" Je n ai jamais cherché à profiter de mon nom"
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" Je n'ai jamais cherché à profiter de mon nom" Vous animez depuis le début de saison Dimanche F1 sur Eurosport en direct après chaque week- end de Grand Prix. Quel est le concept de l'émission? L'émission est diffusée le dimanche soir, à 22h30 et durant une heure. On essaye de reformuler l'émission Auto-Critiques qui existait sur la chaîne le lundi. On tente de rafraîchir le ton de l'émission avec des chroniqueurs, anciens pilotes de Formule 1, populaires et dynamiques (Sébastien Bourdais et Franck Montagny), avec une expérience récente en F1. Ils seront en alternance. Leurs points de vue apporteront un gros plus à l'émission. C'est intéressant d'avoir le feedback de pilotes automobiles encore en activité. C'est important pour nous car ils connaissent bien le milieu. On ne veut pas étudier la course dans ses moindres détails, mais revivre le week-end entier. Notre but est aussi de parler technique avec Franck et Sébastien. Le contenu de l'émission sera vraiment très frais. Y aura-t-il des reportages? Pas énormément, mais au moins un, c'est certain. Ça reste tout de même un talkshow. Les chroniqueurs interviendront de nombreuses fois dans l'émission. Avec un avis un peu technique. Comme dans Auto-Critiques, mais avec l'accent mis sur l'opinion des pilotes, moins celui des journalistes. Beaucoup de réactions des acteurs de la F1 (écuries, pilotes)? Exactement, on va favoriser les réactions à chaud.

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Publié le 02 avril 2011
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Langue Français

Extrait

" Je n'ai jamais cherché à profiter de mon nom"

Vous animez depuis le début de saison Dimanche F1 sur Eurosport en direct après chaque week-end de Grand Prix. Quel est le concept de l'émission? L'émission est diffusée le dimanche soir, à 22h30 et durant une heure. On essaye de reformuler l'émission Auto-Critiques qui existait sur la chaîne le lundi. On tente de rafraîchir le ton de l'émission avec des chroniqueurs, anciens pilotes de Formule 1, populaires et dynamiques (Sébastien Bourdais et Franck Montagny), avec une expérience récente en F1. Ils seront en alternance. Leurs points de vue apporteront un gros plus à l'émission. C'est intéressant d'avoir le feedback de pilotes automobiles encore en activité. C'est important pour nous car ils connaissent bien le milieu. On ne veut pas étudier la course dans ses moindres détails, mais revivre le week-end entier. Notre but est aussi de parler technique avec Franck et Sébastien. Le contenu de l'émission sera vraiment très frais.

Y aura-t-il des reportages?

Pas énormément, mais au moins un, c'est certain. Ça reste tout de même un talkshow. Les chroniqueurs interviendront de nombreuses fois dans l'émission. Avec un avis un peu technique. Comme dans Auto-Critiques, mais avec l'accent mis sur l'opinion des pilotes, moins celui des journalistes.

Beaucoup de réactions des acteurs de la F1 (écuries, pilotes)? Exactement, on va favoriser les réactions à chaud. Juste après la course, on définira avec Franck et Sébastien les sujets qui composeront l'émission.

Ce sera donc plus réservé à un public de connaisseurs? Absolument. On fait quelque chose de condensé et dynamique. On veut tenir en haleine les téléspectateurs.

Quand avez-vous été contactée par Eurosport?

Ils m'ont contactée début février, donc assez tardivement. Le retrait du Grand Prix de Bahreïn m'a donné une plus grande marge de manoeuvre pour préparer le lancement de l'émission, son orientation et tous les à-côtés. Ça m'a permis de prendre des avis à droite et à gauche. Le but, c'est de faire quelque chose qui plaît. On ne souhaite pas être assassin, mais précis.

Avez-vous tout de suite accepté de prendre les rênes de Dimanche F1? Ça a été très rapide. La F1, c'est vraiment ce qui me passionne. On m'a demandé si c'est légitime de présenter cette émission. Je suis passionnée, la F1 m'intéresse donc j'estime que c'est suffisant. L'expérience télé, on se la forge. Je n'ai pas du tout hésité. L'aspect direct m'effraie un peu, mais ça va le faire!

Le fait de porter le nom de Laffite dans le sport auto constitue-t-il un avantage? Bien sûr que c'est un avantage. Je n'ai toutefois jamais cherché à profiter de la situation non plus. Mon père nous a, ma soeur et moi, plutôt livrées à nous-mêmes. Il a toujours préféré qu'on se débrouille par nos propres moyens dans nos expériences professionnelles et personnelles. Si j'ai besoin de quoi que ce soit, je n'irai pas instantanément vers lui. Mais s'il peut m'aider un jour, il le fera. Tout ne se fait pas grâce à lui.

Votre père est-il fier de ce que vous faites? Oui, comme on peut être fier de ses enfants, mais ce n'est pas mon premier fan. Ma mère, en revanche, enregistre toutes mes émissions. Je ne suis pas certaine que mon père ait déjà vu une de mes émissions. Il n'est pas derrière notre dos.

Croyez-vous qu'Eurosport vous a en partie choisi sur votre nom? Non, je pense qu'ils avaient besoin d'une femme. Il n'en existe pas cinquante dans le milieu de l'automobile qui soit crédible dans la mesure où j'ai déjà fait du sport auto et j'ai déjà posé mes fesses dans une voiture de course.

Avez-vous éprouvé des difficultés pour vous imposer dans l'univers un peu macho du sport auto ? Non, je ne suis jamais arrivée comme une vraie rivale. Le sport auto, je l'ai toujours fait par loisir. Je ne me suis jamais positionnée en tant que pilote venant titiller les autres. Si je peux faire des résultats, tant mieux.

Avez-vous toujours alterné journalisme auto et compétition ? Non, car j'ai commencé dans de petites disciplines automobiles comme pilote. Au fur et à mesure, on cherchait des filles à la télé. J'ai fait quelques petites piges et puis tout a évolué de manière positive pour moi. Je privilégie plus la télévision et ne roule plus beaucoup en course.

Voulez-vous toujours continuer la compétition ? J'aimerais en faire toute la vie. Cette saison, ça va être compliqué car il y a 19 week-ends de F1.

"Je ne suis pas certaine que mon père ait déjà vu une de mes émissions"

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