Revu africaine n°2 / 2016 d études politiques & stratégiques
174 pages
Français

Revu africaine n°2 / 2016 d'études politiques & stratégiques , livre ebook

174 pages
Français

Description

Au sommaire de ce numéro, entre autres : Subsidiarité et mise en oeuvre de l'action subsidiaire au regard de la structuration et du fonctionnement d'Elections Cameroon de Louis Martin Ngono; Insécurité urbaine et dynamique sécuritaire de l'Etat au Cameroun de André Kayo Sikombé; La maîtrise de l'économique comme ressource de la construction de l'hégémonie politique de l'Etat au Cameroun de Adélo Abanda; Décentralisation et démocratie locale à l'épreuve de la réforme des marchés publics au Cameroun de A.B. Amougou Mbarga.

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Publié par
Date de parution 01 novembre 2016
Nombre de lectures 95
EAN13 9782140022647
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

2016
REVUE AFRICAINE D’ÉTUDES POLITIQUES & STRATÉGIQUES AFRICAN JOURNAL OF POLITICAL AND STRATEGIC STUDIES
N° 2/2016
UNE PUBLICATION DE L’UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ II (Faculté des Sciences Juridiques et Politiques)
A R EPS
REVUE AFRICAINE D’ÉTUDES POLITIQUES & STRATÉGIQUES AFRICAN JOURNAL OF POLITICAL AND STRATEGIC STUDIES N° 2/2016 UNE PUBLICATIONDEL’UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ II Faculté des Sciences Juridiques et politiquesA R EPS
UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ II
UNIVERSITY OF YAOUNDÉ II
FACULTÉ DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES
FACULTY OF LAWS AND POLITICAL SCIENCES ORGANISATION DE LA REVUE AFRICAINE D’ÉTUDES POLITIQUES ET STRATÉGIQUES COMITÉ DIRECTEUR /MANAGEMENT COMMITTEE Directeur de Publication /Director of PublicationPr Magloire ONDOA
Doyen FSJP, Université de Yaoundé II
Rédacteur en chef /Editor in Chief
Dr TAMASANG Christopher FUNWIE
Vice-Doyen, Recherche et Coopération, FSJP, Université de Yaoundé II
Rédacteurs adjoints - Coordonnateurs des Pôles /Assistant Editors - Rubric Coordinators :
- Pôle «tudes politiques et administratives » /“Political and Administrative Studies” Rubric
Pr. Jean NJOYA
Chef de Département de Sciences politiques, FSJP, Université de Yaoundé II - Pôle «tudes stratégiques » /et Internationales “Strategic and International Studies” RubricPr. Joseph-Vincent NTUDA EBODE
FSJP, Université de Yaoundé II
Conseillers /Advisers
Dr KAPTCHOUANG TCHEJIP Célestin,FSJP, Université de Yaoundé IIDr Christopher SOH,FSJP, Université de Yaoundé II
COMITSCIENTIFIQUE /EDITORIAL BOARD Pr ABOYA ENDONG Manassé, Université de Douala ; Pr ABWA Daniel, Université de Yaoundé I ; Pr BADIE Bertrand, Institut d’Études politiques de Paris ; Pr BOYOMO ASSALA L.C., Université de Yaoundé II ; Pr FIALAIRE Jacques, Université de Nantes ; Pr. GESCHIERE Peter, African Studies Center, Leiden ; Pr HOLO Théodore, Université d’Abomey-Calavi ; Pr ISSA Saibou, Université de Ngaoundéré ; Pr JEANCLOS Yves, Université Robert Schuman de Strasbourg ; Pr KOUNOU Michel, Université de Yaoundé II ; Pr CHOUPIE André, Université de Dschang ; Pr. LE GUYADER Alain, Université d’Evry-Val d’Essonne ; Pr MACHIKOU Nadine, Université de Yaoundé II ; Pr NDUE NTUNGWE Paul, Université de Yaoundé II ; Pr MOUICHE Ibrahim, Université de Yaoundé II ; Pr NGUELIETOU Auguste, Université de Douala ; Pr NJOYA Jean, Université de Yaoundé II ; Pr NKOT Fabien, Université de Yaoundé II-Soa ; Pr NTUDA EBODE Joseph Vincent, Université de Yaoundé II ; Pr ONANA Janvier, Université de Douala ; Pr PONDI Jean Emmanuel, Université de Yaoundé II ; Pr KONINGS Piet, African Studies Center, Leiden ; Pr MOUICHE Ibrahim, Université de Yaoundé I ; Pr SINDJOUN Luc, Université de Yaoundé II ; Pr RAMEL Frédéric, Université de Paris 9 ; Pr Magellan OMBALLA, FSJP, Université de Yaoundé II ; Pr. Yacouba MOLUH, Université de Yaoundé II ; Pr AKONO ATANGANE Eustache, Université de Yaoundé II ; Pr NGONO Louis Martin, Université de Yaoundé II. COMITÉ D’HONNEUR /ADVISORY BOARD
