Christmas Park

Anna Triss

Description

Christmas Park, immense site touristique dédié à la magie de Noël, rayonne à travers le monde entier. Il comporte deux espaces : un parc d’attractions destiné aux familles, un parc coquin réservé aux adultes.

Dorian Claus, le fils du père Noël, gère la société familiale d’une poigne de fer. Le businessman richissime et taciturne en impose sur tous les plans : carrière, carrure, charisme. Débordé par son emploi du temps de ministre, le jeune papa célibataire cherche la crème de la baby-sitter pour garder ses enfants lors des vacances d’hiver. Il lui faut une nounou d’enfer qui ne craigne ni son pré-ado rebelle ni sa petite fille survoltée.

Priya se présente à l’entrée du parc pour postuler. La belle brune incendiaire déteste tout ce qui est lié à Noël, mais elle a besoin du job. Son caractère bien trempé capte l’attention de Dorian, qui décide de l’embaucher.

Entre la baby-sitter cynique et son patron autoritaire, l’attraction est explosive malgré leurs différences. Or, Dorian se méfie des femmes depuis son divorce et Priya s’accroche à ses secrets...

Prenez votre billet pour un tour de manège aussi givré que sexy et préparez-vous à fondre comme un flocon de neige devant l’incroyable famille Claus !

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Époque contemporaine
• Contemporain
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux

Informations

• Publié par: Black Ink Editions
• Date de parution: 28 octobre 2022
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782379933813
• Langue: Français

Extrait

Anna TRISS
 
 
 
Christmas Park
 

 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Christmas Park
Auteur : Anna TRISS
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal octobre 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Shutterstock
ISBN 978-2-37993-381-3
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : [e-mail]
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
Table des matières
Avant-Propos
Prologue
INTERLUDE
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Épilogue

 
 
 
 
 
 
Je dédie cette romance de Noël pas comme les autres
à mes deux sœurs de cœur, Marie et Shelby.
Parce que vous le valez bien.
*Mouvement de cheveux*
 
 
 
 
Avant-Propos
 
Bonjour, chers lecteurs ramonés du bulbe  !
Si vous m’avez déjà lue, vous savez ce que vous allez trouver ici   : des situations déjantées, quelques scènes érotiques explicites, des surprises décalées, un peu d’obscénités pimentées.
Si vous me découvrez, vous avez maintenant une idée de ce à quoi vous attendre. Christmas Park n’est pas une romance de Noël à l’eau de rose   : vous allez le constater dès les premiers chapitres. Il ne s’agit pas d’une romance douce, toute mignonne et fleur bleue, même si la mienne n’est pas dénuée de tendresse et d’émotions par moments (il faut croire que mon cynisme n’a pas totalement supplanté mon romantisme). Mais après avoir lu cette histoire, vous ne verrez plus jamais le Père Noël et ses elfes de la même façon  !
Installez-vous confortablement près de votre sapin, avec un chocolat chaud et des douceurs sucrées, comme des Schoko-Bons, des Lindors ou des Pyrénéens. Plaid et feu de cheminée sont en option   : Dorian devrait vite vous réchauffer avec son sex-appeal incendiaire, sans parler des éclats de rire que vous risquez de laisser échapper au fil de cette aventure.
Merci à toutes les personnes qui ont contribué à l’édition de ce roman et bien sûr, à mes lecteurs adorés.
Pour information, j’ai intégré une playlist à la fin. Si vous souhaitez me suivre sur les réseaux sociaux   : Anna Triss auteure sur Facebook, anna.triss sur Instagram et annatriss sur TikTok.
Belle lecture et merry fucking Christmas à tous  !
 
