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Description

L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen fait de l’égalité des chances le cœur de notre contrat social. Il nous rappelle aussi que la réussite n’est légitime que lorsqu’elle contribue au bien commun.


Plus que jamais la précarité des étudiants, issus de milieux populaires, est d’actualité. Il est tout à la fois primordial de leur donner la parole mais aussi de montrer qu’il existe des solutions. Des initiatives qui accompagnent les jeunes issus de milieux populaires pour qu’ils s’épanouissent et réussissent leurs parcours.


À travers 60 portraits du photographe Ferrante Ferranti, des jeunes accompagnés par l’association Article 1 racontent leur histoire et proposent leurs solutions pour que l’égalité des chances soit enfin effective.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 7
EAN13 9791092305715
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

VISAPlaiGdoyer pouErl’égali(té des cShances)
photographiesFerrante Ferranti Textes et accompagnement à l’écriture Isabelle Lefort Direction éditoriale Sylvie Fernandes et Marion Abel Création graphique exposition Visage(s) Matthieu Baranger Conception graphiqueMkF studio — Mathilde Cordelle RelectureCindy Gravier
mkfeditions.com
© MkF éditions, 2020 © Ferrante Ferranti, 2020 © Article 1, 2020Isbn 979-10-92305-58-6/ Ean-9791092305586 Droits de reproduction reservés aux organismes agréés ou ayant droits.
VI SA GE(S) Plaidoyer pour l’égalité des chances
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Préface
orsque Article 1nous a proposé de mener ce phoLtographe, d’auteurs qui allons à la découverte projet, nous avons immédiatement accepté.Grâce à nos cheminements de journaliste et des individus dans le monde entier, nous savons la puissance, mais aussi les difficultés rencontrées par ces personnes qui se sont écartées de destinées imposées par la doxa pour se réaliser. Nous avions la conviction que ce projet ferait œuvre utile. Après un an d’enquête, plus de 60 jeunes photographiés et interviewés, nous demeurons bouleversés par la richesse de nos rencontres. Chacun des bénéficiaires d’Article 1 constitue un trésor de vie, un talent précieux et, disons-le, une chance pour notre société.
Aucun des parcours ne répond à un schéma pré-établi.Forts d’une expérience et d’une persévérance exceptionnelles, ces jeunes gens sont d’ores et déjà des héros anonymes. Pour réussir leur propre épanouissement, il leur a fallu non seulement passer des heures à étudier, penchés sur leurs devoirs, restés concentrés, mais aussi faire preuve de beaucoup de courage et de détermination. Le cheminement de chacun est singulier. Mais des traits communs, des lignes de
force se distinguent. Toutes et tous, à des degrés divers, ont connu des parcours plus ou moins harmonieux, sinueux, chaotiques. Joyeux, légers, denses, éprouvants parfois. D’origine étrangère ou pas, de famille désœuvrée ou pas, de métropole ou de territoires d’outre-mer, de cité ou de campagne profonde, tous possèdent une maturité exceptionnelle.D’aucuns ont été confrontés, très tôt, à la dureté de l’existence, aux accidents de la vie.La maladie, le handicap, la dépression d’un parent, le chômage, mais aussi l’ostracisme, voire le racisme de ne pas avoir la«bonne»couleur de peau... ou simplement le non-alignement à la bien-pensance. Faire entendre sa différence a un prix.Mais tous ont refusé de se laisser enfermer par la société. Le conformisme prédéterminé, le manque d’information et de moyens sont autant d’obstacles à la réussite que ne le sont le défaut de méthodologie pour rédiger ses devoirs, l’influence néfaste d’une carte scolaire mal distribuée ou l’absence d’un lycée d’enseignement général à moins de 50 kilomètres.
Le déclic de prendre son destin en main naît pour beaucoup au sein même de la famille.Cela peut être un parent, un frère, une sœur, une tante ou un
adulte référent qui montre la voie et qui dit tout simplement :«Vas-y, je t’aime, je crois en toi.»Accomplir ce que la mère ou le père n’ont pu réaliser est également pour beaucoup une motivation assumée qui les engage et les enorgueillit.«Fais ce que je n’ai pu faire moi-même»stimule leurs élans au quotidien. De façon constante, les professeurs, volontairement ou non, jouent un rôle déterminant. Un jour dans leur vie, l’un ou plusieurs d’entre eux ont cru en tel ou tel.Ils les ont soutenus, accompagnés, engueulés, leur ont donné les informations nécessaires à leur orientation.Pour d’autres cela a été, au contraire, une remarque vexatoire qui a réveillé le refus de se laisser enfermer dans un carcan. Et a convaincu tel ou tel de se (re)prendre en main.