Pr Michael ALETUM T, Professeur émérite, fondateur du Département de Science Politique ; Pr Augustin KONTCHOU K., Professeur émérite ; Pr Pierre MOUKOKO MBONDJO, ministre des Relations extérieures ; Pr Joseph OWONA, Chancelier émérite ; Pr Joseph Marie BIPOUN WOUM, Doyen Honoraire ; Pr OUMAROU BOUBA, Recteur de l’Université de Yaoundé II.
SECRTARIAT TECHNIQUE /TECHNICAL TEAM
Dr BATOUAN BOUYOM Joseph Alain, Université de Yaoundé II
Dr BETI ETOA Christophe, Université de Yaoundé II
Dr Blaise KOUAMEN, Université de Yaoundé II
Dr Joseph KOUDJOU,Université de Yaoundé II Dr Blaise Joseph NKENE, Université de Yaoundé II Dr Éric-Mathias OWONA NGUINI, Université de Yaoundé II
© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 9782343104096 EAN : 9782343104096
SOMMAIRE
Subsidiarité et mise en œuvre de l’action subsidiaire au regard de la structuration et du fonctionnement d’&lections Cameroon Louis Martin NGONO...7........................................................................
Insécurité urbaine et dynamique sécuritaire de l’²tat au CamerounAndré KAYO SIKOMBE...................................................................... 57
La maîtrise de l’économique comme ressource de la construction de l’hégémonie politique de l’²tat au Cameroun Adélo ABANDA................................................................................... 83
Décentralisation et démocratie locale à l’épreuve de la réforme des marchÏs publics au Cameroun Alphonse Bernard AMOUGOU MBARGA.......................501...................
Le silence. opportunité et pertinence d’une étude sur un adjuvant efficace en communication politique François Marc MODZOM................................................................. 139
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Résumé :Le présent article met au jour les imperfections de fonctionnement occasionnées par la mise en œuvre de l’action subsidiaire au sein d’une organisation publique administrative. En s’appuyant sur l’expérience d’ELECAM au Cameroun, la recherche implique de vérifier dans quelle mesure l’application du principe de subsidiarité, défini comme quête permanente du niveau de décision le plus efficace et le plus proche possible du citoyen, peut être harmonisée avec d’autres impératifs présidant au bon fonctionnement de l’organisation.MOTS-CLÉS : Subsidiarité, action subsidiaire, mise en œuvre, structuration organisationnelle, processus décisionnel, ELECAM.SUBSIDIARITY AND IMPLEMENTATION OF SUBSIDIARY ACTIONS IN REGARD TO THE STRUCTURING AND THE FUNCTIONING OF ELECTIONS CAMEROONAbstract: This article attempts to shed light on some functional shortcomings likely to stem from the implementation of subsidiary actions considered as yardsticks of the functioning of any public administrative establishment. Drawing from the experience of ELECAM in Cameroon, our research also intends to find out the extent to which the application of the principle of subsidiarity, defined as a permanent quest for the most citizen-
1 Professeur,Agrégé de Science Politique
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friendly decision, can be harmonized with other imperatives, fundamental to a proper functioning of establishments.
