Citoyen, quelle langue parles-tu? Je parle Algérien!
232 pages
Français

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Citoyen, quelle langue parles-tu? Je parle Algérien! , livre ebook

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Description

Après un brossage du tableau général, du désordre linguistique qui sévit en Algérie, et de son influence sur les relations intercommunautaires, je propose au lecteur, une solution linguistique adéquate et sur mesure ; qui conviendra à l’Algérie en tant que leader des pays du Maghreb, et chef de file des pays méditerranéens. Cela permettra ainsi, une cohabitation sereine entre tous les citoyens, et une harmonie relationnelle entre toutes les franges de la société.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 24
EAN13 9789947872857
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0038€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Citoyen,
quelle langue
parles-tu ?
Je parle Algérien !Omar Houache
Citoyen,
quelle langue
parles-tu ?
Je parle Algérien !
ÉDITIONS SÉDIA
ALGER© Éditions Sédia, 2015. Tous droits réservés.
ISBN : 978-9947-872-85-7Dédicace
Je dédie cet ouvrage, à tous les citoyens qui parlent la langue de
leurs parents. Celle avec laquelle leur mère leur demande dès leur
naissance, s’ils veulent encore plus de lait. Ceux qui n’obligent pas
leurs voisins à parler leur langue. Ceux enfn, qui considèrent que
l’unité entre les citoyens algériens réside dans le fait de parler le
même langage, pas la même langue.Introduction
« On demande volontiers au polyglotte : « En quelle langue pensez-vous ? » Je
lui poserai plutôt cette question : « En quelle langue souffrez-vous ?  » Celle-là,
c’est la vraie, la maternelle. »
Georges Duhamel
L’unité nationale entre les citoyens algériens, appliquée au
contexte linguistique, les prédisposera à vivre ensemble, comme une
vraie famille sous un même toit, et à parler le même langage – Je
1dis bien le même langage, pas la même langue – Ceci nous incitera
donc, à rechercher le moyen qui permettra à tous les citoyens de
communiquer entre eux de la même manière en harmonie ; sans
toutefois mettre de côté leur langue maternelle ; celle que parlaient
leurs propres parents .
Mon objectif dans cet ouvrage, c’est de soulever et de tenter de
traiter un problème qui perdure depuis plus d’un demi-siècle, et dont
les conséquences se répercutent sur le développement économique
et la prospérité de l’Algérie. La structure sociale, l’éducation, le
tourisme, le commerce, les relations internationales et beaucoup
d’autres secteurs, sont largement affectés par cette situation
d’instabilité et de désordre linguistique. L’harmonie des relations
entre les citoyens, et par extension, entre certains groupes sociaux, en
est largement touchée, et se dégrade de plus en plus. Avec le temps, des
discordances se développent entre ces communautés ; ainsi que chez
des citoyens vivant dans une même ville, dans un même quartier, ou
dans une même famille. Ce phénomène se traduit par un régionalisme
croissant, qui gangrène la solidarité et la culture d’antan.
8Introduction
Avant de me lancer dans le vif de cette introduction, je voudrais
comme à l’accoutumée, essayer de mettre à l’aise mon lecteur ;
pour lui permettre, tout au long de cette étude, de comprendre
correctement mon analyse et mon point de vue ; sans que son amour
propre ne soit touché, et le pousse à mettre cet ouvrage de côté. Mon
but principal c’est de trouver avec l’aide du lecteur et ceux qui auront
parcouru ce livre jusqu’à sa table des matières, la voie qui permettra
à chaque citoyen d’entretenir une relation fraternelle avec l’autre ;
sans considérer que cet «autre» est un ennemi. Pour mener à bon port
cette analyse, je commencerai par poser certains principes de base,
que je tâcherai de respecter au meilleur de moi-même :
En premier lieu, je m’adresse à tous les habitants de l’Algérie,
avec toutes les ethnies et les peuplades qui la composent, sans
faire aucune distinction entre telle ou telle catégorie de citoyens ou
d’individus. Je ne ferai aucune distinction entre un épicier dans sa
boutique, un gardien de nuit dans une base de vie, ou un membre du
parlement en séance plénière. Par extension, les membres de la
communauté vivant à l’étranger, sont des algériens à part entière ; tant
qu’ils gardent leur citoyenneté et leur attachement au pays.
