De la musique avant toute chose
176 pages
Français

De la musique avant toute chose , livre ebook

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176 pages
Français

Description

Le débat est continu sur la question de la primauté du texte par rapport à la musique et sur une difficile entente entre le librettiste et le musicien. Cet ouvrage interroge aussi le rôle du vaudeville dans le théâtre au XVIIIe siècle, les rapports entre la métrique musicale et la métrique littéraire et la réflexion sur la difficulté de la traduction des textes chantés. Voici une réflexion sur l'histoire de la coexistence entre les mots et la musique.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2015
Nombre de lectures 30
EAN13 9782336366531
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

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Extrait

Sous la direction deBarbara Wojciechowska
De la musique avant toute chose N o t e s l i n g u i s t i q u e s e t l i t t é r a i r e s
Textes réunis par Giulia D’Andrea, Alessandra Rollo, Maria I. Spagna et Maria A. Masiello
DE LA MUSIQUE AVANT TOUTE CHOSE Notes linguistiques et littéraires
Cettepublication a été réalisée avec le soutien de la Società Universitaria per gli Studi di Lingua e Letteratura Francese SUSSLF et de lUniversità del Salento © L’HARMATTAN, 2014 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-04890-1 EAN : 9782343048901
Sous la direction de Barbara Wojciechowska DE LA MUSIQUE AVANT TOUTE CHOSE Notes linguistiques et littéraires Textes réunis par Giulia D’Andrea, Alessandra Rollo, Maria I. Spagna etMaria A. Masiello
Actes du Colloque International de Lecce
(novembre 2012)
Sommaire 9 Préface  Barbara Wojciechowska 11 Une difficile entente entre le librettiste et le musicien  Béatrice Didier 23 Une ressource comiq: le vaudevilleue sous-estimée e dans les comédies du XVIII siècle  Françoise Rubellin 37 La musique n’est pas dans les paroles : exemples de Verlaine, Baudelaire, Fuzelier  Benoît De Cornulier 53 D’une influence de la pensée musicale sur Racine : l’exemple dePhèdre  François Bruzzo 71 Stratégies métriques et traduction des textes chantés  Giulia D’Andrea 87 Discours et musique dansMaximilien Kolbe (1988). Opéra d’Eugène Ionesco et de Dominique Probst  Jean-Paul Dufiet 109 Musique et Institutions onusiennes. La musique dans les discours de l’UNESCO et de l’UNICEF  Patricia Kottelat 127 De l’opéra français avant toute chose. Pierre Perrin, premier théoricien de l’opéra français  Marion Lafouge
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Le douloureux enchantement: musique, mémoire et souffrance sonore dansLa haine de la musiquede Pascal Quignard etL’Empreinte de l’angede Nancy Huston Anna Lapetina
Aspects sociolinguistiques et fonctions rhétoriques du langage rap en France Chiara Preite
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Préface Musique et littérature évoquent des associations comme poésie, chant, rythme, voix, musicalité, mélodie, harmonie, dissonance, timbre, chanson, genre. Entre la musique et la littérature il y a des relations anciennes. Dès l’Antiquité grecque jusqu’au MoyenȂge, elles forment une unité. Depuis que la poésie cesse d’être chantée, la séparation entre les poètes et les musiciens augmente de plus en plus jusqu’à devenir une relation de rivalité et même de conflit. Plus la musique se sépare de la langue, plus il sera difficile de comprendre les rapports entre elles. Certains auteurs vont donner plus d’importance aux mots, d’autres, au contraire, vont défendre la primauté de la musique. Suivant laMéthode de Port-Royal, Racine, comme nous le montre François Bruzzo, cherche à rendre le vers plus musical et suggère l’emploi de la récitation déclamatoire pour rejoindre l’efficacité du pathétique de la voix. Un autre problème se pose à propos de l’importance du texte par rapport à la musique dans l’opéra. Selon Pierre Perrin, le théoricien de l’opéra, la musique ne sait pas narrer, donc, au lieu de préférer l’opéra italien, il faut opter pour l’opéra français qui se base sur l’importance du vers. Le débat sur la cohabitation du texte avec la musique se déplace sur le problème de la difficile entente entre le musicien et le librettiste, comme dans le cas de Voltaire et de Rameaux dans la contribution de Béatrice Didier. Françoise Rubellin souligne une importante ressource du ème comique dans le théâtre au XVIII siècle. La formule de Verlaine : « De la musique avant toute chose et pour cela préfère l’Impair » est revisitée par Benoît De Cornulier qui contredit cette devise en montrant que le mètre impair 4-5 n’est pas musical en soi et, donc, l’impair n’est pas la cause de la musicalité : la métrique musicale a des raisons différentes de la métrique littéraire.
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