LE GALIBIER, UN SACRÉ MORCEAU À AVALER
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LE GALIBIER, UN SACRÉ MORCEAU À AVALER Cette année, la star du Tour ne sera pas un coureur, l'Alpe d'Huez ou le Tourmalet, ce sera le col du Galibier.

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Publié le 03 juin 2011
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Langue Français

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LE GALIBIER, UN SACRÉ MORCEAU À AVALER

Les coureurs franchiront à deux reprises le sommet du col du Galibier qui se situe à plus de 2 645 mètres d'altitude.

Cette année, la star du Tour ne sera pas un coureur, l'Alpe d'Huez ou le Tourmalet, ce sera le col du Galibier. Ce col alpin qui relie Saint-Michel-de-Maurienne et Briançon via le col du Télégraphe au nord et le col du Lautaret au sud est souvent le plus élevé (2645 mètres) du Tour de France même s'il n'est pas le plus haut des cols alpins (le col de la Bonette est à 2 802 m, le col de l'Iseran est à 2 764 m et le col Agnel est à 2 744 m). Mais cette année, il sera à la fête car ce sera le centième anniversaire du premier passage du peloton dans ce col. Le col du Galibier a été franchi au total à 57 reprises par les coureurs du Tour, (32 depuis 1947). Depuis 1949, sur le versant sud, un monument Henri Desgrange a été érigé.

Deux passages par ce col cette année

Le coureur qui passe en tête au col obtient un prix. Depuis 100 ans, le Galibier s'est imposé comme un des passages incontournables du Tour et il est, aujourd'hui, le col alpin le plus souvent visité par la course, loin cependant derrière les plus grands cols pyrénéens (Tourmalet, 76 passages). Il est classé en hors-catégorie depuis 1979. Pour que la fête soit belle et complète, les organisateurs ont décidé que le col serait franchi à deux reprises cette année et sur ses deux versants. Le 21 juillet tout d'abord, pour la 18ème étape qui partira de Pinerolo en Italie, les coureurs se verront offrir deux très gros cols au menu (Agnel emprunté pour la première fois dans ce sens, l'Izoard) avant de devoir grimper le Galibier pour une arrivée au sommet très difficile, à 2 645 mètres d'altitude. Cela constituera donc la plus haute arrivée de l'histoire du Tour. Jusqu'à présent, le record était détenu par le col du Granon en 1986, un col qui se trouve également à Serre Chevalier. Le lendemain, les coureurs n'auront pas de répit puisqu'ils s'élanceront pour l'étape entre Modane Valfréjus et l'Alpe d'Huez. Le parcours sera en sens contraire de la veille. Les coureurs enchaîneront le col du Télégraphe, le Galibier et termineront par la montée vers l'Alpe d'Huez. Les coureurs craignent beaucoup cette étape car elle sera courte 109,5 km) mais elle permettra de célébrer une deuxième fois le Galibier. C'est par son versant nord depuis Saint-Michel de Maurienne et avec le col du Télégraphe au programme qu'il est le dur et le plus intéressant. Ce versant peut être divisé en trois parties. Les coureurs abordent d'abord une première montée vers sommet du col du Télégraphe (1570 mètres). Cette montée fait km de long avec un pourcentage moyen de 7,5 %. Puis ils amorcent la descente de 5km environ vers Valloire avant la montée finale de 17 km à 7 % de moyenne et un passage à 14 % (lacets Plan Lachat). De l'autre côté, le versant sud paraît plus facile même si tout est relatif. Les coureurs doivent monter le col d'Agnel puis le Col de l'Izoard avant d'attaquer la vraie montée du Galibier avec 8 km a 8 % de moyenne. Au fil des années, le col du Galibier a été modifié. Par le passé, son altitude était plus basse (2 mètres). Les coureurs passaient au sommet dans un tunnel qui existe encore aujourd'hui. Mais là, depuis les années 70 et la construction d'une nouvelle route au-dessus du tunnel son sommet se à 2 645 mètres, il a été prolongé sur un kilomètre supplémentaire a du 9 % de moyenne. Ces deux étapes avec le col du Galibier au programme devraient faire de gros dégâts, même parmi les favoris du Tour, certains pouvant perdre leurs illusions la montée de ce mythique col du Tour. Car le Galibier est un centenaire qui se porte bien et qui ne fait aucun cadeau. Les coureurs pourront s'en apercevoir dès le mois de juillet.

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