Trouver la bonne alchimie
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Trouver la bonne alchimie Année de création : 2011 Classement World Tour 2012 : 6ème Victoires en 2012 : 31 Meilleur coureur en 2012 : UCI : Simon Gerrans (6ème) Giro : Fumiyukki Beppu (121ème) Tour de France : Peter Weening (72ème) Vuelta : Simon Clarke (77ème) Budget : 12,5 M€ Vélos utilisés : Scott Manager : Shayne Bannan Directeurs sportifs : Neil Stephens, Lionel Marie, Vittorio Algeri, Daniele Nardello, Lorenzo Lapage Site Internet : www.greenedgecycling.com Des sprinteurs et des rouleurs... L'ADN de l'équipe 100% australienne (ou presque) créée par Shane Bannan en 2012 semblait la limiter à gagner sur des terrains plats ou en contre-la-montre. La seconde partie de l'hypothèse s'est d'ailleurs vérifiée, avec des succès collectifs sur le Tirreno- Adriatico (1ère étape) ou l'Eneco Tour (2ème étape), ou la troisième place du tout premier contrela- montre par équipes de marques des championnats du monde à Valkenburg, ou des victoires individuelles de Luke Durbridge (2ème étape b du Circuit de la Sarthe, prologue du Dauphiné, 4ème étape du Tour de Poitou-Charentes) et Svein Tuft (championnat du Canada clm, 6ème étape de l'Eneco Tour), ou ces deux coureurs ensemble sur le Duo Normand, fin septembre. A confirmer en 2013 et notamment sur le Tour de France, où le chrono par équipes revient. La première moitié du postulat, en revanche, a été plus difficile à confirmer.

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Publié le 02 janvier 2013
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Langue Français

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Trouver la bonne alchimie

Année de création : 2011 Classement World Tour 2012 : 6ème Victoires en 2012 : 31 Meilleur coureur en 2012 : UCI : Simon Gerrans (6ème) Giro : Fumiyukki Beppu (121ème) Tour de France : Peter Weening (72ème) Vuelta : Simon Clarke (77ème) Budget : 12,5 M€ Vélos utilisés : Scott Manager : Shayne Bannan Directeurs sportifs : Neil Stephens, Lionel Marie, Vittorio Algeri, Daniele Nardello, Lorenzo Lapage Site Internet : www.greenedgecycling.com

Des sprinteurs et des rouleurs... L'ADN de l'équipe 100% australienne (ou presque) créée par Shane Bannan en 2012 semblait la limiter à gagner sur des terrains plats ou en contre-la-montre. La seconde partie de l'hypothèse s'est d'ailleurs vérifiée, avec des succès collectifs sur le Tirreno-Adriatico (1ère étape) ou l'Eneco Tour (2ème étape), ou la troisième place du tout premier contrela-montre par équipes de marques des championnats du monde à Valkenburg, ou des victoires individuelles de Luke Durbridge (2ème étape b du Circuit de la Sarthe, prologue du Dauphiné, 4ème étape du Tour de Poitou-Charentes) et Svein Tuft (championnat du Canada clm, 6ème étape de l'Eneco Tour), ou ces deux coureurs ensemble sur le Duo Normand, fin septembre. A confirmer en 2013 et notamment sur le Tour de France, où le chrono par équipes revient. La première moitié du postulat, en revanche, a été plus difficile à confirmer. Notamment sur le Tour de France, où Matthew Goss, pourtant vainqueur sur le Giro (3ème étape), mais battu par son ancien leader chez HTC Cavendish (2ème et 5ème) et cinq autres sprinteurs (13ème) sur le premier Grand Tour de la saison, ne parvenait cette fois pas à lever les bras, et il a encore été devancé par le Britannique (3ème à Tournai alors qu'il avait gagné le sprint intermédiaire de Soignies, 2ème à Brive-la-Gaillarde, 3ème à Paris), Greipel (4ème, 5ème et 6ème étape), Sagan (6ème et 20ème étape), Veelers ou Petacchi (4ème étape).

