La déchéance de l’école Au Cameroun

HYACINTHE NGOUFO

Description

Cet ouvrage est une reflexion holistique sur le problème de la recrudescence de la violence au sein de l'école au Cameroun. Entre crimes et abus sexuels, nos établissements sont devenus un lieu où foisonnent toutes sortes d'immoralités, surtout dans ce siècle où certains apprenants se laissent influencer négativement par le côté sombre des réseaux sociaux tandis que les acteurs de l'éducation semblent avoir pris congé face à une telle gangrène, contribuant ainsi à davantage complexifier le phénomène.Pendant que certains sous-estiment la question, d'autres par contre la diluent sous le prétexte de la mondialisation. Sachez qu'on ne saurait rester longtemps indifférent vis-à-vis de cette question cruciale: l'éducation.

Sujets

• Littérature Camerounaise
• Afrique
• Cameroun
• Éducation
• Essai
• Pattern coin

Informations

• Publié par: La Jeune Plume
• Date de parution: 01 janvier 2023
• Nombre de lectures: 12
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La déchéance de l’école Au Cameroun L’école camerounaise sous la dictature de la violence: symptôme d’une société en pleine déliquescence

HYACINTHE NGOUFO

La déchéance de l’école Au Cameroun L’école camerounaise sous la dictature de la violence: symptôme d’une société en pleine déliquescence

(ESSAI)

Yaoundé 2022

Tous droits de reproduction, detraduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print, microfilm or any other means without written permission from the publisher. © La Jeune Plume, Yaoundé 2022 Tel : [phone] email :[e-mail] rayon.x4@gmail

Dédicace

À mes parents, pour tout l’amour du monde que vous m’avez offert.

Remerciements Ma profonde gratitude à l’architecte de l’univers pour le souffle de vie qu’il m’a donné jusqu’ici.

 Toute mon infinie gratitude à toutes celles et ceux qui de près ou de loin m’ont apporté leur soutien en acte ou en pensée afin que ce livre puisse sortir de terre.

9

Introduction  La recrudescence du phénomène de violence en milieu scolaire au Cameroun inquiète de plus en plus aujourd’hui. L’école qui jadis n’était peut-être pas encore un sanctuaire de paix, mais ne s’en éloignait que de très peu, est devenue aujourd’hui le nid de toute sorte de violences : rackets, bagarres, châtiments corporels et dégradants, coups de pieds, de poings ou coudes, casse des tables bancs, fenêtres ou portes, utilisation des armes blanches pour commettre des crimes, violences sexuelles (attouchements, harcèlement sexuel, « notes sexuellement transmissibles»,viols…), injures, surnoms dévalorisants, insolences, vols des objets… Les exemples s’additionnent, la question est sur toutes les lèvres et d’aucuns se risquent même à dire que l’école fait «peur » au Cameroun. Le débat est désormais ouvert dans les médias aussi bien traditionnels que modernes, dans les milieux socio-professionnels, dans les familles, dans les sphères de prise de décision … Mais au lieu de comprendre que nous tendons progressivement vers le point critique et donc s’arrêter pour prendre des mesures adéquates et idoines pour endiguer le phénomène, les uns et les autres restent complètement aériens sur la question. Car ils ne se résolvent qu’à des simples indignations assorties de vaines condamnations. On assiste à un bal d’indignations chacun llant selon son entendement sans qu’il n’it une réflexion profonde ou action concrète. Comme si s’indigner ou condamner sans toutefois minimiser leur porté suffisait à endiguer une telle gangrène. De leur côté, les acteurs de premier plan du secteur de l’éducation se rejettent mutuellement les responsabilités. Le meilleur moyen de noyer cette gangrène ou de  10