Les mal-aimés du tennis tricolore
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Description

Les mal-aimés du tennis tricolore La scène est restée dans toutes les mémoires. Mats Wilander vient de battre Henri Leconte en finale de Roland-Garros. C'était en 1988. Jeune joueur à l'époque, le Nordiste quitte alors le tournoi avec des mots peu appréciés du public.

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Publié le 21 janvier 2012
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Langue Français

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Les mal-aimés du tennis tricolore

La scène est restée dans toutes les mémoires. Mats Wilander vient de battre Henri Leconte en finale de Roland-Garros. C'était en 1988. Jeune joueur à l'époque, le Nordiste quitte alors le tournoi avec des mots peu appréciés du public. Il s'en souvient encore. " C'est mon plus grand souvenir. C'est aussi le plus mauvais. Surtout après le discours d'après-match avec la fameuse phrase "j'espère que vous avez un peu compris mon jeu... Un jeu difficile." Il faut être con pour dire ça !" A cette époque, Leconte (ici en photo avec Pioline) n'est pas encore devenu Riton pour le public français. Il enchaînera avec des années difficiles avant de revenir dans la lumière avec une finale de Coupe Davis inoubliable face aux Etats-Unis où il bat Pete Sampras en trois sets. Derrière, il enchaînera avec une demi-finale à Roland-Garros en 1992, une performance qui lui permettra de définitivement faire la paix avec le public français. Cédric Pioline a également mis du temps avant de se faire adopter. Malgré plusieurs finales dont une en Grand Chelem à l'US Open (1993) ou au Masters Series de Monte-Carlo (1993), il lui faut vivre un quart de finale face à Michael Stich alors qu'il avait avant sorti le Chilien Marcelo Rios en trois petits sets. L'ancien numéro 1 tricolore s'explique cette difficile relation avec le public français : " J'ai toujours été en marge. Je n'ai pas fait de sport-études, je n'étais pas jugé assez bon."

Gasquet, Bartoli, victimes de leur réputation

La suite de sa carrière lui permettra de rattraper ces années d'incompréhension. Très souvent, c'est Roland-Garros qui permet d'être le juge de paix entre la France et ses joueurs. Fabrice Santoro a dû attendre de battre Marat Safin en 2001 pour réellement faire son entrée dans le coeur des Français qui lui pardonneront alors son manque de résultats sur la terre battue de Paris. Aujourd'hui, les chouchous du public français s'appellent Jo-Wilfried Tsonga ou encore Gaël Monfils. De son côté, Richard Gasquet souffre de son image écornée avec son affaire de contrôle positif à la cocaïne de 2009. Et même si depuis, il a été blanchi, Gasquet sait que sa véritable réconciliation avec les Français passera par la Porte d'Auteuil. C'est le bonheur qu'a connu Marion Bartoli. La numéro 1 française, qui se sait en marge de la FFT et de l'équipe de Fed Cup, a enfin conquis son public à Roland-Garros grâce à sa demi-finale de l'édition 2011. Pour autant, Bartoli continue à vouloir mener sa carrière comme elle l'entend. " Je suis indépendante, très indépendante même, mais pas solitaire, avouait-elle en ce début d'année. Je ne m'isole que quand je ne suis pas bien." L'histoire a déjà prouvé que le plus malaimé des sportifs a réussi à inverser la tendance grâce à un simple exploit ou une belle performance. N'est-ce pas Riton?

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