Albasini et Gerrans brûlent les étapes

Pire, alors qu'il était déclassé à l'arrivée à Annonay (12ème étape) où il avait remporté le sprint du peloton, l'Australien semblait atteint moralement le lendemain et disputait en dilettante le sprint intermédiaire de Mas-de-Londres (km 126,5) alors qu'il a fait rouler son équipe derrière les huit échappés. Pas digne d'un sprinteur de classe mondiale désireux de "tout bouffer". Il devra s'améliorer là-dessus en 2013. " Matthew a fait un peu défaut dans ses sprints", déplore d'ailleurs Lionel Marie, directeur sportif français au sein de l'équipe australienne. " Il est très motivé, ce n'est pas une situation qui le satisfait. Il reste en Europe pour s'entraîner cette année. Quand on est un sprinteur et qu'on ne lève pas les bras, il y a une grosse frustration. Il n'y échappe pas. Mais il a bien sûr l'entière confiance de l'équipe. Puis, il y a d'autres coureurs". Dans ce domaine, le sprint, il y a en effet également Aidis Kruopis (vainqueur d'une étape du Tour de Norvège, du Tour de Pologne et deux fois sur le Tour de Poitou-Charentes), Baden Cooke, Allan Davis, Julian Dean ou Wesley Sulzberger, qui ont été bien discrets eux aussi en 2012. Michaël Matthews, seule recrue de l'inter-saison, mais qui essayera de faire parler sa pointe de vitesse. Les spécialistes des classiques (Langeveld sur les Flandriennes notamment) devront également se réveiller, même si Simon Gerrans s'est offert Milan-San Remo, succédant à son équipier Goss qui s'était imposé en 2011. Un mois et demi plus tôt, Gerrans s'était déjà illustré en remportant le Tour Down Under, remportant un duel au couteau avec Alejandro Valverde. Michael Albasini a été l'autre bonne surprise de l'année pour Orica-GreenEDGE en gagnant le Tour de Catalogne, deux étapes à la clé. Ces deux-là devront évidemment confirmer, et notamment sur les courses à étapes plus relevées (Paris-Nice, Critérium du Dauphiné, Tour de Suisse ...) 2012 a été très bonne pour l'équipe australienne, pourra-t-elle faire aussi bien, voire mieux en 2013 ?

SON OBJECTIF EN 2013

Continuer à briller sur les courses à étapes et s'améliorer sur les sprints massifs des Grands Tours ou les Flandriennes.

LA RECRUE Matthews alternative à Goss

Il avait bizarrement échappé à la vague d'Australiens qui avaient quitté leur équipe fin 2011 pour intégrer GreenEDGE, créée par Shane Bannan pour représenter le pays d'Océanie. Lui était resté fidèle à la Rabobank, où il est passé professionnel en 2011, pour accueillir et épauler son compatriote Mark Renshaw, dans les sprints. Vainqueur de la Clasica de Alméria et d'une étape du Tour de l'Utah après avoir terminé neuvième du Tour Down Under, Matthews faisait mieux que Renshaw, vainqueur seulement d'une étape du Tour de Turquie et incitait donc l'équipe Orica-GreenEDGE à le débaucher d'une équipe en pointillés, visiblement consciente de ses qualités : "C'est un jeune coureur offensif qui s'exprime dans les sprints", explique Lionel Marie. "Cela permettra d'avoir des sprinteurs de qualité sur deux fronts. Il y aura des changements pour lui car il vient de l'école Rabobank qui diffère de l'école australienne. Mais il va vite s'habituer. Michael a été bien accueilli lors d'un stage de trois jours au mois d'octobre". Et peut-être parviendra-t-il à aider Goss à redevenir le sprinteur performant qu'il n'a pas été tout à fait en 2012. Ou à le remplacer.

LES MOUVEMENTS

Arrivées : Matthews (Rabobank) Départs : Bobridge (Blanco), Wilson (retraite)

4 SES PLUS - Trente victoires, dès sa première saison, Orica-GreenEDGE est bien née. - Albasini et Gerrans ont prouvé que l'équipe n'était pas performante que sur les sprints, mais aussi les courses à étapes. - En limogeant Matthew White qui avait reconnu s'être dopé durant sa carrière de coureur, la direction de l'équipe a envoyé un signe fort pour son image.

4 SES MOINS - Confirmer sera difficile, et faire mieux encore plus. - Le meilleur coureur sur les Grands Tours n'y a jamais terminé dans les 50 premiers et l'équipe y était dernière des World Tour au classement spécifique au temps. - Matthew Goss avait une équipe construite autour de lui pour les sprints et il n'a gagné qu'une seule fois.

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