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Les Dessous Féminins , livre ebook

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2012

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Quelle est l’utilité des dessous féminins qui s’affichent aujourd’hui
tant sur les affiches que dans les magazines, enveloppant des corps de
femmes parfaites ? Pour beaucoup de femmes, les dessous sont achetés
pour faire plaisir à l’autre, « l’homme ». Et pourtant, depuis la haute
Antiquité, les femmes apparaissent toujours vêtues, cachant ces tissus qui
dissimulent leur intimité.
Le sous-vêtement féminin a donc une autre fonction que celle
d’érotiser les corps. L’auteur, Muriel Barbier, s’appuyant sur une riche
iconographie, explore trois aspects de la lingerie dans son rapport à la
société, à l’intimité et à l’économie. Comment le sous-vêtement s’inscrit-il
dans l’évolution de la femme ? La lingerie féminine est-elle l’expression
d’une nouvelle liberté, ou bien suit-elle seulement la transformation de
nos moeurs s’adaptant à chaque époque à un modernisme renouvelé ?
Autant de questions traitées avec une rigueur scientifique et souvent avec
humour. Le sous-vêtement méritait un grand ouvrage, même si
aujourd’hui ces pièces d’étoffe sont de plus en plus petites.
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Date de parution

08 mai 2012

EAN13

9781780428406

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

61 Mo

LesDessousFéminins
Muriel Barbier Shazia Boucher
Auteurs : Muriel Barbier et Shazia Boucher
Mise en page : Baseline Co Ltd 19-25 Nguyen Hue e Bitexco, 11 étage District 1, Hô Chi Minh-Ville Vietnam
© Parkstone Press USA, New York © Confidential Concepts, worldwide, USA
© Chantal Thomass, Couverture : photographie offerte par Chantal Thomass © Chantal Thomass/ Photographies Frédérique Dumoulin – Ludwig Bonnet/ JAVA Fashion Press Agency, p. 60, 85, 158, 159, 178, 194, 195, 237, 246, 250, 254, 255 © Chantal Thomass/ Photographies André Rau, p 75, 232 © Chantal Thomass/ Photographies Bruno Juminer, www.valeriehenry.com, p. 6, 10, 72, 73, 82, 83, 108, 154, 162, 164, 168, 169, 175, 181, 184, 229, 233, 251 © Chantal Thomass/ Photographies de Karen Collins, p. 42, 87, 102 ème © Yaël Landman/ Photographies d’Andréa Klarin, 4 de couverture, p.14, 76, 179, 180, 182, 198, 238-239, 247 © Axfords/ Photographies de Michael Hammonds, p. 4, 23, 170, 173, 193, 234, 244, 245 © Musée de la Bonneterie, Troyes/ Cliché Jean-Marie Protte, p. 19, 53, 63 (gauche), 64 © V&A Images, The Victoria and Albert Museum, Londres, p. 18, 20, 22, 28, 62, 126 © Jean d’Alban, p. 21, 100, 104, 122 (gauche), 124, 202 © PMVP/ Cliché P. Pierrain, p. 31, 32 © PMVP/ Cliché Ph. Ladet, p. 49 © PMVP/ Cliché Briant, p. 51 © PMVP/ Cliché J. Andréani, p. 104, 106-107 © PMVP/ Cliché L. Degrâces, p. 112, 113 © PMVP/ Cliché Giet, p. 156 © PMVP/ Cliché Joffre, p. 200, 203 © Photographies de Klaus H. Carl, p. 34, 35, 38, 50, 54, 57, 58, 63 (droite), 65, 68, 69, 70, 71, 80, 90, 91, 92 (en bas), 94, 96, 97, 98, 99, 101, 114, 115, 118, 119, 121, 129, 145, 160 (gauche), 171, 192, 205, 208, 210, 212, 214, 216, 258 © Barbara/ Photographie de Bernard Levy, p. 243 © Ravage/ Photographie de Didier Michalet, p. 154 © Damart Serviposte, p. 40 © Wonderbra, p. 41, 226, 249 © Crazy Horse, p. 140 © Wolford, p. 59, 165, 176 © Princesse Tam-Tam, p. 81, 86, 163, 172, 206, 230, 242 © Rigby and Peller, p. 84, 235, 241, 248 © Musée des Arts décoratifs, Paris, Collection Maciet, p. 17, 30, 100, 114, 115, 204 © Bibliothèque Forney, Ville de Paris, p. 137, 138, 209, 211, 213, 215, 217, 220, 221, 222, 223, 225, 227 © Chantelle 2003, p. 240, 252, 253, 256 © Brenot Estate/ Artists Rights Society, New York, USA/ ADAGP, Paris
ISBN 978-1-78042-840-6
Tous droits d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays. Sauf mention contraire, le copyright des œuvres reproduites se trouve chez les photographes qui en sont les auteurs. En dépit de nos recherches, il nous a été impossible d’établir les droits d’auteur dans certains cas. En cas de réclamation, nous vous prions de bien vouloir vous adresser à la maison d’édition.
