95
pages
Français
Ebooks
2020
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Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
19 juin 2020
Nombre de lectures
20
EAN13
9782902427444
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Tout juste mariés, Jiji et John partent en lune de miel, puis débutent leur nouvelle vie à Perpignan.
Seulement, tout ne se passe pas comme ils l’avaient imaginé. Entre la grossesse de Jiji qui ne se déroule pas comme elle l’aurait voulu, un proche emmené d’urgence au bloc opératoire, une nouvelle ex qui fait son entrée pour pourrir la vie de nos jeunes mariés, et une famille parfois trop intrusive, l’ambiance est toujours à son comble chez les Richard !
Publié par
Date de parution
19 juin 2020
Nombre de lectures
20
EAN13
9782902427444
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Jiji - Volume 4
Émilie Achin
Jiji - Volume 4
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
© Émilie Achin
Éditions Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
ISBN : 978-2-902427-44-4
Dépôt légal : 06/2020
Les autres romans de l ’ auteure
Car sans amour la vie est sans histoire.
Aubin MIENANZAMBI
Table des matiEres
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Bonus 1
Bonus 2
Bonus 3
PrEcEdemment, dans Jiji …
Sandrine, qui doit faire un discours, prend le micro et demande le silence.
— Votre attention s'il vous plaît ! Elle rit avec les filles présentes il y a quelques jours, à mon enterrement de vie de jeune fille, puis se lance. Jennifer Richard... on m'a donné comme mission de faire un discours te concernant, alors le voici. Je te connais depuis seulement quelques mois et je t'aime déjà énormément. John a beaucoup de chance d'avoir trouvé une perle aussi rare que toi et je sais qu'il en est conscient. La première fois que je t'ai vu, je t'ai trouvée jolie, mais un peu coincée. Je croyais que tu étais de ces filles qui ne font pas caca et que tu pétais des bulles de parfum. Mais plus j'apprends à te connaître et plus j'ai conscience que cette idée était ridicule. Tu es simple et naturelle, tu te contentes de presque rien pour être heureuse, tu es humble et j'en suis presque jalouse. Bienvenue dans notre famille. Je vous souhaite sincèrement tout le bonheur du monde, pour l'éternité.
— Merci... je suis très touchée par ces compliments. Je vous suis très reconnaissante de me traiter comme vous le faites tous... vous allez me manquer.
Je ne sais pas si ce sont les hormones qui me rendent émotive à ce point, mais je rends le micro à Céline et cours pour pleurer, ou plutôt m'effondrer dans les toilettes. J'ai pu voir plusieurs personnes se précipiter vers moi, mais ma mère les a stoppées et entre seule dans l'espace sanitaire.
— Jiji...
— Ce n'est rien maman, je vais bien...
— Ma chérie, dis-moi tout.
— Je ne sais pas ce que j'ai...
— Si tu m'ouvrais la porte, on pourrait mieux discuter et je pourrais te prendre dans mes bras.
J'essuie mes yeux et déverrouille la porte. Ma mère me serre contre elle et dit :
— Ça va aller mon cœur, on sera toujours là pour toi, tu sais ! Je sais à quel point c'est difficile pour toi, mais il faut que tu vives pour ton mari et tes enfants maintenant.
— Je sais. Hier encore je n'étais qu'une enfant et là, je me suis mariée, j'attends des jumeaux et je vais être chef d'un service. C'est beaucoup en peu de temps.
— Lorsque le bonheur frappe à notre porte, on n'a pas de temps à perdre, on en profite. Et la vie est tellement courte que c'est important de faire de chaque instant, un moment unique et magique. Le bonheur est un cadeau qui t'es tombé dessus et tout s'enchaîne pour que tu sois comblée. Il y a des concessions à faire et c'est normal, mais tu dois construire ton propre avenir avec ta famille. Le reste est secondaire, mais on sera là, dit-elle en posant sa main sur mon cœur. Allez, va rejoindre tes invités et ton mari, ils s'inquiètent pour toi.
— Merci, maman, je t'aime.
John essaie de cacher son inquiétude aux invités, mais lorsqu'il me voit approcher de la table d'honneur où il discute avec mon frère et son cousin, il se lève et vient à ma rencontre.
— Princesse, qu'est-ce que tu as ?
— Rien, tout va bien. Excuse-moi, j'ai craqué...
— Tu veux aller te reposer un peu ?
— Non, profitons de ces derniers moments ici, avec nos proches.
— Ce ne sont pas les derniers, on ne va pas rester bloqués à Perpignan. On reviendra aussi souvent qu'il en sera possible, je te l'ai déjà dit et je te le promets.
Les haut-parleurs diffusent maintenant une chanson que j'adore: I give my all, de Mariah Carey.
— M'accordes-tu cette danse ? me demande mon fabuleux époux.
— Avec plaisir ! je réponds en acceptant la main qu’il me tend.
Et c'est là, à cet instant, dans les bras de mon mari, que je prends conscience du bonheur qui emplit mon cœur et qui, selon les promesses que nous nous sommes faites, l'emplira à tout jamais.
