Un Français vainqueur le 14 juillet ?
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Un Français vainqueur le 14 juillet ? Fête nationale oblige, les coureurs français bénéficient assurément d'un surplus de motivation le 14 juillet. Mais ce constat résiste mal à l'analyse des faits.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

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Un Français vainqueur le 14 juillet ?

Fête nationale oblige, les coureurs français bénéficient assurément d'un surplus de motivation le 14 juillet. Mais ce constat résiste mal à l'analyse des faits. Cet enthousiasme/élan patriotique se matérialise assez rarement en victoire (voir ci-dessous). Tout juste 14 en 49 éditions. C'est bien mince pour un jour aussi symbolique. Mais cela reflète une logique sportive incontestable. Et implacable.Avec le temps et l'évaporation progressive des coureurs de premier plan (Jalabert, Virenque), il est devenu plus délicat pour les Tricolores de s'illustrer. Seules des échappées au long cours dont le résultat est très aléatoire entretiennent l'espoir. Quand le profil s'y prête, et qu'une étape de transition est au programme le 14 juillet, comme c'est souvent le cas, les chances françaises sont préservées. Que le profil s'aplanisse rendant probable une arrivée groupée ou se raidisse pour devenir montagneux et les Français doivent se résigner.Pour 2011, l'organisateur a mis à l'honneur la seconde option : une étape de très haute montagne avec trois cols hors catégorie et une arrivée en altitude. Forcément, la liste des candidats se réduit comme peau de chagrin. David Moncoutié, Rémy Di Grégorio, Sandy Casar, Thomas Voeckler, Amaël Moinard voire Sylvain Chavanel en font partie. Visant le classement général, Jean-Christophe Péraud devrait, lui, se contenter de suivre les meilleurs.Mais au-delà du profil, un autre obstacle majeur se fait jour : la 12ème étape sera la première véritable arrivée au sommet, la première en tous cas à pouvoir créer des écarts conséquents.La situation ne sera donc pas décantée : au général, la plupart des coureurs se tiendront en quelques minutes. Ce faisant, les baroudeurs n'auront pas encore concédé suffisamment de temps pour que les équipes de leaders distribuent à l'envie les bons de sortie. Or, pour espérer gagner Luz-Ardiden en solitaire, il ne faudra pas manquer d'arguments en montagne. Dans ce contexte, Di Grégorio, Casar ou Coppel seront dans le collimateur. Surveillés de près, leurs chances de s'isoler à l'avant seront bien minces. Quelle équipe prendrait en effet le risque d'octroyer un matelas de plusieurs minutes à des coureurs de ce calibre ?

Di Grégorio, Casar ou Coppel ?

Les 14 vainqueurs français le 14 juillet 1961 : Jacques Anquetil à Périgueux; 1969 : Raymond Delisle à Luchon ; 1970 : Bernard Thévenet à La Mongie; 1971 : Bernard Labourdette à Gourette; 1974 : Raymond Poulidor au Plat d'Adet; 1975 : Bernard Thévenet à Pra Loup; 1977 : Jean-Pierre Danguillaume à Besançon ; 1980 : Mariano Martínez à Morzine; 1989 : Vincent Barteau à Marseille; 1995 : Laurent Jalabert à Mende; 1997 : Laurent Brochard à Loudenvielle; 2001 : Laurent Jalabert à Colmar; 2004 : Richard Virenque à Saint-Flour; 2005 : David Moncoutié à Digneles-Bains.

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