle m’alaissé
pousser en me ramenant juste dans le droit chemin lorsque cela
était nécessaire, en me tenant par le cœur.Lorsque l’on est
élevé comme cela, je pense qu’on le trouve seul et sans
explication… le droit chemin.
Je n’ai pas fait que du bien dans mavie, tout ce qui est
moche en moi me vient d’ailleurs, peut-être que ce récitaiderait
un psychiatre honnête, normal, pas imbu de préjugés, conscient
de ne disposer que de bases balbutiantes dans les sciences

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humaines (s’il en existe) à me donner des réponses à mes
interrogations et à guérir mes blessures qui perdurent encore
aujourd’hui, malgré tout l’amour que sait me donner mapetite
femme chérie, mon petit jardin secret d’éden.
Drôle de vie, mais je l’aime !
" La plupart des gens vivent dans l’espoir du meilleur, moi,
je ne crains pas le pire ! "
C’est l’histoire d’un gamin qui enachié, passé des moments
bien douloureux, subi un viol par celui qu’ilaurait dû prendre
en exemple, s’il enavait été un !Et un vrai père…
Mais quiasu profiter de tous les bons moments que lavie
lui offrait sans jamais sombrer, en bon épicurienavant l’heure !
Hédoniste toujours…
Alors que je commençais matroisième, sur lapage de garde
de mon cahier de philo, j’avais écrit ces quelques mots :
" Je viens de très loin,
J’ai fait tout ce chemin jusqu’ici.
Si c’était pour aller nulle part,
Pourquoi la vie se serait-elle donné tout ce mal ? "
C’est l’histoire d’un gamin qui, de part son éducation et son
équilibre,asu encaisser les épreuves de lavie, sans développer
inutilement de lahaine, sans se camer,