À suivre…
Chapitre 1
Malgré la fatigue, je tiens à rester faire la fête jusqu'à l'aube. John s'amuse beaucoup et oublie tous les tracas qu'il a pu avoir ces derniers temps. Nous prenons une bonne dose de bonheur, entourés de nos familles et de nos amis les plus proches.
Lorsque nous nous couchons, nous puisons dans nos dernières forces afin de consommer notre mariage pour la première fois. Mon merveilleux époux fait très attention à ne pas être brutal tout en m'emportant dans notre coin de paradis. Entre deux à-coups, il me souffle des mots doux au creux de l'oreille, et les effluves de l'alcool qu'il a bu se mélangent à son parfum, pour le rendre encore plus sexy qu'à son habitude. Je ne résiste pas longtemps à l'envie de laisser exploser mon plaisir, suivie par John, qui semblait n'attendre que ça pour ensuite s'effondrer sur le matelas et rejoindre Morphée.
En même temps, je peux comprendre qu'il soit fatigué ! Avec tout ce qu'il a à gérer en ce moment, ajouté aux préparatifs du mariage... Je ne mets d'ailleurs pas très longtemps à m'endormir, moi aussi, serrée contre lui, la tête posée sur son torse.
*
J'émerge difficilement en milieu de matinée et cherche John, qui n'est ni dans la chambre ni dans la cuisine. Je le trouve dans son bureau, au téléphone.
— Nous serons là dans moins d'une semaine, je veux que tout soit prêt. Occupez-vous de remplir les placards et le réfrigérateur... très bien, assurez-vous aussi que ma femme ait de quoi se relaxer, elle est fatiguée en ce moment. Il faut qu'elle ait de quoi prendre des bains moussants aux sels et aux huiles essentielles...
Je m'approche de lui discrètement et passe mes bras autour de sa taille. À la fin de son appel, il pose son téléphone et se tourne vers moi.
— Tu n'en as pas marre de tout faire pour mon confort ?
— J'ai promis devant Dieu, de prendre soin de toi, je dois m'y tenir !
— Mais tu n'es pas obligé d'en faire autant ! Je peux me relaxer dans le canapé ou dans mon lit !
— Je sais, mais je veux ce qu'il y a de mieux pour toi et pour les bébés, finit-il par dire en embrassant le bout de mon nez.
Aujourd'hui, nous décollons vers notre voyage de noces, et notre entourage s'est organisé pour que nous partions sereins. Sam est resté chez sa Mamou et Croquette ira chez Mélissa. Je prépare donc ma valise, emportant mes plus jolis dessous.
John charge nos bagages dans la voiture, tandis que je vérifie que tout est bien éteint, débranché et fermé à clé, puis je mets Croquette dans sa cage de transport et rejoins mon homme dans le garage.
Lorsque nous arrivons chez nos amis, nous sommes accueillis par un zombie qui semble avoir passé la nuit à faire la bringue.
— Salut... Entrez, Loïc prépare du café. Et toi, comment tu fais pour avoir cette tête alors qu'on a à peine dormi ? me demande Mélissa en m'embrassant sur la joue.
— Il faut croire que je tiens mieux le choc que toi !
— Je vois ça... Oh, je suis complètement KO, ajoute-t-elle en riant.
— Repose-toi bien alors, ne tire pas trop sur la corde.
— T'inquiète pas, tout va bien. Et puis, je vois le doc demain matin.
Loïc nous apporte des boissons et discute avec John de sa prochaine course de moto. Après avoir passé un moment avec eux, nous devons nous rendre à l'aéroport. Ma meilleure amie me donne quelques recommandations avant que nous les quittions, comme : ne pas m'exposer trop longtemps au soleil, ne pas boire d'eau du robinet, ne pas manger n'importe quoi, et ne pas passer mon temps à faire des galipettes, car il faut que je lui rapporte des photos et un souvenir.
Décidément, elle ne changera jamais...
Je suis émue de partir seule avec mon mari. Ce n'est pas la première fois, mais je sais que ce sera un voyage unique, car avec l'arrivée des jumeaux, ce ne sera pas demain la veille que nous pourrons à nouveau n’être rien que tous les deux.
Pendant le vol, John travaille sur le dispatch des employés de son service, tandis que je me demande comment organiser mes journées entre le recrutement, la supervision, la formation des étudiants, le planning, sans compter l'anticipation de l'affluence des patients. Je sais déjà que mes journées vont être éreintantes, mais plus l'ouverture de la clinique approche et plus je suis excitée.
— Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ? me demande John.
— J'essaie d'imaginer notre vie à Perpignan. Je crois qu'on ferait mieux de profiter à fond de ces trois prochains jours.
— Il est vrai que nous allons être très occupés, mais nous trouverons toujours du temps pour nous.
— Oui, le soir, après une journée épuisante, ou alors le week-end, avec nos téléphones greffés à l'oreille ! Je commence à me rendre compte de la charge de travail qui nous attend, mais je suis pressée d'y être. Même si tout sera très différent de ce que je fais à La Rochelle, ce poste m'intrigue.
— Ouf, je suis rassuré ! J'ai eu peur que tu prennes la fuite au dernier moment, me confie-t-il sur le ton de la plaisanterie.
— Je ne te ferais jamais ça ! J'ai accepté cette vie, alors je vais l'assumer