Les Entrepreneur dans la politique argentine 1955-73

Jorge Eduardo Niosi

Description

Cet ouvrage est le résultat d’une recherche menée de 1968 à 1972 à Buenos Aires et à Paris, sur le développement économique et social de l’Argentine contemporaine. L’objectif de l’étude est double :d’une part il s’agit d’identifier les politiques nationales qui renforcent le cercle de la stagnation économique argentine de 1955 à 1973; d’autre part il s’agit de tenter d’expliquer l’application renouvelée de telles politiques malgré leur échec répété. Ces mesures, dites de stabilisation monétaire, sont à la base de l’idéologie et des intérêts immédiats de puissants groupes d’entrepreneurs argentins, qui s’organisent autour d’une association patronale : l’Association d’entités libres d’entrepreneurs (ACIEL).

Sujets

• Politique

Informations

• Publié par: Presses de l'Université du Québec
• Date de parution: 22 avril 2011
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782760522572
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

par JORGE E. NIOSI

1976 LES PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC C.P. 250, Succursale N, Montréal H2X 3M4 Canada

CET OUVRAGE EST PUBLIÉ GRÂCE À UNE SUBVENTION ACCORDÉE PAR LE CONSEIL CANADIEN DE RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES, DONT LES FONDS PROVIENNENT DU CONSEIL DES ARTS DU CANADA.

La conception graphique de la couverture est de GEORGE JAHN.

ISBN 0-7770-0153-5 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés ©1976 LesPresses de l’Université du Québec er Dépôt légal — 1 trimestre 1976 Bibliothèque nationale du Québec

PRÉFACE

Le texte que voici est le résultat d’une recherche menée de 1968 à 1972 à Buenos Aires et à Paris, sur le développement économique et social de l’Argentine contemporaine. L’objectif de l’étude est double : d’une part il s’agit d’identifier les politiques nationales qui renforcent le cercle de la stagnation économique argentine de 1955 à 1973 ; d’autre part il s’agit de tenter d’expliquer l’application renouvelée de telles politiques malgré leur échec répété. Ces mesures, dites de stabilisation monétaire, sont à la base de l’idéologie et des intérêts immédiats de puissants groupes d’entrepreneurs argentins, qui s’organisent autour d’une association patronale : l’Association d’entités libres d’entrepreneurs (ACIEL). L’étude est fondée sur des données secondaires provenant surtout de sources gouvernementales, en particulier de la Banque centrale et de l’Institut national de statistique et de recensements de l’Argentine. Je me suis servi aussi de données primaires émanant d’une liste complète des deux cent soixante et un ministres et sous- ministres successifs du Pouvoir exécutif national, et de la liste complète des présidents des quatre grandes banques officielles, liste qui m’a servi à étudier l’origine sociale de ce personnel politique. Ces donnée s primaires ainsi que l’analyse des archives des associations patronales apportent donc des renseignements de première main.

Je dois exprimer ma gratitude à Monsieur Charles Bettelheim, e directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études (6 section) de l’Université de Paris qui a dirigé la thèse dont ce texte est issu. Messieurs Juan Carlos Torre et Miguel Khavisse du Conseil national de développement de l’Argentine m’ont apporté des données gouvernementales difficilement accessibles, entre autres celles de leur propre recherche en cours sur la concentration industrielle argentine. Mesdames Josette Brawerman et Ruth Schweitzer, de Buenos Aires ont collaboré à la collecte des données. Je dois aussi mentionner le département de Sociologie de l’université du Québec à Montréal qui m’a concédé une décharge de mes tâches d’enseignement et une bourse, qui m’ont permis

VIII

LES ENTREPRENEURS DANS LA POLITIQUE ARGENTINE

de rédiger le texte définitif. Je suis cependant le seul responsable des erreurs, inconsistances ou omissions qu’on puisse retrouver dans le texte. Ma femme, Graciela Ducatenzeiler m’a apporté une aide morale et intellectuelle inestimable pendant les quatre ans et demi d’élaboration de la recherche.

Montréal, le 15 janvier 1975

JorgeE. Niosi

LISTE DES ABRÉVIATIONS LES PLUS COURAMMENT EMPLOYÉES

ABRA : Asociacion de Bancos de la Republica Argentina ACIEL : Asociacion Coordinadora de Instituciones Empresarias Libres BC : Boisa de Cereales BCBA : Boisa de Comercio de Buenos Aires BCRA : Banco Central de la Republica Argentina CAC : Camara Argentina de Comercio CARBAP : Confederacion de Asociaciones Rurales de Buenos Aires y La Pampa CEPAL : Comision Economica para America Latina CGE : Confederacion General Economica CGT : Confederacion General del Trabajo CIDA : Comite Interamericano para America Latina CONADE : Consejo Nacional de Desarrollo CRA : Confederaciones Rurales Argentinas DGEN : Direccion General de Estadisticas de la Nacion DNEC : Direccion Nacional de Estadistica y Censos FAA : Federacion Agraria Argentina TAPI : Instituto Argentino para la Promocion del Intercambio INTI : Instituto Nacional de Tecnologia Industrial. JNC : Junta Nacional de Carnes JNG : Junta Nacional de Granos MID : Movimiento de Integracion y Desarrollo SRA : Sociedad Rural Argentina UCRP : Union Civica Radical del Pueblo UCRI : Union Civica Radical Intransigente UIA : Union Industrial Argentina UP : Union Popular