NANTES

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• Publié par: le-sport-magazine
• Publié le: 20 septembre 2012
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• Langue: Français

Extrait

NANTES

Laissé libre par Reims, où il évoluait depuis l'âge de quatre ans, le nouveau numéro 18 du FC Nantes, Lucas Deaux s'est entretenu en solo le temps de trouver un club. Heureuse coïncidence, Nantes était son choix de coeur. Interview d'un milieu défensif au caractère bien trempé.

Peut-on dire que Nantes était un choix logique pour vous ?

Quitte à rester en Ligue 2, c'est un club qui s'impose. Voilà deux ans que je souhaitais partir, il me fallait du changement pour poursuivre ma progression et m'épanouir. L'important était de trouver un club où je puisse m'exprimer et prendre du plaisir. Dans ma tête, je m'étais dit Nantes sans savoir que le club allait s'intéresser à moi. J'ai passé mes vacances durant quinze ans à Saint-Jean de Monts. Enfant, j'ai vu mon premier match de foot à La Beaujoire.

Vous n'êtes pas trop déçu de ne pas connaître la Ligue 1 avec votre club de toujours ?

J'y ai joué toute ma carrière, depuis l'âge de quatre ans. Reims avait des raisons de ne pas me garder. Elles ne m'ont pas été données. Je n'en veux à personne. J'y ai vécu des choses exceptionnelles sur le plan humain avec deux montées successives. C'était magnifique. Je souhaite le revivre.

Ne craignez-vous pas un temps d'adaptation ?

Il n'y a aucune raison que je ne m'adapte pas. J'ai été bien accueilli. Nous verrons dans quelques mois : la vérité viendra du terrain.

Quel est votre style de jeu ?

Je vais au duel, j'aime les contacts. J'étais très fougueux, je me suis calmé. J'arrive plus à tenir mes efforts. Avant, j'étais cuit après une heure. Aujourd'hui, je vais au bout de mes matches.

Quel est votre état de forme ?

Je me suis entretenu, à la salle ou dehors, en suivant un programme d'Alex Duval, le préparateur physique de Reims qui n'a pas été conservé lui non plus.

Aviez-vous d'autres propositions ?

J'ai refusé Châteauroux car ni le club ni la ville ne m'attiraient. Au début, je ne m'inquiétais pas. Puis, j'ai vu que le marché était compliqué. Quand cela dure un mois, un mois et une semaine, un mois et deux semaines qu'il faut penser à s'inscrire au chômage, on commence à s'inquiéter.

L'effectif nantais est dense dans votre secteur, n'avez-vous pas peur de la concurrence ?

Je vais travailler pour être au top et amener ce que je sais faire pour réaliser de belles choses. J'ai connu des situations de concurrence bien pires à Reims où je partais 4ème voire 5ème au poste, en début de saison. Au final, je jouais.