KEYS WORDS: Subsidiarity, subsidiary action, implementation, structuring, decision-making process, ELECAM.INTRODUCTION Bien des choses ont été dites en sociologie sur les ressorts de la structuration des organisations et les interactions de fonctionnement en leur sein. Mais, le sujet est loin d’être épuisé. Si en effet on considère l’organisation comme un système social structuré pour la réalisation des buts spécifiques ou bien, comme un édifice formé d’échelons successifs, superposés, emboîtés et subordonnés les uns aux autres, dans lesquels, au fur et à mesure que l’on descend l’échelle hiérarchique, la marge d’initiative et de responsabilité se restreint alors que la part de simple exécution s’accroît, il va de soi que, pour atteindre leurs buts, toutes les organisations se structurent, en distribuant l’autorité officielle et par conséquent en donnant à ceux qui occupent les principales positions de responsabilité en leur sein le droit d’exiger des autres un certain comportement et de leur rendre des comptes. On est là en présence d’unpouvoir institué (DOCKES 1999), qui permet à son détenteur d’exercer un commandement. Le détenteur de l’autorité hiérarchique dispose en effet, des ressources dont il décide l’affectation. Il reçoit de l’information formalisée, prend des décisions d’organisation et d’administration, demande à ses subordonnés un certain travail et en contrôle l’exécution. Il est aussi, en tant que représentant de l’institution qui l’a élu ou nommé, porteur des symboles de l’autorité (titre, grade, signature…) et bénéficie du « statut » matériel qui s’associe à sa fonction. D’où l’article 2 des actes de nomination, qui dispose au Cameroun que «l’intéressé aura droit aux avantages de toutes natures prévus par la règlementation en vigueur».
Mais, on voit tout de suite que la seule autorité hiérarchique ne permet ni d’obtenir un large pouvoir, encore moins d’atteindre efficacement les
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objectifs fixés, si elle n’est pas appuyée par la détention de tout ou partie suffisante des ressources pertinentes. D’où l’insertion par anticipation dans la pluralité des normes de procédure qui encadrent les interactions de fonctionnement des organisations, du principe de subsidiarité.
Puisant sa source dans un passé très ancien, la notion de subsidiarité est présente dans divers courants de pensée : de la politique définie par Aristote comme « l’art de gouverner des hommes libres » au rôle confié au 2 gouvernement par Saint-Thomas d’Aquin , qui permet « d’assurer, d’accroître ou de conserver la perfection des êtres dont il a la charge », ou encore « de pourvoir à ses sujets dans le respect de leur nature ». Cette notion est récemment réapparue au premier plan de l’actualité, à l’occasion des débats sur la construction européenne qui la remettaient en valeur (BARROCHE 2012). Le contexte était alors celui de la remise en cause du modèle étatique traditionnel, le grand, l’énorme, le lointain n’étant plus synonyme d’efficacité. Traduisant l’évolution des mentalités et la rétivité croissante aux notions de hiérarchie et de dépendance dans divers domaines de la vie sociale, la subsidiarité entend répondre à la volonté de rendre aux individus une part d’initiative plus grande, et dans le même temps résoudre le problème de la répartition des compétences dans l’organisation des États (MILLION-DELSOL 1992 : 83). De ces débats européens a découlé le consensus de base, que sous-tend la signification du principe de subsidiarité d’après laquelle : le pouvoir politique ne doit intervenir que pour autant que la société et, en son sein, ses différentes cellules, de la personne à la famille, à la cité, aux groupements divers, ne sont pas parvenues à satisfaire les différents besoins.
Ainsi, la subsidiarité va au-delà d’un simple principe d’organisation institutionnelle et s’applique d’abord aux rapports entre l’individu et la société, ensuite aux rapports entre la société et les institutions, avant même d’inspirer, le cas échéant, une répartition des compétences, au sein d’une échelle institutionnelle, entre la base et le sommet.
2 Il s’agit là de l’un des plus grands représentants de la pensée catholique médiévale, qui fut canonisé par l’Église en 1323.
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