Migrations et mobilités internationales
148 pages
Français

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Migrations et mobilités internationales , livre ebook

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Description

Un bon nombre d'étudiants saisissent l'aubaine de dispositifs favorisant les mobilités, tel celui bien connu sous le nom d'Erasmus. Ainsi, ce numéro d'Agora consacre son dossier aux migrations et mobilités internationales. Pour ces étudiants, ces programmes permettent-ils de s'affranchir du groupe des pairs et accessoirement de la famille ? Ces étudiants sont-ils à la recherche d'eux mêmes ? C'est à diverses expériences, notamment à ces questions, qu'invitent les articles de ce dossier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2009
Nombre de lectures 49
EAN13 9782336265971
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Migrations et mobilités internationales
AGORA DEBATS/JEUNESSES N° 50 – 4E TRIMESTRE 2008

Alain Vilbrod
Henri Eckert
9782296093904
Du nouveau pour les lecteurs d’ Agora !
À partir du prochain numéro (le numéro 51), Agora fait « peau neuve », avec une nouvelle maquette que nous avons voulue attrayante, jeune, lumineuse, et une rubrique « Actualité » repensée.
Par ailleurs, va se mettre en place un nouveau rythme de parution avec trois numéros par an. Le prix de l’abonnement passera à 42 euros pour l’année (frais de port compris), le prix à l’unité à 14 euros (frais de port non compris).
Le numéro 51 inaugurera l’année 2009 pour les nouveaux abonnés.
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Sommaire
Page de titre Page de Copyright Du nouveau pour les lecteurs d’ Agora ! LA PARTICIPATION POLITIQUE DES JEUNES ALLEMANDS DEPUIS LA RÉUNIFICATION MIGRATIONS ET MOBILITÉS INTERNATIONALES
LA MOBILITÉ DES JEUNES RÉUNIONNAIS LE VSI : - UN VOLONTAIRE À PART ? SVE : MOBILITÉ ET CONSTRUCTION DE SOI VERS UN ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EUROPÉEN CONCURRENTIEL ? EXPÉRIENCES DE MOBILITÉ ÉTUDIANTE ET CONSTRUCTION DE SOI POUR EN SAVOIR PLUS - Office franco-allemand pour la jeunesse Mobilité internationale des jeunes et reconnaissance de l’éducation non formelle VALEURS ET ENGAGEMENT DANS LES ÉTUDES SUPÉRIEURES AU QUÉBEC
ACTUALITÉ
COMPTES RENDUS DE LECTURE PARUTIONS - Sélection par Apolline de Lassus, INJEP AGENDA - Sélection par Apolline de Lassus, INJEP VEILLE INFORMATIVE - Recherche / Études / Formations Rapports officiels - Sélection de rapports publics récents présentés par Isabelle Fiévet, INJEP Sur le web - Sélection sur Internet présentée par Lucien Margoulet
V.O. AGORA DÉBATS/JEUNESSES
LA PARTICIPATION POLITIQUE DES JEUNES ALLEMANDS DEPUIS LA RÉUNIFICATION
La Jugendsurvey, enquête longitudinale menée par le Deutsches Jugendinstitut (DJI), permet de mieux connaître l’évolution du rapport des jeunes Allemands à la politique et aux institutions. Son exploitation conduit à relativiser et nuancer le discours sur leur désintérêt pour la politique et l’engagement. Si on observe en effet une baisse de la participation des jeunes aux activités de certaines structures traditionnelles, leur aspiration fondamentale à s’engager reste manifeste, même si le plus souvent cela ne se produit qu’au cours d’activités ponctuelles.
Wolfgang Gaiser Johann de Rijke Chercheurs au Deutsches Jugendinstitut (DJI – Institut allemand de recherches sur la jeunesse), Munich ( www.dji.de ) DJI – Nockherstr. 2 – 81541 Munich (Allemagne)

L’enquête Jeunesse du DJI a cette particularité qu’avec ses questionnaires identiques portant sur une large base empirique, elle peut décrire longitudinalement et analyser finement le rapport des adolescents et des jeunes adultes à la démocratie, à la politique et aux institutions, ainsi que leur participation civile et sociale à diverses étapes de la réunification allemande. Elle révèle de nombreux clivages entre les jeunes ayant vécu leur enfance, voire leur jeunesse pour les enquêtés de la première vague, à l’Est ou à l’Ouest. Lors des deux premières vagues de l’enquête (1992 et 1997), environ 7000 Allemands de 16 à 29 ans (Ouest : environ 4500 ; Est : environ 2500) ont été interrogés. La troisième vague (2003) porte quant à elle sur 9100 jeunes âgés de 12 à 29 ans ayant ou n’ayant pas la nationalité allemande (Ouest : environ 6300 ; Est : environ 2800).

