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Ferrari mise sur le Français Bianchi Il s'est accroché jusqu'au bout. Déterminé, comme toujours. Jules Bianchi a finalement terminé deuxième du dernier championnat GP2 Asia Series. Juste derrière un autre Français, Romain Grosjean. Les deux jeunes Tricolores se font les crocs pour accéder à la Formule 1. Bianchi a d'ailleurs déjà un pied dans la discipline reine du sport automobile. Avec Marc Gené, il tient le rôle de pilote de réserve au sein de l'écurie Ferrari. "J'ai la chance d'être chez Ferrari et c'est le meilleur endroit pour apprendre. Je peux rouler sur les anciennes voitures et c'est une bonne expérience", témoigne Bianchi. Comme dans un rêve, le jeune Français (21 ans) est en train de faire sa place dans la plus prestigieuse écurie de Formule 1. Une confirmation pour le Niçois de naissance. A peine sorti du berceau, il fait déjà ses premiers tours de circuit. Au volant d'un kart familial. "Jules est né sur une piste de kart", en rigole son papa, Philippe. Il est vrai que dans sa famille, il a de qui tenir. Son grandpère, Mauro, a en effet beaucoup couru en endurance. Son grand-oncle, Lucien, a, lui aussi, mené une belle carrière dans le sport auto. En 1968, ce dernier remporte même les 24 Heures du Mans et participe à de nombreux Grands Prix de F1 en parallèle. Jules ne fait en quelque sorte qu'assumer avec brio et fierté l'héritage familial. Durant toute son adolescence, il gravit chaque marche avec détermination. En 2006, Bianchi croise la route de Nicolas Todt.

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Publié le 02 avril 2011
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Langue Français

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Ferrari mise sur le Français Bianchi

Il s'est accroché jusqu'au bout. Déterminé, comme toujours. Jules Bianchi a finalement terminé deuxième du dernier championnat GP2 Asia Series. Juste derrière un autre Français, Romain Grosjean. Les deux jeunes Tricolores se font les crocs pour accéder à la Formule 1. Bianchi a d'ailleurs déjà un pied dans la discipline reine du sport automobile. Avec Marc Gené, il tient le rôle de pilote de réserve au sein de l'écurie Ferrari. "J'ai la chance d'être chez Ferrari et c'est le meilleur endroit pour apprendre. Je peux rouler sur les anciennes voitures et c'est une bonne expérience", témoigne Bianchi. Comme dans un rêve, le jeune Français (21 ans) est en train de faire sa place dans la plus prestigieuse écurie de Formule 1. Une confirmation pour le Niçois de naissance. A peine sorti du berceau, il fait déjà ses premiers tours de circuit. Au volant d'un kart familial. "Jules est né sur une piste de kart", en rigole son papa, Philippe. Il est vrai que dans sa famille, il a de qui tenir. Son grandpère, Mauro, a en effet beaucoup couru en endurance. Son grand-oncle, Lucien, a, lui aussi, mené une belle carrière dans le sport auto. En 1968, ce dernier remporte même les 24 Heures du Mans et participe à de nombreux Grands Prix de F1 en parallèle. Jules ne fait en quelque sorte qu'assumer avec brio et fierté l'héritage familial. Durant toute son adolescence, il gravit chaque marche avec détermination. En 2006, Bianchi croise la route de Nicolas Todt. Une rencontre décisive pour l'ascension sportive de Jules. Le manager de Felipe Massa prend le Français sous son aile. "Il est indispensable.

Il m'a formé et présenté son entourage au bon moment", résume Bianchi. L'année suivante, il débute dans une monoplace en Formule Renault 2.0. Avec succès. A la fin de sa toute première saison à ce niveau, il est sacré champion de France. Une première depuis Alain Prost dans une discipline réputée pour être une antichambre de la Formule 1. La Formule Renault a révélé entre autres Olivier Panis, Felipe Massa, Kimi Räikkönen, Lewis Hamilton... De quoi donner du grain à moudre à Bianchi pour son objectif à terme:

concourir en F1. Le Français n'a toutefois pas pour habitude de brûler les étapes. Les deux saisons suivantes, il poursuit son apprentissage du plus haut niveau en Formule 3 Euro Series. Meilleur rookie en 2008, il glane le titre l'année d'après. Plus jeune champion de l'histoire de cette compétition, Jules Bianchi tape dans l'oeil de la Scuderia Ferrari. Il effectue alors des tests trois jours durant, offerts par les Italiens. Un rêve devient alors réalité. Bianchi accède à la Ferrari Driver Academy en tant que premier pilote. Le jour de son baptême à bord d'une monoplace frappé du Cheval Cabré, il affirmait avec émotion: "Je suis très heureux, même si au début mon coeur battait très fort. J'ai eu du mal à réaliser que j'étais assis au volant d'une Ferrari." Il ajoutait, en référence à ses illustres aînés: "C'est beau d'être le premier Bianchi pilote officiel de la Scuderia Ferrari. Il faut en profiter, mais ne pas se monter la tête, sinon on redescend vite." Jules Bianchi reste humble. Il sait que rien n'est acquis pour la F1. Aujourd'hui, en parallèle de son poste de réserviste, il doit encore prouver en GP2. Troisième en 2010, Jules Bianchi a en tête de marquer les esprits.

Un baquet en Formule 1 ne s'offrirait toutefois pas si facilement à lui en cas de titre en GP2. Les sponsors financiers comptent désormais autant que le talent des pilotes. Nicolas Todt acquiesce: "J'espère que Jules va réaliser une bonne saison en GP2 Series. Mais je suis conscient que si je ne parviens pas à lui trouver un sponsor ou un partenaire financier important, il n'aura pas l'assurance de trouver un baquet, même s'il domine sa série." Il en faut de toute façon beaucoup plus pour décourager le Niçois. Sérieusement blessé au dos l'année dernière après un accident en Hongrie, il est revenu à la compétition encore plus fort. "Il s'est relevé de cette blessure de façon extrêmement convaincante", témoigne Christophe Malbranque, commentateur de la F1 sur TF1 et qui suit avec attention le parcours du Français. Déloger Felipe Massa et Fernando Alonso ne sera pas une mince affaire. Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, fustige les règles édictées en F1. Des mesures qui ne se prêtent pas à l'éclosion des jeunes pilotes. "J'espère que le prochain pilote Ferrari sera l'un de ceux que nous formons actuellement dans notre académie", commente le président de la Scuderia. Un message d'espoir pour l'ambitieux et opiniâtre Jules Bianchi.

Jules Bianchi Né le 3 août 1989 à Nice (France) Ecuries F1 Depuis 2010: Ferrari (pilote réserviste) Nombre de Grands prix disputés: aucun Palmarès: Champion de Formule Renault (2007), champion de Formule 3 Euro Series (2009), 3e du championnat GP2 Series (2010) Site officiel: www.jules-bianchi.com

En pole pour suppléer Alonso et Massa

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