Intégration et voisinage européens
240 pages
Français

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Intégration et voisinage européens , livre ebook

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Description

Rédigée par des Slovaques, Roumains, Tchèques, Géorgiens, Polonais et Bulgares, voici une mise en perspective des processus et réalités de l'intégration et du voisinage européen. Après les vagues d'intégration de 2004, 2007 et 2013, les "nouveaux" citoyens de l'Union européenne ont parfois une image d'autant plus positive de la construction européenne que leur défiance envers leurs institutions nationales augmente : le choix européen se fait plus par défaut que par conviction.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782336362496
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection
Cet ouvrage est le 28 e livre de la


Frontières & œuvres , Éric Bonnet (dir.)
Les frontières numériques , Imad Saleh, Nasreddine Bouhaï & Hakim Hachour (dir.)
Biennales d’art-contemporain & frontières , François Soulages (dir.)
Migrations en blanc. Médecins d’est en ouest , Anna Krasteva & Despina Vasilcu (dir.)
Le sport : diffusion globale et pratiques locales , David Sudre & Matthieu Genty (dir.)
Esthétiques de la ville : équipements et usages , Thierry Côme & Gilles Rouet (dir.)
Identités et espaces publics européens , Radovan Gura & Natasza Styczyńska (dir.)
Esthétiques de l’espace public , Serge Dufoulon & Jacques Lolive (dir.)
Mobilisations citoyennes dans l’espace public , Gilles Rouet (dir.)
Arts et espaces publics , Marc Veyrat (dir.)
Médias et sociétés interculturelles , Martin Klus & Gilles Rouet (dir.)
e-Citoyenneté , Anna Krasteva (dir.)
Quelles frontières pour quels usages ? , Gilles Rouet (dir.)
Transhumanités. Fictions, formes et usages de l’humain dans les arts contemporains , Isabelle Moindrot & Sangkyu Shin (dir.)
Frontières géoculturelles & géopolitiques , Gilles Rouet & François Soulages (dir.)
Europe partagée, Europe des partages , Serge Dufoulon & Gilles Rouet (dir.)
Géoartistique & Géopolitique. Frontières , François Soulages (dir.)
Internet ou la boîte à usages , Serge Dufoulon (dir.)
Participations & citoyennetés depuis le Printemps arabe , Antoniy Galabov & Jamil Sayah (dir.)
Usages politiques des nouveaux médias , Gilles Rouet (dir.)
Usages de l’Internet, éducation & culture , Gilles Rouet (dir.)
Pratiques artistiques contemporaines en Martinique. Esthétique de la rencontre 1 , Dominique Berthet
La photographie : mythe global et usage local , Ivaylo Ditchev & Gilles Rouet (dir.)
Productions et perceptions des créations culturelles , Helena Bálintová & Janka Palková (dir.)
Nations, cultures et entreprises en Europe , Gilles Rouet (dir.)
Citoyennetés et Nationalités en Europe, articulations et pratiques , Gilles Rouet (dir.)
Migrations, Mobilités, Frontières et Voisinages , Maria Rošteková & Serge Dufoulon (dir.)

Partenaires de la collection
RETINA International,
Recherches Esthétiques & Théorétiques sur les Images Nouvelles & Anciennes ,
ECAC, Europe Contemporaine & Art Contemporain , Paris 8,
Laboratoire de Recherche en Management , LAREQUOI,
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines,
IEEI, Institut d’Études Européennes et Internationales , Reims
& Faculté de Sciences Politiques et des Relations Internationales , Banská Bystrica.
Titre
Sous la direction de
Radovan GURA & Gilles ROUET











Intégration et voisinage
européens
Ce volume réunit plusieurs contributions présentées lors du colloque
« Citoyennetés et intégration européennes, 7 et 10 ans après » organisé à l’Université Matej Bel de Banska Bystrica (Slovaquie), le 23 avril 2014.

Recension du volume : Thierry Côme & Igor Kosir
Rédacteurs scientifiques : Anne-Coralie Bonnaire & Christophe Lips

Volume publié avec le concours
du Département de relations internationales et de diplomatie de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’Université Matej Bel de Banská Bystrica, de l’Institut d’études européennes et internationales de Reims, du Laboratoire de recherche en management LAREQUOI de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et grâce au soutien de la Chaire Jean Monnet ad personam « Identités et Cultures en Europe » et de l’Institut français de Bulgarie.