Chaque fois, la mise en relation avec Article 1 a été primordiale. Par les mille et une aides, plus ou moins grandes, de l’invitation à des expositions, la rencontre de chefs d'entreprise, la distribution de billets de transport pour présenter les concours dans toute la France, à la possibilité de bénéficier d’une résidence à très bas prix ; mais aussi et surtout, le soutien des mentors.Avoir quelqu’un que l’on ne connaît pas, un adulte, sur qui se reposer quand on fléchit, auprès de qui on peut obtenir les conseils pour réaliser son ambition et les précieux enseignements pour comprendre les codes, recevoir des encouragements ou des ajustements...c’est fondamental. Tous en parlent et témoignent de leur importance. Enfin, il y a la communauté des étudiants.Qu’ils
soientDifferent Leaders, ambassadeurs, jeunes mentorés, anciens bénéficiaires... C’est comme une autre famille.Quand ils se retrouvent en campus, en séminaires, ils n’ont pas besoin d’expliquer leurs différences.Ils se ressemblent dans leur ambition de devenir eux-mêmes. Ils mesurent la valeur de la solidarité, l’importance de l’entraide. Grâce au fonctionnement de l’association, chacun participe à des ateliers, agit pour le bien commun.Ces initiatives permettent de lutter contre la solitude et l’isolement que chacun peut ressentir. L’envie de réussir se nourrit de l’élan collectif.
Cette communauté de pensées et d’individus solidaires constitue la force d’Article 1.De 2005 à 2017, Passeport Avenir et Frateli, réunis depuis sous une seule et même bannière, ont accompagné plus de 50 000 jeunes à fort potentiel. Depuis la fusion, ils aident 100 000 jeunes chaque année.
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Combien de temps encore faudra-t-il aux décideurs pour comprendre à quel point ces jeunes forment un terreau formidable pour bâtir le futur sur des valeurs généreuses. La France de demain, c’est eux qui la font. Et c’est une bonne nouvelle.Allez à leur rencontre.Prenez le temps de lire ce qu’ils ont à dire.Contemplez leur regard, leur sourire, leur humanité.Prenez conscience de la force qui émane d’eux.Ces jeunes-là sont bien campés dans la vie.Ils incarnent les valeurs de notre République.
par Isabelle Lefort & Ferrante Ferranti
Inter-view
Boris et Benjamin ont associé leurs forces en 2017 pour avoir encore plus d’impact en faveur de l’égalité des parcours scolaires. Article 1 accompagne chaque année plus de 100 000 jeunes sur la voie de la réussite.
Boris et Benjamin Fondateurs d’Article 1
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Chaque année, nous aidons plus de 100 000 jeunes à prendre le pouvoir sur l’avenir. Notre mission est de donner à chacun l’égale liberté de trouver sa voie. Nous devons convaincre notre pays de miser sur toute sa jeunesse, pour renouveler les visages et les visions de la réussite.
Article 1, c’est pour vous 15 ans d’engagement personnel contre les inégalités dans les parcours scolaires et l’accès à l’emploi. Pourquoi avoir choisi ce combat ? Benjamin :Mes racines sont celles de familles de milieu modeste, arrivées en France, venant d’Italie et de Russie. Partout dans le monde l’accès au savoir reste, pour les plus défavorisés, le meilleur moyen de conquérir sa liberté. C’est une promesse très forte de notre école républicaine. Mes parents et moi-même avons pu en proter, mais j’ai eu très vite le sentiment que cette promesse n’était que partiellement tenue. À quelques exceptions statistiques près, la fable que l’on nous raconte sur le mérite n’a que les vertus d’une fable. Notre société organise le fait de mettre plus de barrières pour un certain nombre de jeunes, selon le lieu où ils sont nés, la profession de leurs parents, leurs revenus, la couleur de leur peau, leur genre... donc non, le talent et le travail ne susent pas. C’est une situation qui me met toujours en colère, j’éprouve un sentiment d'injustice devant le poids des discriminations, des privilèges et des inégalités; une impression de gâchis profond, d’une trahison d’un idéal républicain qui est pourtant enraciné en moi. D’où mon engagement depuis 15 ans pour l’intérêt général, avec cette idée de prendre le problème à la racine, dès l’école. Boris :Comme dans leLièvre de Vatananen, j’ai croisé par hasard le sujet de l’inégalité des chances et cela a changé ma vie. En 2003, je travaillais au cabinet de Francis Mer, alors ministre des Finances. Un jour j’ai dû l’accompagner pour remettre des bourses à des jeunes méritants. Pour préparer son
intervention, je me suis renseigné et j’ai lu les lettres de motivation des jeunes. Je sortais tout juste de la Cour des comptes et je pensais connaître grosso modo les enjeux socio-économiques de la France. Mais j’étais passé complètement à côté de ce problème essentiel. Quand j’ai réalisé que nous étions dans les derniers au classement des pays pour l’égalité des chances, cela m’a révolté. J’ai éprouvé un sentiment de trahison. Moi qui étais confortablement installé dans l’idée que je travaillais pour l’intérêt général, je me retrouvaisnalement à cautionner un système profondément injuste. Il était inconcevable de demeurer les bras croisés. Qu'est-ce qui vous a le plus marqué ?
