Etre un peu plus chanceux
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Etre un peu plus chanceux Année de création : 2012 Classement UCI 2012 : 11ème Nombre de victoires 2012 : 27 Meilleur coureur 2012 : Classement UCI : Jürgen van den Broeck (14ème) Giro : Francis de Greef (19ème) Tour de France : Jürgen van den Broeck (4ème) Vuelta : Bart de Clercq (17ème) Budget : 10 M€ Vélos utilisés : Ridley Manager général : Marc Sergeant Directeurs sportifs : Mario Aerts, Herman Frison, Kurt van de Wouver Site Internet : http://lottobelisol.be En 2012, Bill Olivier, Marc Sergeant et la loterie nationale belge devaient recréer une équipe suite au départ du sponsor principal, le groupe phamaceutique Omega, qui se joignait à Quick Step pour former une véritable armada. Le tout, en emmenant bon nombre des coureurs de l'ancienne équipe Omega Pharma-Lotto, alors que de son côté, le numéro 1 mondial du World Tour 2011, Philippe Gilbert, partait chez BMC. Cela faisait beaucoup de départs, et donc d'incertitudes pour l'équipe belge. Un an plus tard, Marc Sergeant peut être fier de ses coureurs et de leurs 27 victoires, soit deux seulement de moins qu'en 2011.

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Publié le 02 janvier 2013
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Etre un peu plus chanceux

Année de création : 2012 Classement UCI 2012 : 11ème Nombre de victoires 2012 : 27 Meilleur coureur 2012 : Classement UCI : Jürgen van den Broeck (14ème) Giro : Francis de Greef (19ème) Tour de France : Jürgen van den Broeck (4ème) Vuelta : Bart de Clercq (17ème) Budget : 10 M€ Vélos utilisés : Ridley Manager général : Marc Sergeant Directeurs sportifs : Mario Aerts, Herman Frison, Kurt van de Wouver Site Internet : http://lottobelisol.be

En 2012, Bill Olivier, Marc Sergeant et la loterie nationale belge devaient recréer une équipe suite au départ du sponsor principal, le groupe phamaceutique Omega, qui se joignait à Quick Step pour former une véritable armada. Le tout, en emmenant bon nombre des coureurs de l'ancienne équipe Omega Pharma-Lotto, alors que de son côté, le numéro 1 mondial du World Tour 2011, Philippe Gilbert, partait chez BMC. Cela faisait beaucoup de départs, et donc d'incertitudes pour l'équipe belge. Un an plus tard, Marc Sergeant peut être fier de ses coureurs et de leurs 27 victoires, soit deux seulement de moins qu'en 2011.

Et même si au classement des équipes, la Lotto-Belisol n'a terminé qu'à la onzième place, ce qui lui a valu de repasser devant la Commission des licences de l'UCI pour être finalement maintenue, le 10 décembre, au sein de l'élite mondiale, mais pour une saison seulement, et il faudra à nouveau croiser les doigts en novembre 2013 pour Bill Olivier, le manager général de l'équipe, et espérer rester au sein de l'élite mondiale. Il faudra donc peut-être faire encore mieux qu'en 2012, même si l'année a été tout de même de bonne facture. Grâce, principalement, aux 19 succès d'Andre Greipel, le sprinteur allemand s'adjugeant trois étapes du Tour Down Under en janvier, deux du Tour d'Oman en février, une du Tour de Turquie en avril, les trois premières du Tour de Belgique et trois de celui du Luxembourg en mai et juin, la ProRace de Berlin et une étape du Ster ZLM Toer en juin, deux étapes du Tour du Danemark en août et le Grand Prix Impanis-Van Petegem en septembre. Et, bien sûr, les 4ème, 5ème et 13ème étapes du Tour de France, un an après avoir défloré son compteur sur l'épreuve à Carmaux.

Greipel l'assurance tous risques

" C'était le but", nous confiait Marc Sergeant en septembre dernier. "Après les classiques, on a construit l'équipe autour de Andre, on a essayé de garder toujours ensemble le train, sur les mêmes courses, à partir du Tour de Belgique, du Luxem-

SON OBJECTIF EN 2013 Rester performante dans les sprints autour de Greipel et être meilleure sur les classiques du printemps.