En Second lieu, étant citoyen d’origine berbère, je tâcherai dans
ce qui suit, de ne prendre position, avec ou contre, aucune ethnie
ou collectivité particulière. Une objectivité totale et de rigueur,
sera donc observée, dans tous les développements qui suivront. Je
suis francophone, juste par le fait que je rédige cet ouvrage en cette
langue. Ceux qui parlent ou qui écrivent dans la langue arabe,
française, ou toute langue, autre que celle que je parle, ne sont pas mes
ennemis. Je suis avant tout Algérien de naissance, très attaché à ma
culture d’origine, avec dans mon cœur, l’Algérie toute entière…
En troisième lieu, la politique n’a pas de place dans cet ouvrage.
Ainsi, je ne prendrai position, avec ou contre, aucune personne,
groupe de personnes, ou parti politique. Je garderai ma neutralité la
9Citoyen, quelle langue parles-tu ?
plus absolue dans mes écrits, sans me laisser entrainer vers tel ou tel
mouvement ou tendance idiomatique ou autre. Sauf si ce mouvement
porte atteinte à l’unité nationale ou à l’intégrité territoriale. Dans cette
étude, j’emploierai un langage simple, de manière à toucher le plus
grand nombre de citoyens, pour une tentative de solution au problème
linguistique, dont souffrent l’unité sociale et le développement du
pays depuis la libération.
Enfn, Je resterai ouvert, et écouterai toutes les suggestions et
les critiques, de la part des spécialistes et des connaisseurs, dans les
domaines et les sujets qui y seront abordés. Je serai aussi, très attentif
à des gens simples, sans aucune connaissance préalable sur le sujet. Je
discuterai sans préjudice et sans embarras, avec ceux qui trouveront
que, les arguments que j’avance sont erronés, ou que la voie que je leur
propose de suivre avec moi est fausse. Je ne ferai aucune différence,
entre être debout sur un podium, derrière un micro, installé dans le
confort d’un fauteuil, ou assis sur une natte ; pour écouter et discuter.
2Je promets de répondre à toute question ou correspondance reçue .
Je ne suis pas spécialiste en études linguistiques. Cet ouvrage n’a
aucune prétention de se valoir être une œuvre de haute recherche sur
l’histoire et les langues parlées en Algérie. Je laisse aux spécialistes et
aux historiens, dont le nombre aujourd’hui est important dans le pays
et à l’étranger, le soin d’approfondir la question, et de tirer la solution
qui s’adaptera le mieux à la conjoncture linguistique de nos jours.
Je serai contraint, tout au long de cette étude, par pure commodité,
d’utiliser souvent, des lettres, des expressions, ou des phrases écrites
dans la typographie arabe. C’est-à-dire que mon lecteur sera amené
de temps à autre, à faire des lectures de la droite vers la gauche. Je
donnerai des traductions et des explications assez claires et précises,
pour maintenir en éveil leur attention, aussi longtemps que possible ;
pour m’accompagner jusqu’à la fn.
10Introduction
Après un brossage général, du tableau multilinguistique qui sévit
en Algérie, ainsi que de son infuence négative sur la stabilité sociale
et le développement économique, je proposerai à mon lecteur une
ou plusieurs solutions linguistiques adéquates et sur mesure, qui
conviendront à l’Algérie ; en tant que leader du Grand Maghreb, et
chef de fle des pays méditerranéens. Cela permettra aussi, une
cohabitation sereine entre tous les citoyens, et une harmonie relationnelle
entre toutes les franges de la société. Alors, les 39 millions de
3citoyens algériens , mettront de côté les questions linguistiques. Ils
parleront le même langage ; celui de se voir automatiquement inspirés
par l’amour de la patrie, la productivité à outrance, et une entente
mutuelle solide et durable. Je ne leur demanderai pas de parler la
même langue et d’oublier celle de leurs ancêtres, ou d’apprendre une
nouvelle langue. Ce n’est pas là mon but…
Dans cet ouvrage, il n’est pas question de déclasser ou d’éliminer
certaines langues ou dialectes actuellement utilisés dans le pays.
Bien au contraire, je suis partisan du multilinguisme à outrance, et
soyez rassurés, mes chers lecteurs, que je suis un fervent disciple de
Jacques Attali qui dit ceci : « La survie de la langue passe par celle
de la Culture qu’elle véhicule ». Supporter une langue c’est donc
aimer la culture de son pe

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