INTRODUCTION
La question de la participation des jeunes joue un rôle central dans le débat public sur le développement de la société civile. Les principaux concepts liés à cette question sont ceux de la mobilisation citoyenne, de la participation à la vie politique et du travail bénévole. Notons qu’en 1997, l’assemblée générale des Nations unies a proclamé l’année 2001 Année internationale des bénévoles.
Les sondages Eurobaromètre 2001 et 2007 sur les jeunes européens, le Livre blanc de la Commission européenne sur les politiques européennes de jeunesse ainsi que les conclusions rendues le 25 novembre 2003 lors de la conférence des ministres européens responsables de la jeunesse, suivant les recommandations du Livre blanc, s’accordent pour faire de la participation un enjeu crucial. Mais l’ambivalence des fonctions d’intégration et de soutien des institutions publiques et le contrôle toujours plus poussé exercé par les institutions étatiques demeurent néanmoins inchangés.
Le débat relatif à la participation des jeunes doit être mis en rapport non seulement avec la question de l’insertion sociale de la génération montante, mais également avec celle des processus de désintégration des trois principaux modes d’insertion sociale que constituent le système d’État-providence, le marché du travail et les institutions démocratiques 1 . Car de ces questions découlent d’autres problèmes : pour commencer, celui des transformations subies par un système d’État-providence qui évolue dans le sens du développement d’un modèle social pluriel ; ensuite, celui de la dérégulation du marché du travail ; et pour finir, celui des transformations structurelles d’une démocratie à visée participative. Pour les jeunes, toutes ces transformations constituent de multiples défis à relever. Il ne s’agit plus seulement pour eux d’être capables d’affronter avec succès les étapes qui jalonnent traditionnellement leur cheminement vers l’accès à l’indépendance économique et socioculturelle. De nos jours, les jeunes doivent faire face à des conditions sociales mouvantes tout au long de leur transition vers l’âge adulte, ce qui les confronte à une demande toujours plus forte de flexibilité sur le marché du travail, à l’individualisation du système de protection sociale et à une exigence d’activité croissante dans la participation au processus démocratique. La présente contribution se centrera sur la sphère de la participation politique. En cela, nous entendons une participation politique qui s’étend de la simple appartenance à des organisations associatives ou de la simple participation à des activités de groupes informels à la participation aux mobilisations politiques (manifestations, pétitions).

FORMES ET CONTENUS DE LA PARTICIPATION SOCIALE ET POLITIQUE : TERMINOLOGIE ET DÉFINITIONS
Le débat qui entoure les questions de travail bénévole et volontaire et d’engagement civil et citoyen illustre bien la nécessité de recourir à des définitions claires de ces activités que l’on peut considérer comme de la participation politique et sociale 2 . C’est pourquoi nous nous efforcerons de fournir ici une définition précise des termes de participation politique et sociale, en nous concentrant d’une part sur les formes d’organisation auxquelles ces termes se réfèrent et d’autre part sur les contenus.
En ce qui concerne les formes d’organisation, on peut distinguer trois groupes différents : clubs, associations ou organisations traditionnels ; groupes informels ; et pour finir, activités temporaires liées à des circonstances ponctuelles. Ces groupes se caractérisent donc par un degré décroissant d’organisation formelle et, du point de vue des participants, par un engagement moins normatif et moins durable.
Pour ce qui est des contenus, les objectifs politiques au sens le plus étroit du terme peuvent être distingués des objectifs ou des intérêts des groupes sociaux et, enfin, des intérêts particuliers et non politiques des individus. Ces contenus se caractérisent donc par une généralisation décroissante des objectifs et des intérêts.
La première forme d’organisation appartient au champ institutionnalisé du « système intermédiaire » que constituent les grandes organisations et associations traditionnelles. Ces organisations sont considérées comme des institutions au sein desquelles les intérêts sont clairement affichés ; elles sont structurées autour de fonctions particulières et se présentent comme des organisations fondées sur l’adhésion. Ici, l’adhésion tout comme la participation des membres sont de nature durable ; les notions de loyauté et de relations utiles y sont fortes. Un premier groupe est celui des partis politiques officiellement reconnus ; un second se compose de grandes organisations représentant les intérêts sociaux de groupes tels que les syndicats, les associations professionnelles ou groupements commerciaux, les associations d’aide sociale, etc. Enfin, cette forme d’organisation inclut également des clubs ou des associations aux intérêts et aux objectifs davant

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