Ondes positives
158 pages
Français

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Ondes positives , livre ebook

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Description

La radio. Elle vous accompagne sans doute chaque jour depuis de nombreuses années. Dans la cuisine, la salle, de bain, la voiture, la radio reste à ce jour le seul médium qu'il est possible de consommer en faisant autre chose. Mais connaissez-vous l'histoire de la radio? Vous souvenez-vous des personnalités qui ont marqué les ondes? Ce livre retrace l'histoire, mais aussi les coulisses de la radio via des histoires courtes et mises en scène. Le dialogue s'installe entre l'auteur et sa fille âgée de quelques semaines à peine. Au fil des pages, anecdotes et grands moments s'entremêlent pour une approche de la radio inédite.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 février 2017
Nombre de lectures 14
EAN13 9782140030192
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Nicolas Gaspard Ondes Positives La radio racontée à Charlotte Préface de Georges Lang
©L’Harmattan, 20165-7, rue de l’École Polytechnique –75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr Tous droits dereproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’éditeur ou de ses ayants droit.ISBN : 978-2-336-30851-7 EAN : 9782336308517
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Ondes Positives
Encres de vie
Collection dirigée par Annemarie Trekker
Cette collection a pour objectif de publier des textes littéraires à caractère autobiographique sous forme de récit (de vie), d’autofictionou de roman personnel, ainsi que des témoignages et des écrits restituant et/ou mettant en scène la mémoire collective. Dans la même collection :
Agathe Gosse,À la source de mes mots, le fleuve Congo,2014. Marie Fizaine,Le goût de la terre,2014. Anne Lauwers,Les couleurs de la musique, 2014. Jean-Paul Procureur,Alesia, Lettre ouverte à ma mère, 2014. Nelly Laurent,La rue des Songes ou les rêves d’une métamorphose, 2014. Christian Leray,Amor do MarAmour de la Mer, 2015. Michèle-Baj Strobel,D’Orient et d’ailleurs. Ateliers des voyages, 2015. Laurence Leguay,Lettre à l’absent, 2015. Bernadette Feroumont,Accompagner la vie jusque-là. Récits de volontaires en soins palliatifs, 2015. Jean-Pierre Outers,Un Voyage à l’envers, 2015. Rachel Santerne,Les jours qui précédaient sa disparition, 2016. Annemarie Trekker,Les maisons de pierre, 2016. Marie Fizaine,Exode 1940. De la Gaume à la Bourgogne, 2016. Bernarde Rousseaux,La mesure du neutre, 2016. Vander Straeten Jean-Pierre,Chronique d’un étudiant à Louvain au temps du Walen buiten, 2016 Henri Ostrowiecki,Mon Conservatoire, côté cour, 2016 Agathe Gosse,Présence,2016. Odette Philippart,En ce farfelu royaume, 2016. Claudine Bonnet et Liz,Aime trop la vie !, 2016. Louis Goffin,Ciels denfance, 2016. Isabelle Schmidt,Ku muana. Genèse d’une folie, 2016.
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Nicolas Gaspard Ondes Positives La radio racontée à Charlotte
Collection : Encres de vie
Du même auteur
Les secrets sucrés, Racine, 2011. 100 ans de radio en Belgique, La Renaissance du livre, 2014. Secrets Chocolat, Racine, 2016.
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Préface
La radio ? Quel vaste sujet ! Comment la raconter ? En m’inspirant de mon histoire personnelle, en remontant dans mes souvenirs les plus lointains. Je suis d’une génération où la télévision n’avait pas encore atteint cette notoriété qu’elle a acquise au fil des années. Le poste de radio trônait dans la cuisine des familles, ou à la salle à manger. Je suis un enfant de Radio-Luxembourg. Mes plus jeunes années ont été bercées par ce son compressé issu des Grandes Ondes où l’on pouvait écouter Zappy Max, Marcel Fort et la Famille Duraton. Puis arriva cette nouvelle station plus jeune où les speakers étaient des « meneurs de jeu », où la réclame devenait de la o « publicité ». Europe n 1 séduisait les jeunes dont je faisais partie avec des émissions à destinationd’un nouveau public. « Salut Les Copains » récupérait tous les teenagers à la sortie des écoles vers dix-sept heures. « Pour ceux qui aiment le Jazz» abreuvait d’une musique venue d’ailleurs les jeunes adultes en fin de soirée. J’écoutais ces deux sessions avec un plaisir non dissimulé. Ma préférence allant vers la session la plus tardive, car j’éprouvais une agréable sensation à écouter dans mon lit, sous la couette cette ambiance si intime créée dans un studio de la rue er François 1 à Paris. Vint le moment où RTL donna la réplique à sa concurrente avec une tornade appelée « Le Président Rosko», fils d’un producteur de cinéma à Hollywood, c’était «», « le plus beau celui qui marche sur l’eau». Il faisait de la radio comme sur les stationsTop 40aux États-Unis. Il était déjanté, charmeur, dingue, sympathique. J’aimais ça à la folie. Et quand Michael