Boris :Un jour, lors du campus d’intégration que nous organisons chaque été, des jeuneslles sont venues me voir et m’ont dit «C’est incroyable d’être ici ensemble. C’est la première fois qu’on se sent chez nous quelque part.». Quand je prends la parole pour Article 1, il est rare qu’il n’y ait pas un moment où je doive m’arrêter pour contenir mon émotion. L’égalité des chances au quotidien, ça remue. Ça a changé ma vie de technocrate! Ma vision sociale et politique a beaucoup évolué au contact de ces jeunes. Notre nom républicain est fondamental. La première phrase de l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est importante: «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.» Mais la deuxième phrase l’est tout autant: «Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.» Elle pose la question de l’exemplarité des
élites. Aujourd’hui, elles ne le sont pas. Une société qui, comme de la situation actuelle, il faut agir, sans faire dusocial washing. la nôtre, valorise autant les succès purement individuels — Beaucoup sont sincères dans leur envie d’engagement. Cette mélange de popularité et d’argent — est une société malade. exigence de justice sociale est positive. C’est sans doute même C’est pourquoi on assiste à tant de soubresauts en France et notre meilleur espoir, si nous pouvons faire grandir et s’exprimer ailleurs en Occident. cette diversité de talents, peut-être trouverons-nous des Nous sommes une société orpheline de son idéal. Nous avons réponses aux périls sociaux, démocratiques et oublié la République. Le capitalisme a fait preuve d’une extrême environnementaux qui nous menacent. ecacité, il a permis de sortir des gens de la pauvreté, il a En quoi la crise des gilets jaunes est-elle un marqueur des apporté un confort inestimable. Mais, aujourd’hui, nous sommes inégalités des parcours de réussite? dans une forme d’aliénation parce qu’on a oublié nos fondamentaux républicains. Notre enjeu, à notre petite mesure, Boris :L’inégalité des chances est un poison de long terme. Bien est de contribuer à promouvoir une vision de la réussite qui sûr que le sentiment d’être ignoré, relégué dans des territoires combine succès individuels et contribution au bien commun. délaissés, cantonné à la précarité est insupportable pour beaucoup. Mais ce qui met le feu aux Quel était le contexte à la poudres, c’est le sentiment que notre GÉNÉRATIONS ET DE L’URGENCE naissance du mouvement ? AVEC L’ARRIVÉE DE NOUVELLES système est injuste. Au-delà de la frustration, au-delà du pouvoir d’achat, ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE, ON NE Benjamin :Les émeutes des PEUT PAS CONTINUER SUR UNs’exprime une colère qui me paraît en partie banlieues en 2005 ont servi MODÈLE QUI EXCLUT LA MOITIÉ liée aux inégalités de sort faites aux d’accélérateur à la prise de DES CITOYENS. enfants. conscience. Elles ont conforté la légitimité de notre action qui avait débuté quelques mois Benjamin :Ce n’est tellement pas une surprise! Dans les auparavant. À l’époque, quelques initiatives commençaient à campagnes et ce que l’on appelle la France périphérique, émerger, telle celle de PSA à Poissy qui avait réalisé un premier beaucoup nourrissent un ressentiment vis-à-vis des jeunes des accord pour recruter des jeunes de quartier. La signature de la quartiers considérant qu’on ne parle que d’eux, ou vis-à-vis des Charte de la diversité en 2004 avait aussi fait sortir le sujet du élites qu’ils perçoivent comme déconnectés des réalités. Cela déni en entreprise. Cette même année, Richard Descoings avait alimente un sentiment mortifère d'injustice et de déance. Peu ouvert Sciences-Po aux étudiants des milieux populaires, suivi importe de savoir si c'est vrai ou pas. Ce qui est très prégnant, par d’autres initiatives menées par les acteurs de l’école. Il a été c'est cette impression chez certains que les dés sont pipés le premier à donner un grand coup dans la fourmilière. Le sujet quand on prépare l’avenir de nos enfants. Quand on va dans les commençait à émerger, les émeutes ont souligné son campagnes, dans les bassins désindustrialisés ou les petites importance et son urgence, mais le travail de ces quelques villes de province où l’emploi se rarée, on perçoit le sentiment pionniers restait largement incompris. d’abandon. Ce n’est pas anecdotique, ce n’est pas un sujet pour se faire plaisir. Cela se traduit par le vote des extrêmes, 15 ans après, qu’est-ce qui a changé? l'abstention, le repli sur soi. Avec un vrai risque de remise en cause de tout notre modèle démocratique. Benjamin :Aujourd’hui, le mouvement a pris plus d’ampleur, mais il reste insusant. Fait nouveau: désormais, les responsables aux manettes des entreprises privées et publiques ont le sentiment que les inégalités constituent un vrai risque. Les tensions sont telles que cela impose de ne pas se satisfaire