Les Dessous Féminins
Muriel Barbier Shazia Boucher
Sommaire
Préface de Chantal Thomass
Introduction
Dessous et mode Lingerie, corseterie et bonneterie Les dessous, fondements de l’évolution de la silhouette De la Grecque à la femme moderne : que portent-elles sous leurs jupes ? Quelles matières ? Quelles couleurs ?
Dessous et société Les circonstances de la vie L’entretien du linge Les moments d’une femme, les vêtements de l’intimité Les débats contradictoires autour du pantalon féminin et du corset Les dessous du sport
Erotisme, séduction et fétichisme L’érotisme des dessous féminins Des dessous de séduction aux dessous « hot » Fétichisme et dessous féminins, des clubs privés aux podiums de défilés
Economie La fabrication de la lingerie Le marché actuel de la lingerie Dessus-dessous
Conclusion
Glossaire Les termes techniques et généraux Les termes propres aux dessous
Notes
Bibliographie
Remerciements
7
11
15 17 25 43 61 77
89 91 103 109 127 133
141 143 157 185
199 201 207 231
259
260
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270
271
Préface
L e s
8
D e s s o u s
F é m i n i n s
Page 4. Corset créé par la maison Axfords.
Page 6. Chantal Thomass,Ensemble, en dentelle blanche. Collection Automne / Hiver 20012002.
L a lingerie est très directement et fortement liée à l’int imité de la femme. Pendant des siècles, les hommes ont toujours considéré que la lingerie é tait créée dans le but de les séduire.
Cette volonté de séduction existe indéniablement. Cepend ant, en choisissant de porter de jolis et séduisants dessous, toutes les femmes ont un comportement, une dé marche quelque peu égoïste, voire narcissique.
En effet, la lingerie peut aider une femme à se sentir bie n dans son corps, l’aidant ainsi à mieux l’aimer et l’accepter et, ce faisant, à être plus épanou ie et surtout à affirmer une réelle assurance. La raison en est très simple. Etonnamment, bien que pe rsonne ne puisse voir nos dessous, ceux-ci contribuent efficacement à valoriser notre silhouette, et parfois à la modeler à notre convenance.
Trop souvent, la lingerie a été traitée comme un élément d e séduction. Les hommes eux-mêmes ont créé ce phénomène : apercevoir une femme vêtue un iquement de sous-vêtements a un caractère infiniment plus sensuel et sexuel, que de voir un e femme entièrement nue. On pourrait associer la lingerie aux talons aiguilles. Ces derniers affecten t la démarche d’une femme, la rendant
plus séduisante, charmante, et provocante. Associés aux bas, les tal ons aiguilles ont alors une charge, une vertu fétichiste indéniable, tant pour la fe mme, que pour la gent masculine.
La perception et l’appréciation du corps féminin ont con nu bien des métamorphoses, si l’on e compare par exemple notre époque, ce début du XXI siècle, aux années 60-70. Dans les années 60, lorsqu’une femme se mariait, et encore plus quand elle deve nait mère, son corps ne se devait plus d’être séduisant. Aujourd’hui, ce comportement est totaleme nt désuet et obsolète.
En effet, les femmes ressentent le besoin d’être attirantes, à tout âge, que ce soit avant leur mariage, comme après celui-ci, et même bien des années plus tard . Pour preuve, une grand-mère de nos jours peut être encore une belle femme et avoir envi e de se mettre en valeur en revêtant une lingerie affriolante, qui permettra d’embellir son corps.
Cette évolution (révolution ?) des mœurs en matière de l ingerie est directement liée aux innovations et contingences techniques de la création des sous-vêtements, et assujettie aux
événements historiques. L’Histoire de la lingerie mérite q u’on s’arrête un peu sur elle.
La lingerie, contrairement au monde de la Mode, est un état d’esprit. On peut aimer la lingerie et avoir envie de soigner son corps de 15 à 75 ans ! Le prêt-à-porter est un univers bien
