Pour un Sénat responsable au Congo-Brazzaville
174 pages
Français

Pour un Sénat responsable au Congo-Brazzaville , livre ebook

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174 pages
Français

Description

Ce livre est un recueil des discours prononcés par André Obami-Itou à l'hémicycle au cours des cinq dernières années de son mandat, de décembre 2007 à décembre 2012, en qualité de président du Sénat du Congo-Brazzaville. Dans tous ces discours, la pensée de l'auteur se cristallise autour du rôle constitutionnel de la Chambre haute et de ses rapports avec les conseils départementaux et municipaux dont il tire sa légitimité; des conseils qui constituent les leviers de la décentralisation.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2014
Nombre de lectures 13
EAN13 9782336348049
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

André OBAMIITOU
Pour un Sénat responsable au CongoBrazzaville er 1 décembre 2007 – 13 décembre 2012
Préface d’Aimé Emmanuel Yoka
Pour un Sénat responsable au Congo-Brazzaville
er 1 décembre 2007 – 13 décembre 2012
André OBAMI-ITOU
Pour un Sénat responsable au Congo-Brazzaville
er 1 décembre 2007 – 13 décembre 2012 Préface d’Aimé Emmanuel Yoka
-Congo
© L’Harmattan, 2014 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr ISBN : ͻ͹ͺ-ʹ-͵Ͷ͵-Ͳ͵ͳ͸ͷ-ͳ EAN : ͻ͹ͺʹ͵Ͷ͵Ͳ͵ͳ͸ͷͳ
Préface André Obami-Itou, Président du Sénat, a eu l’heureuse idée de regrouper ses différents discours et de les consigner dans un livre afin de les mettre à la disposition du grand public, tout en les léguant à la prospérité.  Cette initiative novatrice dans l’histoire de la chambre haute du Parlement mérite d’être applaudie, tant les publications sous cette veine sont rares dans l’univers politique congolais. Car généralement, l’acteur discourt et laisse s’évaporer ses dires. Le président du Sénat en a visiblement pris bonne conscience.  De ce corpus de textes abordant une multitude de sujets, un style se dégage nettement, un tempérament s’exprime clairement.  L’auteur a choisi, en effet, comme à l’accoutumée, un style concis, précis et limpide, soutenu par un souci pédagogique bien affiché. Rappelons que le président du Sénat avant d’embrasser la carrière diplomatique fut un enseignant ; un enseignant de la belle époque éducative du Congo, maîtrisant donc, comme la majorité des enseignants de sa génération, le « discours de la méthode ».  C’est ainsi que, à chaque discours, suivant la même structuration, l’auteur évoque d’abord l’actualité nationale et internationale du moment, rappelle le fond de son précédent discours avant d’entrer dans le vif du sujet, pour enfin exhorter ses collègues au travail responsable. Une exhortation que le président du Sénat fait toujours avec des mots bien choisis, de manière didactique dans le respect profond de ses collègues qu’il ne cesse d’ailleurs de féliciter à chaque occasion, pour leur bonne moisson.  Correction, courtoisie, compréhension, responsabilité, sensibilité, calme, paix, générosité, unité, concorde, bonne nouvelle, voilà, parmi tant d’autres, les quelques mots que nous avons glanés, qui constituent le lexique de base du président du Sénat et qui reflètent bien la personnalité d’un homme de sagesse.  C’est justement, animé par cet esprit de modération que le président du Sénat rappelle, de manière récurrente, l’article 90 de la Constitution qui stipule :« le Sénat exerce, outre la
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fonction législative,celle de modérateur et de conseil de la Nation. » Les vénérables sénateurs sont ainsi appelés à porter partout auprès des populations le « message de paix et d’apaisement, de conscience nationale, de responsabilité partagée et de foi en l’avenir. »  Mais ne nous y trompons pas. L’esprit de conciliation du président du Sénat n’admet aucun laxisme et ne s’accommode d’aucune forme d’irresponsabilité. Cet esprit s’allie à la rigueur, à l’efficacité et à « l’endurance patriotique » dans le travail. C’est dans cette logique que le vénérable président prévient : «le Sénat ne sacrifiera pas la rigueur du contrôle sur l’autel de la modération. » Une "main de fer dans un gant de velours", pourrait-on dire.  Les préoccupations du président du Sénat vont loin au-delà des missions parlementaires classiques de la Haute Chambre, en ce qu’elles prennent en ligne de compte les différents événements heureux et malheureux qui ont interpellé les consciences. André Obami-Itou évoque entre autres : Au plan national: le tragique accident ferroviaire de Yanga, dans le district de Mvouti, le 25 octobre 2010 ; la grave épidémie de poliomyélite à Pointe-Noire dans le Kouilou ; l’explosion meurtrière de Mpila, le 4 mars 2012 ; mais aussi fort heureusement le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde : l’Amazonie, le Congo et le Bornéo Mékong, ainsi que l’éclatante victoire de l’Athlétic Club Léopards de Dolisie ayant ème remporté la coupe de la Confédération africaine de football, 9 édition.  Au plan international: les crises du Tchad, du Darfour, du Kenya et du Nord-Mali, du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo ; le retour de la paix dans la Bande de Gaza, en Palestine, sans oublier la victoire de la démocratie aux Etats-Unis avec la réélection du président Barack Obama.  Pour ce qui concerne le continent africain dans son interconnexion avec le reste du monde, le président du Sénat est convaincu de l’idée qu’au-delà de "l’arrogance de l’argent" « l’avenir de nos pays, en effet, se situe dans la perspective de l’intégration sous-régionale et non dans l’enfermement au sein des micro-nationalismes sans lendemain, surtout dans ce monde
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en recomposition qu’il est convenu d’appeler "village planétaire" ».  Cet ouvrage riche d’enseignement et de renseignements est une interpellation. Il interpelle, en effet, la conscience citoyenne des gouvernements congolais qui devraient considérer le livre comme le meilleur moyen d’enrichissement du patrimoine culturel démocratique. Une démocratie de qualité, soucieuse de la postérité par son dépassement des frontières orales et sa valorisation permanente de l’écrit.  Ne dit-on pas que les paroles s’envolent et que les écrits restent, pour le bien de la communauté ? Aimé Emmanuel Yoka
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Année 2007 « Je ferai l’effort nécessaire pour assurer la continuité en visant constamment l’efficacité, la responsabilité et la sagesse »
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