Le sophrologue face aux attentes du sujet en crise
208 pages
Français

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Le sophrologue face aux attentes du sujet en crise , livre ebook

208 pages
Français

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Description

En quoi la sophrologie peut-elle répondre à la crise du sujet "post-moderne"? Ne peut-on sur les ruines du passé, face à la nostalgie des temps tranquilles d'avant la crise, voir poindre l'espérance timide d'un futur à construire ? Avec ce volume la Société Française de Sophrologie donne communication autour des thèmes suivants : - crise des valeurs individuelles et collectives - crises existentielles : les différents visages de l'angoisse - le réalités de l'adolescent - le savoir-faire du sophrologue.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2010
Nombre de lectures 118
EAN13 9782296261433
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le sophrologue face aux attentes
du sujet en crise
Autres publications de la SFS aux éditions L’Harmattan


La sophrologie face aux difficultés de la vie
Dépressions et chemins de vie
L ’ hystérie dans tous ses états
Les différents modes d’être au temps
L ’ amour au temps des thérapies
Violences…
Les images en sophrologie
La sophrologie face au changement
Sophrologie et Créativité
Sophrologie et Addictions
La place de la Sophrologie dans l ’ avenir de notre société
Sophrologie et Estime de soi
XXXXIII e Congrès de la
Société Française de Sophrologie


Le sophrologue face aux attentes
du sujet en crise


Sous la direction de
Claudie Terk-Chalanset et Benoit Fouché


L’Harmattan
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12383-0
EAN : 9782296123830

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
« Les moment de crise produisent un redoublement de vie
chez les hommes »

François-René de Chateaubriand
Mémoires d’Outre-tombe
1850
INTRODUCTION
Le terme crise « Krisis » renvoie étymologiquement à la phase décisive d’une maladie, puis par extension, ce terme, à l’origine médical, s’est appliqué dans la sphère individuelle au domaine psychologique et moral et dans la sphère collective, au domaine économique et social.

L’expérience de la crise peut se vivre comme un tremblement soudain, un effondrement, moment critique ou moment de la critique, qui peut conduire à une remise en question des vieux repères, des vieilles certitudes.

Quelque chose, là, se déchire, se défait, s’écroule peut-être… Mais ne peut-on, sur ces ruines du passé, face à la nostalgie des temps tranquilles d’avant la crise, voir poindre, simple lueur à l’horizon tout d’abord, l’espérance timide et l’attente ardente d’un futur à construire ?

Ce thème est ici décliné en quatre parties.


1) Crise des valeurs individuelles et collectives

« Parce qu’il rend le futur incertain, le chômage oblige à faire une sorte d’inventaire des ressources utilisables et rend patents chez certains les manques jusqu’alors refoulés et travestis » {1}

Les intervenants s’y interrogent sur ce qui peut être ressenti comme « menaces », sur l’impact des peurs collectives sur le sujet, sur leurs conséquences et les moyens mis en œuvre pour s’y confronter.


2) Crises existentielles : les différents visages de l’angoisse

Les soignants sont de plus en plus sollicités pour des troubles multiformes, attaques paniques, peurs sans objet, manifestations psychosomatiques…, expression d’angoisses non identifiées.
Les failles individuelles ne sont-elles pas révélées par la perte de repères dans de nombreux domaines… Avancées vertigineuses de la science porteuse d’espoirs mais aussi de dérives ou dangers potentiels, bouleversements familiaux, incertitude du devenir social… ? Voilà le thème de la deuxième partie.


3) Les réalités de l’adolescent

L’adolescence n’est-elle que le franchissement d’un seuil, une étape obligée à temporalité variable ? Peut-elle se manifester sans séisme ou bien implique-t-elle nécessairement « le bruit et la fureur » ? Comment alors parler de crise sans évoquer l’adolescence ?
À quels excès, à quelles mises en danger, à quels rites de passage doit-on sacrifier ? Quelles sont les réalités de l’adolescent, qu’en est-il d’un corps en mutation, à la fois « soi et non soi » ? C’est le troisième volet de notre débat.