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Le système scolaire français est-il de plus en plusseulement de faire du chiffre, mais bien de fairegrandir un inégalitaire? réseau de futurs citoyens libres, inspirantset porteurs d’une vision de la réussite plus collective, plus inclusive. Boris :Il y a deux phénomènes concomitants. Auparavant, les problèmes dans les écoles étaient des cas isolés. Aujourd’hui, Boris :Notre rêve, c’est qu'on puisse dire d'ici 15 ans qu’Article 1 des établissements entiers sont devenus problématiques. La aura changé la donne sur la mobilité sociale. Pour ce qui est du segmentation territoriale a créé une véritable «France court terme, il nous faut transformer les superbes histoires que périphérique» qui cumule beaucoup de handicaps. Cela crée contient ce livre — et les milliers d’autres auxquelles nous avons des situations très diciles pour les enseignants. C’est dans ces un peu contribué — en sources d’inspirations pour les plus établissements que nous sommes jeunes. Les Associés Article 1 doivent être présents. LES JEUNES D'ARTICLE 1 DOIVENT les locomotives de l’égalité des chances, À l’autre bout du spectre, les élites ÊTRE LES LOCOMOTIVES DEcar ce sont eux qui vont rallumer l’envie. L'ÉGALITÉ DES CHANCES. ont la pression de la performance permanente, du toujours plus, avec Quels sont les leviers à actionner? un stress élevé qu’ils communiquent à leurs enfants. L’attentionconstante portée à la moyenne générale calculée en temps réel,Benjamin :Nous devons transformer la bonne volonté des à la pratique des langues étrangères dès le plus jeune âge, aux dirigeants d’entreprise en actions. Cela passera sans doute par résultats de l’école, du collège, tout cela alimente une véritable des incitations fortes, comme le mécénat ou la taxe hystérie... Aujourd’hui, le haut du pavé est tenu par les d'apprentissage. Le fait d'obliger les entreprises à décrire ce établissements privés alors qu’il y a 30 ans, c’était l’inverse. qu'elles font en matière de responsabilité sociale, etc. Mais, on L’expérience de l’éducation n’est plus du tout la même selon le ne réussira pas cette révolution uniquement avec les revenu des parents. Ce ne sont pas les professeurs qui en sont entreprises. Il faut engager plus encore L’État. Le dédoublement la cause, c’est l’évolution globale de notre société. Les gens des classes de CP, c’est bien, mais tellement insusant. Il ne s’éloignent de plus en plus les uns des autres, des fossés se faut pas qu'on brandisse cette mesure en permanence. Cela va creusent. C’est un énorme challenge. Nous nous employons à dans le bon sens parce que ça ancre le fait que, sur ces publics recréer du lien social, par le mentorat, par les rencontres entre défavorisés, il faut une action positive portée par l'État avec des étudiants et lycéens, par les visites dans les lycées. C’est moyens supplémentaires et dédiés. C’est un premier pas, fondamental. Nous devons retisser des liens. prenons-en acte. Mais ne nous arrêtons pas à cela. On a e  commencé à s’attaquer au primaire et aux stages de 3 . Il reste Quelle est votre ambition à court terme? tous les autres freins. Benjamin :Nous avons fusionné pour démultiplier notre impact. Faut-il mieuxnancer l’accompagnement des jeunes Nous redoutions l’un comme l’autre le risque de devenir deuxétudiants? associations alibis avec nos quelques milliers de jeunes chacun, Benjamin :On ne demande pas que toutes les études soient sans être en capaciténalement d'avoir une inuence réelle sur gratuites. Il faut par contre prendre acte que pour un jeune de les phénomènes de discrimination et de reproduction sociale. milieu défavorisé, le coût des études — et tous les coûts Nous voulons devenir une association systémique, pas un faire-annexes — amène un certain nombre d'entre eux à renoncer aux valoir. Avant la fusion en 2018, nos deux mouvements études supérieures parce qu'ils estiment, à tort ou à raison, que accompagnaient 12 000 jeunes. Un an après, nous sommes cela n’est pas possible ou pas nécessaire. Le jeu n’en vaut pas la passés à 72 000. Nous aidons désormais plus de 125 000 chandelle … donc ils n’y vont pas. J’ai l’exemple en tête d’un jeunes chaque année à trouver leur voie. Il ne s’agit pas
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