bourg, du Pro Tour Berlin, on a essayé de construire quelque chose de spécial. Et ça a bien fonctionné, il a gagné beaucoup de courses et notamment sur le Tour" La Grande Boucle, le chef d'oeuvre de l'équipe, avec outre ces trois victoires d'étape, une jolie quatrième place pour van den Broeck (comme en 2010). Le natif d'Herentals s'affirme donc bel et bien comme un coureur de Grands Tours, et il faudra compter sur lui en 2013. Pour une place sur le podium, sans préciser laquelle des trois marches ? " Difficile à dire", refusait de s'enflammer Sergeant." On a vu sur la Vuelta que Contador était là à nouveau, il faut rajouter aussi sur le Tour les frères Schleck, et en ajoutant tous ces coureurs, c'est difficile de voir Jürgen parmi eux. Mais le Giro ou la Vuelta, pourquoi pas ?" Outre les victoires au sprint pour Greipel ou le classement général de plusieurs belles courses à étapes pour van den Broeck, l'équipe Lotto-Belisol aura aussi un autre chantier en 2013, qu'elle n'a pas pu mener à bien en 2012 : les classiques. La faute à des défections, pour blessure ou pas, de ceux qui étaient chargés en début de saison de bien figurer dans les Flandriennes, les Ardennaises ou les courses d'un jour de la fin de saison. Victime d'une chute dès la première étape du Tour Down Under, Jurgen Roelandts était gravement blessé (fracture d'une vertèbre cervicale), au point de manquer de peu de mettre un terme à sa carrière, et il n'était logiquement pas rétabli au printemps. Lars Ytting Bak, chargé lui aussi de briller/gagner sur les classiques flandriennes, s'était fracturé la main en février et n'était pas suffisamment en forme. Jelle Vanendert, lieutenant de Philippe Gilbert lors de son incroyable triplé d'ardennaises en 2011, n'a lui pu faire mieux que 2ème de l'Amstel Gold Race, 4ème de la Flèche Wallonne et dixième de Liège-Bastogne-Liège. Lui, Bak et Roelandts, s'ils ont plus de chance qu'un an plus tôt, devront se racheter en 2013. Avec le concours, peut-être, des jeunes pousses de l'équipe (Neyens, Bille, De Greef, Cordell, Wellens, Robert...) ou de la seule recrue, Dirk Bellemakers.

LA RECRUE Bellemakers, l'invité de dernière minute

Il n'aurait pas dû y en avoir. L'effectif de la Lotto-Belisol était normalement suffisamment armé pour briller en 2013, et le seul mouvement en son sein devait être le départ - logique - du décevant Iranien Sohrabi. Et puis, Gianni Meersman a répondu favorablement aux appels du pied d'Omega Pharma-Quick Step, et profité des atermoiements concernant le dossier de renouvellement de licence World Tour de la Lotto-Belisol pour faire jouer une clause de son contrat et s'en aller. Dès lors, Marc Sergeant décidait de recruter tout de même pour combler la place vacante, et jetait son dévolu sur Dirk Bellemakers, libre après l'expiration de son contrat chez Landbouwkrediet : "Nous voulions avoir un effectif complet. Nous avons parfois un triple programme et la saison passée, nous avons constaté - en tenant compte des blessures possibles - qu'une équipe formée de 28 coureurs n'est pas un luxe superflu. Avec Dirk Bellemakers, nous engageons quelqu'un de généreux dans l'effort, qui montre toujours une mentalité positive et qui peut soit se glisser dans des échappées matinales pour mettre ses coéquipiers dans un fauteuil, soit fournir un gros travail de poursuite. Les classiques ardennaises devraient surtout lui convenir puisqu'il est un compagnon d'entraînement de Jelle Vanendert qu'il connaît très bien". L'intéressé, évidemment ravi à l'idée d'intégrer une équipe World Tour, a désormais un an pour rendre sa confiance à son nouveau manager.

LES MOUVEMENTS

Arrivées : Bellemakers (Landbouwkrediet) Départs : Meersman (Omega Pharma-Quick Step), Sohrabi

4 SES PLUS - Andre Greipel s'est montré à la hauteur de la confiance placée en lui et du train construit autour de lui. - Jurgen van den Broeck a égalé son meilleur classement sur un Grand Tour alors que le tracé du Tour 2012 ne lui convenait pas. - L'équipe est restée compétitive malgré de nombreux départs fin 2011, dont celui de Philippe Gilbert.

4 SES MOINS - Le pari Sohrabi s'est avéré un échec cuisant. - Les atermoiements concernant le renouvellement ou pas de la licence World Tour ont fait partir Gianni Meersman. - L'effectif manque de profondeur qualitative pour pallier des défections sur blessure ou des méformes.

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