Anna Triss
Prologue
Petit Papa Noël
 
Dorian
Les délicats flocons de neige, saupoudrés de paillettes d’or sous la lueur des élégants réverbères, virevoltent avec une grâce éthérée dans la rue déserte.
Voilà toute la poésie dont je suis capable à cette heure.
Magie de Noël, mon cul !
Un petit tourbillon de vapeur s’évade de mes lèvres desséchées par le froid tandis que mes pieds crissent sur la couche immaculée. Les décorations lumineuses qui clignotent au-dessus de ma tête couverte d’un bonnet me tapent sur les nerfs. Amanda lancerait une pique sur mon esprit mal placé, mais j’ai l’impression que ces sapins patauds couronnés d’une étoile filante s’apparentent à des phallus géants qui crachent des jets de… Ne nous égarons pas.
Quand je suis à peu près bien luné, je savoure le bruit de la couche qui craque sous mes chaussures. Il me rappelle des souvenirs d’enfance agréables. À la tombée des premières neiges, je jaillissais de la maison tel un boulet de canon. Je me réjouissais par avance de tous les plaisirs qui m’attendaient : les jeux avec les copains de mon quartier, ma luge constellée d’autocollants, les bonhommes mal foutus, les batailles de boules endiablées. Je comparais ce léger crissement à celui des céréales au chocolat blanc en forme de lunes qui croustillaient sous mes dents. Cette nuit, je nage dans l’indifférence. Mon esprit adulte devenu plus pragmatique et austère est accaparé par ma mission, qui n’est pas des moindres.
Retrouver ce connard de Père Noël.
Je suis frigorifié. Dans la précipitation, je n’ai pas pensé à emporter mes gants. Ni à enrouler une écharpe autour de mon cou. Ni à sortir les pompes adéquates. Les semelles de mes luxueux mocassins de businessman sont trop lisses pour le terrain. Vu que j’ai failli me casser la figure sur une plaque de verglas devant le bar, que j’ai trouvé fermé à mon arrivée, je me déplace avec une prudence méthodique en suivant les empreintes irrégulières laissées par des bottines crantées taille 45.
Je décoche un coup d’œil grincheux à la bête folle qui batifole joyeusement dans la neige autour de moi. Les chiens sont censés être capables de pister quelqu’un à l’odeur, non  ? Parce que le mien ne m’est d’aucune aide  ! Mademoiselle plonge sa truffe dans un mont poudreux et éternue deux fois d’affilée, sa queue touffue fouettant les airs. Son pelage noir et blanc parsemé de flocons, elle bondit comme un cabri, avec un jappement enchanté. Bon Dieu, quel tintamarre, ce sac à puces excité va réveiller tous les habitants du centre-ville  !
— Silence, Silver  ! Au pied  ! ordonné-je sèchement en la désignant d’un index sévère.
Mon boulet duveteux me regarde d’un œil espiègle, s’ébroue pour m’opposer un refus et sprinte vers un coin obscur en arrosant de neige un mur dans sa course véloce. Sur le thermomètre de mon autorité de maître, je suis à moins trente degrés  ! Elle m’obéit uniquement si ses intérêts canins rejoignent les miens. Elle se fiche de mon objectif nocturne : ce qui la grise, c’est de gambader et de s’amuser. L’excursion imprévue la ravit. Moi, c’est l’inverse, je me serais bien passé d’aller me peler les couilles en ville.
Il est plus de 3 h du matin. Par chance, je n’étais pas encore couché. Je travaillais dans mon bureau au moment où j’ai reçu un message qui aurait paru étrange à quelqu’un d’autre : un lien YouTube vers une chanson des années 50, Petit Papa Noël , de Tino Rossi.
Chaque fois qu’il est saisi d’un coup de mou, monsieur Claus l’écoute en boucle.
Ce code de détresse ne signifiait pas qu’il était descendu du ciel avec des jouets par milliers, mais qu’il était parti en douce noyer ses malheurs dans l’alcool bon marché.
Avec un soupir résigné, j’ai éteint mon PC, empoigné mes clés de voiture et enfilé mon long manteau noir, avec mon jeune Husky sibérien sur mes talons.
La discrétion est essentielle : l’image du Père Noël doit rester irréprochable. Bien que cette clause soit implicite, il est de mon devoir de la faire appliquer. Si les gens découvraient que l’idole de l’hiver est un pochtron – sans parler de ses autres addictions auxquelles je préfère éviter de penser – la cote de Christmas Park dégringolerait. Son égérie à la barbe d’ivoire ferait la triste une des journaux à scandale. De nombreux parents refuseraient d’emmener leurs gamins chaque hiver sur le site, ce qui causerait de lourdes pertes économiques au sein de notre florissante société.
Jusqu’à présent, en fliquant la star internationale du parc, j’ai réussi à éviter que les médias fourrent le nez dans nos affaires, mais l’an dernier, on a frôlé la catastrophe… Je ne compte pas non plus rapporter cet écart de conduite à Amanda, même après avoir ramené le vieux bonhomme obèse en sécurité dans son château de glace. La directrice aurait été furax d’apprendre son échappée pas très belle.
Pour revenir au présent, je note que les empreintes du fugitif deviennent de plus en plus désordonnées. Mes sourcils se froncent sous l’ourlet de mon bonnet sombre. Combien de verres s’est-il envoyés, cette fois  ? Vais-je le retrouver en train de vomir tripes et boyaux derrière une benne pestilentielle au fond d’une impasse, au bord du coma éthylique, comme l’autre soir  ? Une colère sourde fouette le sang dans mes veines. J’ai autre chose à foutre qu’à jouer les Claus-sitters  ! Sitôt qu’il aura décuvé, je lui passerai un savon monumental.
Mais je reste conscient que mes blâmes ne servent à rien. Il recommencera à boire. C’est un cercle vicieux.
En vérité, je ne suis pas énervé que contre lui. Le propriétaire du bar, son soi-disant pote «   à la vie à la mort   », l’a encore laissé picoler et pire, a consenti à ce qu’il sorte dans cet état. Je fulmine aussi contre Amanda, qui me laisse gérer les merdes en coulisses pour briller sur scène. Contre mon ex, qui s’est défoulée au téléphone sur moi ce soir à cause des conneries de notre fils à l’école. Contre moi-même, qui suis trop débordé par mon travail, ce qui émousse ma vigilance. Contre les visiteurs irrespectueux de nos parcs ainsi que les milliers d’employés qui se plaignent de tout et n’importe quoi. Et surtout, contre les fêtes de fin d’année qui se rapprochent à grands pas, synonymes de triple dose d’organisation, de paperasse, d’inspections, de recrutements, de rendez-vous, de coups de fil, de réunions, de complications diverses et variées.
Je suis fâché contre le monde entier, en somme.
L’aboiement jovial de Silver m’indique qu’elle a flairé quelque chose. Je relève la tête des traces.
Enfin  !
La rafale brûlante de ma rage se délite, remplacée par une bise fraîche de soulagement.
Il se porte bien. Je respire déjà mieux.
Je distingue une silhouette familière qui me tourne le dos, debout au pied d’un lampadaire. Vêtu de son épais manteau écarlate bordé de fourrure blanche, le Père Noël chancelle en fredonnant de sa voix