4) Le savoir-faire du sophrologue

La Sophrologie est au carrefour de multiples approches et elle a su s’enrichir et intégrer au fil du temps de nombreuses compétences. Le sophrologue doit pouvoir répondre aux demandes d’accompagnement du sujet dans sa traversée de la crise. Il peut s’adapter parce qu’il sait être à l’écoute, se centrer sur la réalité vécue de chacun, sur le corps, sur la conscience et ses états modifiés.
Quelles sont les qualités nécessaires à cet accompagnement, comment trouver la bonne distance, comment incarner une réalité rassurante et positive, peut-on faire abstraction de nos propres peurs ou interrogations ?
Les expériences de chacun, réussites ou échecs, ont été les bienvenues pour clôturer ce congrès.
SYNTHÈSE des COMMUNICATIONS
CRISE DES VALEURS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES

En quoi la Sophrologie peut-elle répondre à la crise du sujet post-moderne ? C’est la question que dans son ouverture du 43 e congrès Benoit FOUCHÉ se pose et nous pose.
« La création d’un corps groupal pour échapper à la crise du sujet individuel » serait-elle une solution ? Si nous analysons la crise du sujet post-moderne comme celle d’un individu isolé du groupe solidaire pour se tourner vers l’hyper-consommation et la rentabilité immédiate, la sophrologie doit permettre de la dépasser.
La Sophrologie dans le développement des relaxations dynamiques propose de réveiller en nous le corps énergétique, le corps imaginaire puis le corps vibratoire. Ce corps vibratoire consiste dans un premier temps à faire vibrer des sons (dans la tradition des mantras orientaux) aux différents étages du corps provoquant ainsi une catharsis émotionnelle en groupe ; et dans un second temps, de dépasser nos individualités pour vivre un corps vibratoire en groupe.
La question que nous poseront les psychanalystes est celle-ci : n’est-ce pas une régression à un état archaïque fusionnel ?
Cette transe collective va en effet réveiller en chacun les strates archaïques de son image inconsciente du corps. Et c’est alors qu’une véritable sophrothérapie de groupe commence pour évoluer vers un espace de la rencontre où chacun peut laisser épanouir son « projet de monde » et le vivre dans une atmosphère groupale.

Claudie Terk-Chalanset abordant les problèmes de « Nomination, filiation, exclusion » concentre son sujet sur la « Paternité en crise ou les aléas de la " fonction paternelle " aujourd’hui ».

De cette « métaphore paternelle » qu’en est-il aujourd’hui où de nouveaux défis s’imposent à la filiation dans le Réel… progrès de la science et de la technique, société en marche… ?
Puisque bien des adolescents vivent au sein de familles monoparentales ou recomposées avec un père lointain ou exclu, comment ces jeunes élaboreront-ils leurs assises identitaires ?
D’après quel « Idéal du Moi » ?
Comment alors reconstruire « du père » ?

Selon Juliette Allais, « L’analyse transgénérationnelle » pourrait-elle être « une approche " incontournable " pour faire face à la crise ? »
Comment, dit-elle, pouvons-nous résoudre de façon créative les problèmes suscités par l’effondrement des repères et des valeurs, tant au niveau collectif qu’individuel ? Où vient-il nous questionner dans nos parcours de vie, nos systèmes de croyances héritées et nos capacités d’intégration des expériences passées ? Comment sommes-nous touchés au sein même de notre relation au roman familial, par ces moments de chaos et de réorganisation ?

Norbert Chatillon , dans son intervention « Crise et rapport du sujet aux valeurs », soutient la thèse suivante : la crise ne devient crise pour le sujet que si le sujet s’imagine que la crise est en dehors de lui, alors que c’est la posture même de sujet qui doit payer pour exercer sa liberté le prix du risque d’être à tout moment une crise, ce qui nous conduirait non pas à nous insurger contre les situations de crise, mais à nous émerveiller des temps de non-crise.

CRISES EXISTENTIELLES : LES DIFFÉRENTS VISAGES DE L’ANGOISSE

Djayabala Varma décrit avec beaucoup de détails et pour en différencier la symptomatologie « Crise de panique et trouble panique ». Puis, une approche pluridisciplinaire pour le traitement de ces pathologies est présentée. Cette approche co

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