La Chine s'éveille au tennis

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• Publié par: le-sport-
• Publié le: 03 mai 2011
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La Chine s'éveille au tennis

Professionnelle depuis 1999, Na Li a atteint la 6ème place mondiale à la fin du mois de mars et continue de marquer l'histoire du tennis de son pays. Celle qui a été la première joueuse chinoise à remporter un tournoi de la WTA en 2004 à Guangzhou... en Chine en battant la Slovaque Martina Sucha et à entrer dans le top 10 du classement a été également la première à jouer une finale d'un tournoi du Grand Chelem au début de cette année 2011 lors de l'Open d'Australie. Là même où, l'année précédente, elle avait été sortie en demi-finale par Serena Williams la future gagnante après avoir disposé de Venus Williams au tour précédent. Cette fois, après avoir réussi à éliminer la Biélorusse Victoria Azarenka en 8èmes de finale et l'Allemande Andrea Petkovic en quarts de finale, elle écartait la numéro 1 mondiale, la Danoise Caroline Wozniacki, en demi-finale (3-6, 7-5, 6-3) pour se retrouver face à la Belge Kim Clijsters. Elle remportait le set initial, avant de baisser pavillon (3-6, 6-3, 6-3) devant la Flamande qu'elle avait tout de même battue deux semaines plus tôt à Sydney (7-6, 6-3). Plus performante sur le dur, avec un jeu basé sur des frappes lourdes, Na Li cherche à imposer son rythme. Mais après ses deux performances en terre australienne, elle a levé le pied en ratant les quatre rendez-vous suivants à Dubaï (éliminée au 2ème tour par la Belge Yanina Wickmayer), à Doha (battue en 8èmes de finale par la Tchèque Klara Zakopalova), à Indian Wells (devant sa compatriote Shuai Peng, 29ème mondiale, dès le deuxième tour) et à Miami où elle a été dominée en trois sets très serrés (7-5, 6-7, 7-6) par la Suédoise Johanna Larsson (78ème mondiale).

La première Chinoise en finale d'un Grand Chelem

Il lui faudra désormais relever la tête sur terre battue où elle peut tirer son épingle du jeu, même si sa surface de prédilection reste la surface dure. "Je joue de la même manière que l'an dernier, mais je suis plus heureuse sur le court" assure la native de Wuhan qui, à 29 ans, est désormais entraînée par son mari Jiang Shan (qui a remplacé Thomas Hogstedt parti pour s'occuper de de Sharapova).

Maria Sharapova). Il est évident que Na Li arrive à maturité. Celle qui a profité de deux années où elle a été contrainte d'arrêter de que à Celle de où contrainte de de plusieurs survenues ma jouer en raison de plusieurs blessures survenues ces dernières saisons pour étudier le journalisme à l'Institut de science et de technologie de Huazhong fait preuve d'une grande combativité. Lors de sa finale victorieuse devant Kim Clijsters à Sydney, elle a été menée 5-0 au 1er set pour finalement s'adjuger le gain de cette manche. En demi-finale du même tournoi devant Svetlana Kuznetsova, elle était menée 3-6 et 3-5 avant de renverser la vapeur (3-6, 7-6, 6-3). Na Li, qui a la réputation de ne jamais rien lâcher, reproche aux autres joueurs chinois leur manque de force de caractère. "Ils ne sont caractère. pas pas très forts dans leur tête. Ils pensent qu'être 300ème mondial, c'est parfait. Ils doivent croire plus en eux et avoir plus d'ambition".

Na Li est devenue une star dans son pays. "On dit en Chine que si vous avez un moment difficile et que vous le surmontez, cela vous porte chance" lâche-t-elle. Et de poursuivre : "Je suis toujours forte dans ma tête". L'été 2011 pourrait permettre à ses adversaires de le vérifier.

Le saviez-vous ?

Na Li a commencé à jouer au tennis à l'âge de 8 ans après avoir pratiqué le badminton durant deux ans. "Mon entraîneur a trouvé que je n'étais pas très performante et m'a conseillé de me mettre au tennis" explique-t-elle. "Il a dû montrer à ma famille à quoi ressemblait un court de tennis, parce qu'à l'époque, ce n'était pas un sport très populaire en Chine".