différent de celui des dessous. Les vêtements s’adressent touj ours à une classe d’âge précise : la mode d’une jeune fille de 15 ans est différente de celle d’une femme de 30 ans. Alors que la lingerie est bien plus une question de mentalité et de nature : une femme ronde peut se sentir bien dans son corps, s’accepter telle qu’elle est, et avoir envie d e mettre son corps en valeur dans de beaux sous-vêtements. La lingerie doit alors répondre à toutes ces aspirations et convenir à chaque nature de femme.
En tant que créatrice, mon travail est orienté dans ce sens. Pour créer une lingerie qui satisfasse de multiples styles de femme, j’aime observer celles qui m’entourent : ma fille, mes assistantes, les femmes que je rencontre dans la rue. Des attitude s que je peux remarquer dans des films peuvent aussi m’inspirer.
Outre mon entourage qui joue un rôle important pour me su ggérer de nouveaux modèles, la matière est également source d’impulsion pour mes créations. Le s matériaux textiles sont essentiels : la lingerie étant au plus près du corps féminin, en contact avec son intimité, les tissus et dentelles doivent être agréables, mais pas uniquement. Auj ourd’hui, la lingerie doit être confortable, et pratique.
En effet, s’il y a encore 30 ans, les femmes françaises (contrairement aux femmes américaines par exemple) acceptaient, et ne rechignaient pas à porter et laver à la main une lingerie très fragile, avec de la dentelle, qu’il fallait parfois même repasser, aujourd’hui, cela n’est plus acceptable.
La lingerie doit pouvoir supporter le lavage en machine, sans repassage, tout en alliant les qualités de confort (essentiel), à la beauté des pièces. L’é volution des différents textiles utilisés dans la création et la confection des sous-vêtements reste un aspect à ne pas oublier.
Au-delà des matières, les couleurs prennent une part importan te dans la lingerie. Le noir et le blanc sont toujours extrêmement flatteurs sur la peau. Le n oir (plus particulièrement) permet d’atténuer les défauts que nous avons toutes.
Les couleurs chaudes (rose, rouge, framboise) contribuent elles aussi à valoriser le corps. En revanche, les couleurs froides pour la lingerie sont plus difficiles à travailler. Les couleurs vertes et bleues sont magnifiques, mais évoquent souvent trop le maillot de bain.
La lingerie doit être associée au plaisir de la femme. L’éléme nt de séduction demeure, surtout avec certaines pièces de dessous, qui ne sont pas anodi nes : certaines sont fascinantes et provoquent une inévitable attirance. Les bas et les porte- jarretelles rendent une femme extrêmement séduisante, voire envoûtante. Les bustiers, guêpi ères et soutiens-gorge peuvent être portés sous un chemisier transparent. Cela produira un effet immanquablement équivoque, ambivalent et extrêmement fascinant aux yeux des autres, et si flatte ur pour celle qui le provoque. Deux sortes de lingerie se distinguent à mon sens.
D’une part les dessous que l’on désire montrer (guêpière, porte-jarretelles, bas essentiellement), et d’autre part les sous-vêtements portés un iquement pour soi. Cette dernière catégorie doit être agréable à l’œil, mais également confort able. Pour les collants, par exemple, je m’attache tout particulièrement à faire des collants qui soien t charmants et délicieux, afin de les porter chaque jour et de pouvoir, malgré tout, conserve r un pouvoir de séduction, lorsque l’on se déshabille en présence d’un homme.
La lingerie est toute en suggestion dans la manière d’être, dans l’attitude. Trois termes peuvent être associés à la lingerie d’aujourd’hui : raffinemen t, séduction et confort. Il est nécessaire de rassembler ces trois notions pour créer des sous-vêtements, en excluant définitivement la vulgarité. Pour éviter cet écueil, l’humour et la fraîc heur sont mis à contribution.
Le monde de la lingerie touche tout le monde. Aussi bien les femmes, qui portent leurs dessous, que les hommes qui ont toujours cru qu’elles ne les portaient que pour les séduire. La lingerie mérite qu’on s’attache un peu plus à son Histoire. Chantal Thomass
P r é f a c e
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