Comité scientifique international de lecture
Argentine (Silvia Solas, Univ. de La Plata), Belgique (Claude Javeau, Univ. Libre de Bruxelles), Brésil (Alberto Olivieri, Univ. Fédérale de Bahia, Salvador), Bulgarie (Ivaylo Ditchev, Univ. de Sofia St-Clément-d’Ohrid), Chili (Rodrigo Zuniga, Univ. du Chili, Santiago), Corée du Sud (Jin-Eun Seo Daegu Arts University, Séoul), Espagne (Pilar Garcia, Univ. de Séville), France (Gilles Rouet, Univ. de Reims, Univ. Matej Bel, Banská Bystrica & François Soulages, Univ. Paris 8), Géorgie (Marina Vekua, Univ. de Tbilissi), Grèce (Panayotis Papadimitropoulos, Univ. d’Ioannina), Japon (Kenji Kitamaya, Univ. Seijo, Tokyo), Hongrie (Anikó Ádam, Univ. Catholique Pázmány Péter, Budapest), Russie (Tamara Gella, Univ. d’Orel), Slovaquie (Radovan Gura, Univ. Matej Bel, Banská Bystrica), Taïwan
(Stéphanie Tsai, Univ. Centrale de Taiwan, Taipei)
Copyright

© L’Harmattan, 2014
5-7, rue de l’École polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-71260-4
Introduction Mutations citoyennes et identitaires
Gilles Rouet

Pour les pays des dernières vagues d’intégrations, 7 et 10 ans après leur adhésion officielle à l’Union européenne, les situations restent bien différentes. Certains États membres semblent vraiment être devenus des partenaires à part entière, tandis que d’autres se sont peut-être installés dans une posture de dominé, la transition alors n’ayant de sens que par rapport à un changement de tutelle, de « grand frère » soviétique à l’Europe bruxelloise.
Quelle que soit cette posture supposée, à la première dichotomie évidente (inégalité/disparité) entre le Nord et le Sud se sont juxtaposées des différences entre Est et Ouest (que les Fonds structurels ont eu pour mission de tenter de réduire). Les attentes de tous les Européens, et en particulier des nouveaux citoyens européens (de l’Union européenne, plutôt) étaient grandes et des désenchantements aujourd’hui s’expriment. De plus, ces évolutions ont mis en évidence la réalité et l’intensité des disparités internes au sein de chaque État membre, qui s’imposent à tous les citoyens et qui constituent un fondement, avec les conséquences de la crise depuis 2008, à la fois de mise en place de solidarités élargies et de tendances à des replis identitaires et/ou nationalistes. Une crise idéologique profonde semble secouer certains pays, en particulier lorsque les institutions nationales sont moins reconnues ou légitimées, comme en Bulgarie.
Ainsi, en particulier pour les anciens pays satellites de l’URSS, cette intégration européenne, ce « retour en Europe » pour beaucoup, après la création d’un nouvel État pour quelques-uns, s’inscrit dans un processus plus ou moins long. Il a fallu en effet mettre en place des négociations, des mises aux normes, des transformations souvent profondes des droits, des réglementations voire des institutions. Une « européanisation » institutionnelle, en quelque sorte, qui s’est inscrite dans une mutation que beaucoup d’analystes ont qualifiée de « transition », économique et démocratique.
Il est donc possible de se demander si ce processus d’intégration de l’« acquis communautaire » est bien légitime pour les citoyens de ces pays. Cette intégration est-elle profonde ou superficielle ? Quels effets ont eu ces harmonisations, voire ces uniformisations, institutionnelles, y compris le Processus de Bologne pour l’enseignement supérieur, l’application des directives, la réalisation des programmes communautaires et en particulier l’utilisation des fonds structurels de « convergence » ?
On remarque souvent que l’Union européenne jouit, pour ses nouveaux ressortissants, d’une image plutôt positive, en particulier parmi les jeunes générations qui dénoncent en même temps les supposées dérives bureaucratiques. Mais si une défiance envers les institutions nationales s’installe dans le même temps, alors le choix européen est par défaut plus que par conviction. Dans les pays plus au nord, Schengen et l’euro sont des preuves concrètes, inscrites dans le quotidien, de cette européanité bien que les preuves soient souvent considérées comme relativement rares. La charge symbolique de l’Union européenne reste faible et les quotidiens renvoient surtout aux nations…
L’Union européenne a mis en place une citoyenneté supplémentaire, à défaut d’être supplétive, avec des droits réels, mais sans devoirs intégrés dans les mentalités. La l&

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