Pasternack (c’est son nom) quitta la rue Bayard pour rentrer en Californie, je me suis mis à écouter les radios pirates anglaises embarquées à bord de bateaux (de rafiots plutôt !) qui voguaient en dehors des eaux territoriales. Et là, je me suis dit que c’était ça que je voulais faire, allier mes deux passions : la radio et la musique. En 1967, au cours d’une longue expédition à bord de deux 2CV Citroën aveccinq copains de lycée, j’entreprenais le tour de Méditerranée dans une aventure appeléeMare Nostrum. Dans tous les pays du Moyen-Orient où nous faisions escale, nous allions visiter les bureaux et studios de l’ORTF et en profitions pour écouter en OndesCourtes le Pop Clubde José Arthur. J’ai beaucoup appris de cette émission dont la première partie était confiée à de jeunes animateurs (Pierre Lattès, Patrice Blanc-Francard, Bernard Lenoir) qui prenaient un malin plaisir à enchainer trois titres sans parler. Otis Redding, Aretha Franklin, Arthur Conley, on était dans les années 1960, à l’époque du Rhythm And Blues de chez Stax et Tamla Motown. Puis arriva le jour où je me décidai à prendre rendez-vous avec le Directeur des Programmes de RTL à Paris. Je lui dis que j’avais envie d’animer une émission musicale de nuit. À l’époque, on ne s’embarrassait avec des maquettes, on testait les animateurs en leur demandant de présenter une émission en direct. C’est ainsi que j’ai fait mes premières armes sur l’une des plus grosses radios de France un soir de novembre 1971. Le test fut concluant et l’on me confia les nuits du samedi soir, mais depuis les studios de RTL à Luxembourg, une quarantaine d’heures étant diffusées depuis le Grand-Duché pour respecter un accord entre la CLT (le siège de RTL à Luxembourg) et sa filiale à Paris. Ma vie changea du jour au lendemain. Mon rêve devenait réalité. Je n’ai plus jamais quitté cette maison aux trois
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lettres. Quarante-cinq ans plus tard, je suis toujours à la barre de cette émission devenue légendaire : Les Nocturnes. Mais que de changements dans la façon de faire. Les avancées technologiques, je les ai toutes connues, du vinyle au CD et aux fichiers, des Grandes Ondes à la FM, de la mono à la stéréo, de l’analogue au numérique.
La radio m’a apporté les plus beaux souvenirs de ma vie, en dehors de mes joies familiales bien sûr! J’ai rencontré les artistes que j’aimais, diffusé mes émissions en direct des villes américaines les plus emblématiques, fréquenté les plus grands DJs américains. À près de septante ans, je ne me lasse toujours pas de hanter les studios de radio. Mon ultime rêve serait de faire de la radio en direct de chez moi, depuis ma maison, comme le fait actuellement Jim Ladd sur Sirius, la radio américaine par satellite. Ce DJ américain, qui possède son étoile sur Hollywood Boulevard, émet chaque soir à partir de sa maison située sur les hills de Los Angeles, à Laurel Canyon. Dans son studio feutré, il pratique le « free form radio », une façon de travailler en improvisant son programme au gré de son humeur, de ses envies. Et des millions d’Américains l’écoutent ainsi quasi religieusement chaque soir. Oui, la radio, c’est avant tout un partage. Je me considère comme un passeur. Je l’ai souvent dit, et je le répète, je me nourris du talent des autres. La musique me procure les plus belles sensations qui sont décuplées lorsque je les partage avec mes auditeurs.
Vous qui allez lire ce livre, vous allez découvrir un autre parcours, celui d’un homme qui a contracté le même virus que moi, qui a toujours rêvé de « parler
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