Politiques de la mémoire et résolution des conflits

Jean-Serge Massamba-Makoumbou

Description

Cet essai s'attache à préciser la nature de la notion de politique de la mémoire, utilisée dans des contextes si divers, et à étudier quelques expériences initiées en Europe, en Afrique et en Amérique. Dans cette optique, l'analyse porte sur les dispositifs mémoriels de pacification en situation postconflictuelle : la justice pénale, les commisions "Vérité" et les mécanismes traditionnels "actualisés" de sortie des crises.

Sujets

• Relations internationales
• Histoire
• Géopolitique
• Diplomatie
• Politique

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 avril 2012
• Nombre de lectures: 64
• EAN13: 9782296489318
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

POLITIQUES DE LA MÉMOIRE ET RÉSOLUTION DES CONFLITS

© L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] harmattan1@wanadoo.f ISBN : 978-2-296-96970-4 EAN : 9782296969704

Jean-Serge Massamba-Makoumbou

POLITIQUES DE LA MÉMOIRE ET RÉSOLUTION DES CONFLITS

Études Africaines Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa Dernières parutions Apollinaire-Sam SIMANTOTO MAFUTA, Laface occulte du Dieu des Congolais, 2012. Toavina RALAMBOMAHAY,Madagascar dans une crise e interminable édition, 2012. , 2 Alphonse Zozime TAMEKAMTA, Eric Wilson FOFACK (dir.),Les urgences africaines, Réécrire l’histoire, réinventer l’Etat, 2012. Henri-Pensée MPERENG (avec la collab. de Jerry MPERENG),Histoire du Congo Kinshasa indépendant. Politique économique, 2012. Julien BOKILO,La Chine au Congo-Brazzaville. Stratégie de l’enracinement et conséquences sur le développement en Afrique, 2012. Bouyo Kwin Jim NAREM,Microfinance et réduction de la pauvreté de la femme rurale en Afrique. Comprendre la dérive vers le monde urbain. Cas des mutuelles communautaires de croissance de Foréké-Dschang et de Fongo-Tongo (Ouest- Cameroun), 2012. Kanel ENGENDJA-NGOULOU,Le développement des industries culturelles au Gabon, 2012. Francis NKEA NDZIGUE,La procédure pénale au Gabon, 2012. Moussa BOUREIMA,L’économie agricole au Niger, 2012. Yaya SY,Mémoires d’ancêtres,2012. Essé AMOUZOU,Mouammar Kadhafi et la réalisation de l’Union africaine, 2012. Jean-Pierre LEHMANN,Prophètes-guérisseurs dans le sud de la Côte d’Ivoire,2012. Melchior MBONIMPA,Guérison et religion en Afrique,2012. Jean-Alexis MFOUTOU,La Langue de la politique au Congo- Brazzaville, 2012. Alhassane CHERIF,Le sens de la maladie en Afrique et dans la migration. Diagnostic, pronostic, prise en charge, 2012. Mahamadou MAÏGA,Les peuples malien et africains : 50 ans d’indépendance ou de dépendance ?, 2012.

Remerciements

L’aventure intellectuelle palpitante que représentent la conception et la rédaction d’une thèse de doctorat ne peut faire l’objet d’un débat. Elle met en œuvre des rencontres qui marquent une existence. Qu’il me soit donc permis d’exprimer une profonde gratitude à toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont apporté une contribution à la réalisation de cette recherche. En premier lieu, je remercie Emmanuel Lincot, Yves Palau, Patrice Yengo et Edmond-Robert Ziavoula, les membres du jury de soutenance. Cet ouvrage porte la marque de leurs pertinents avis. Un merci incommensurable à mes frères et sœurs Romain, Pierre-Claver, Alexis, Bienvenue-Clarisse, Jean-Charles-Camille, Modeste-Jean-Justin, Andrine et Audrey ainsi que mes amis dont le soutien indéfectible aura, sans conteste, facilité, au moyen de l’encouragement, l’accomplissement de cette étude. Mes remerciements aussi à Michel Daubanes, Sébastien Jean, Jean-Pierre Decraene, Rose-Marie et Michel Gruchot, Daniel Couvrat, Joseph Zoba, Maurice Bakana, Mireille Mpili, Yveline Blanchard ainsi que Michelle Priou pour leur inestimable apport protéiforme. Merci enfin à Marcel Ntadi et Fernand Aroule qui ont assuré la présentation du manuscrit dans les formes informatiques requises, devenant ainsi des alliés précieux.

« Celui qui est resté passif sait qu’il s’est rendu moralement coupable chaque fois qu’il a manqué à l’appel, faute d’avoir saisi n’importe quelle occasion pour protéger ceux qui se trouvaient menacés, pour diminuer l’injustice, pour résister. Même lorsqu’on se soumettait par impuissance, il restait toujours du jeu permettant une activité, certes non exempte de danger, mais que la prudence pouvait rendre efficace. On se reconnaîtra en tant qu’individu, moralement coupable d’avoir par crainte laissé échapper de telles chances d’agir. L’aveuglement devant le malheur des autres, cette absence d’imagination du cœur, et l’indifférence intérieure au malheur même qui frappe la vie, tout cela constitue une culpabilité morale. » Karl Jaspers,La culpabilité allemande, trad. de l’allemand par Jeanne Hersch, préface de Pierre Vidal-Naquet, Paris, Les Éditions de Minuit, 1990, p. 79.