Nous n'irons plus au bois : La biodiversité québécoise en péril

Michel Leboeuf

Description

Michel Leboeuf, biologiste et rédacteur
en chef du magazine Nature sauvage,
fait l’éloge de la biodiversité québécoise
et propose des pistes pour sauvegarder
ce riche patrimoine naturel.

Sujets

• Sciences de la nature
• Sciences de l'environnement
• Sciences de la terre
• Canadá
• Quebec
• Biodiversité
• Canada
• Écologie
• Nature
• Écosystème
• Espèce

Informations

• Publié par: Vélo Québec Éditions
• Date de parution: 22 juin 2011
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782922072587
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Michel Leboeuf

NOUS N’IRONS PLUS AU BOIS La biodiversité québécoise en péril

COLLECTION

À PROPOS DE L’AUTEUR

Vulgarisateur chevronné, Michel Leboeuf est détenteur d’une double formation (bacca- lauréat en communication et maîtrise en sciences biologiques). Rédacteur en chef du magazine Nature sauvage, il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages documentaires sur la faune et la flore et de dizaines d’articles en sciences naturelles. Il a en outre travaillé au sein du Centre d’étude de la forêt, un groupe universitaire de recherche en écologie forestière. Conférencier, il rencontre également des groupes scolaires partout au Québec pour transmettre sa passion de la nature aux générations montantes.

N O U S N ’ I R O N S P L U S A U B O I S

DU MÊME AUTEUR

En guide nature, aux Éditions Michel Quintin : Famille nature : jouer dehors au Québec Arbres et plantes forestières du Québec et des Maritimes Découvrir les oiseaux du Québec et des Maritimes : guide d’initiation

En littérature jeunesse, aux Éditions Michel Quintin : Lueurs dans la nuit En route, Tournedos ! Saiton jamais ! Au revoir, petit merle ! Le mystère du marais

En littérature, aux Éditions Trait d’union : Le silence des oiseaux, roman

© Vélo Québec Éditions, 2010 TOUS DROITS RÉSERVÉS Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010 ISBN 9782922072587

Direction de collection : Pierre Hamel Conception graphique et infographie : Josée Caron Illustrations : Steve Adams

M i c h e l L e b o e u f

N O U S N ’ I R O N S P L U S A U B O I S La biodiver sité québécoise en pér il

COLLECTION

N O U S N ’ I R O N S P L U S A U B O I S

À mes deux enfants, Sophie-Mae et Ian, pour qu’ils puissent jouir, comme je l’ai fait, du riche monde naturel qui les entoure.

N O U S N ’ I R O N S P L U S A U B O I S

P R É F A C E

Lorsque le frère Marie-Victorin fut invité en 1920 par la Faculté des sciences de l’Université de Montréal à fonder l’Institut botanique, il s’adjoignit un « secrétaire » nommé Jules Brunel, mon père, qui n’avait que 16 ans. Professeur au Collège de Longueuil, le Frère lui avait enseigné jusque- là, et Jules avait participé aux excursions botaniques qu’animait le Frère. En même temps qu’un botaniste, Marie- Victorin était un littéraire, à la plume alerte et prolifique. Or, les trois premières œuvres publiées de mon père, devenu botaniste lui aussi, sont des poèmes, parus dansLe Devoir en 1922 et 1923 : « La saison des ors », « Elles, les mères » et « La débutante ». J’en suis venu à penser que si Marie- Victorin avait ainsi entraîné mon père avec lui, c’est qu’il croyait qu’une écriture précise capable d’exprimer toutes les nuances de la pensée était un préalable à une carrière scientifique réussie. À la mort du Frère en 1944, le profes- seur Jules Brunel lui succédait à la direction de l’Institut botanique tout en poursuivant sa carrière de chercheur sur les algues. Autres temps, mêmes passions. Lire la prose de Michel Leboeuf est un plaisir, que ce soit dans le présent ouvrage dont je salue ici la parution, ou dans ses articles publiés dans le magazineNature sauvage, dont il est le rédacteur en chef. La limpidité et la couleur de ses textes témoignent non seu- lement de sa maîtrise de la langue française, mais aussi de sa connaissance des sciences des végétaux et des oiseaux, qu’il a faites siennes. Derrière le scientifique, on décèle le romancier qui parsème tous ses chapitres d’histoires et d’exemples concrets tirés de la botanique et de la zoologie. Sans vouloir heurter la modestie de l’auteur, poursui- vons la comparaison. Marie-Victorin et Jules Brunel ont cru tous deux à l’importance de la vulgarisation scientifique :

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Cercles des jeunes naturalistes, série Radio-Collège à Radio- Canada, articles dans les journaux et revues. Ils l’ont fait en émaillant leurs textes de citations ou d’allusions prove- nant du monde de la culture générale. Le titre du présent ouvrage,Nous n’irons plus au bois, et ses objectifs de vul- garisation scientifique relèvent des mêmes intérêts chez Michel Leboeuf. Si on ajoute à ces ingrédients la rigueur scientifique que lui ont apportée ses études de maîtrise en écologie forestière, le petit livre qu’il nous livre ici a toutes les chances de se gagner les cœurs et les esprits des jeunes et des moins jeunes avides de connaissances et préoccupés par la sauvegarde des beautés de la nature qui les environne. Ajoutons un autre espoir. L’auteur, à la fin du chapitre onze et dans l’épilogue, observe comme tout le monde l’in- térêt des jeunes pour les animaux et les plantes. À l’heure des remises en question sur l’enseignement de la langue française au Québec, peut-on espérer que la belle écriture d’un livre commeNous n’irons plus au boiset d’un magazine commeNature sauvagefasse œuvre éducative pour notre langue en passant par cet intérêt naturel des jeunes pour la nature qui les entoure ? C’est donc avec grand enthousiasme que je souhaite à cet ouvrage tout le succès qu’il mérite, et que je remercie l’au- teur de l’avoir conçu et réalisé.

Pierre Brunel Professeur retraité, Département de sciences biologiques, Université de Montréal Président de l’Institut québécois de la biodiversité (IQBIO)

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