Un Puel peut en cacher un autre

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• Publié par: le-foot-lyon
• Publié le: 04 octobre 2011
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• Langue: Français

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Un Puel peut en cacher un autre

Dans la vie, il n'est pas évident d'être le "fils de". C'est encore plus vrai dans le football où les exemples de fils de footballeurs professionnels ayant réussi une carrière sont extrêmement rares. Alors imaginez lorsque vous êtes le fils d'un entraîneur contesté par tous les supporteurs de votre club... C'est la situation délicate qu'a vécue l'an dernier Grégoire Puel pour sa première saison à Lyon. Certains pseudo-supporteurs sont mêmes allés jusqu'à le chambrer durant des matches de l'équipe-réserve de l'OL. Inacceptable. Dans ces conditions, il ne fallait pas s'attendre à voir Grégoire Puel, qui est un joueur offensif rapide, endurant et travailleur, accomplir des miracles. Ce ne fut pas le cas. Sans cesse perturbé par des petites blessures, il n'a marqué lors du précédent exercice qu'un seul but en CFA et n'a jamais eu les honneurs du groupe professionnel, en dépit d'une courte apparition peu après son arrivée lors d'un match de préparation, perdu contre le Sporting Lisbonne (2-0), quand il avait remplacé Ederson à dix-sept minutes de la fin. Depuis, c'est sur le terrain annexe du centre d'entraînement de Tola Vologe que Puel junior, qui est un fan absolu du Brésilien Kaka, essaie de se faire un prénom. Pas évident. Car, à son poste, la concurrence est terriblement riche à l'Olympique Lyonnais, chez les professionnels (Briand, Pied, Lacazette) comme chez les jeunes. Et parce qu'il est franchement compliqué de percer dans un club en étant le fils de l'entraîneur général ? Quand il était au centre de formation de Lille, Grégoire avouait non sans mal avoir ressenti "un poids en moins" lorsque son père avait quitté le LOSC pour l'OL. Le discours a changé depuis : "Je savais en venant à Lyon que je devrais faire abstraction de cela. J'ai hérité de la force mentale de mon père." Au point de s'être même fait tatouer durant l'été un remarqué "Forza Puel" sur le mollet. Et de suivre son père dès que celui-ci aura retrouvé un club ? "Pas du tout, je suis ici pour essayer de sortir professionnel à l'OL." Il lui faudra certainement être deux fois plus fort qu'un autre pour y parvenir...

UN "FORZA PUEL" TATOUÉ SUR SON MOLLET