La France vient en Gaule , livre ebook

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2021

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Aux origines



Clovis ? Le premier des Francs ? Son fameux Vase de Soissons ?


Délaissons les bancs d’école et les quelques images d’Épinal que nous ont laissées nos maîtres de la communale pour traverser ce Ve siècle, époque charnière qui marquera à la fois la chute de l’Empire romain d’Occident et l’émergence du royaume mérovingien, mais aussi d’autres royaumes, Burgondes et Wisigoths, et l’arrivée des Bretons dans l’Armorique gauloise. Une Histoire, ô combien déterminante, qui nous amène à une nouvelle lecture de notre territoire et autres particularismes régionaux.


Parcourons ce siècle oublié entre conquêtes, enjeux stratégiques et politiques. Un récit exaltant et accompli sur les traces du passé, une invitation à voyager dans le temps et revenir aux sources.


Un ouvrage de référence pour appréhender la France contemporaine.

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Publié par

Date de parution

10 mai 2021

Nombre de lectures

2

EAN13

9782381536187

Langue

Français

La France vient en Gaule

La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demandeet pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui enendosse la pleine et entière responsabilité.
PhilippeGaillard

LaFrance vient en Gaule
407-507
Le lecteur pourrasauter la page sans risque pour la compréhension de l’ouvrage!



Clinsd’œil !

Jean-Henri, tu m’avaisdonné de salutaires semonces, je t’avais dit desauvegarder ! ne met pas tes doigts sur l’écran !Christine me faisait des petits plats ; le livre ne serait pas nésans vous !

Guillaume, tu m’asdit trop de dates ! fais plus cool ! j’ai repris ma copie !
Françoise, tu medisais tu ne penses qu’à l’Histoire, tu avaisraison mais je l’ai aussi écrite !

Jean-Louis mon premierlecteur, tu m’as dit trop bien ! je t’ai fait jurer quece n’était pas de l’amitié et je l’aicru !

Oncle Jean-Louis,professeur émérite et affectueux, vous êtes dansmon ADN du plaisir de l’écriture. Vous avez eu ladélicatesse d’attendre si longtemps pour lire ma modestetentative de suivre vos traces. Prenez encore du temps pour me faireles bonnes critiques qui pourront améliorer une prochaineaventure !

Merci à tousceux qui ont apporté leur contribution à ma quêted’atteindre l’inaccessible étoile de l’éditiond’un « jeune » auteur !



Les cartes, et laprésentation pour séduire le lecteur, ont étéréalisées avec l’aide enthousiaste d’AnnoukTonus, graphiste et artiste pleine d’avenir.
Avant-propos Souviens-toidu Vase de Soissons !
La France s’appelle d’abord laGaule !
Elle s’appelle la Gaule romaineaprès la reddition de Vercingétorix devant César,la Gaule franque après la conquête de Clovis.
Le doute de l’historien plane encoresur l’instant précis où elle peut s’appelerla France. Nos ancêtres les Gaulois, les Romains puis lesFrancs, c’est un peu court !
L’Histoire est unrécit politique !
Paris, la conquêtechérie de Clovis premier roi Franc de la Gaule romaine, lacité de huit siècles de rois capétiens, la villedont les sautes d’humeur ont fait ou défait, Monarchies,Révolutions, Républiques, a confisqué la mémoirede la France.
L’Étatcentralisé dans sa capitale de la Vème Républiqueporte encore ce masque façonné dans les images d’Épinalqui ont coloré une Histoire de gloire et de légende auxsuccesseurs de Clovis.
La France des Wisigoths,Burgondes, Alamans, Bretons…, et quelques autres, n’estpas sur l’image !
Qui n’a pas entendu« Paris c’est la France » ?
Derrière le masque se cache ladiversité des chemins de l’Histoire.
Les Gaulois, les Gallo-Romains de laconquête de Rome, sont les ancêtres de beaucoup defrançais.
Les Francs rien n’est moins sûr !leurs clans germaniques installés derrière le Rhin surles bords de la mer du Nord prennent au Vème siècle lasuccession politique de Rome en Gaule, mais ils n’implantentsérieusement le tissu gallo-romain que sur une partie mineurede son espace, pas beaucoup plus loin que le bassin de la Seine.
Les Francs ont peu faitsouche au sud de la Loire, seulement traversée par leursarmées conquérantes. Là, les migrations quiremplacent Rome en Occident s’appellent des Wisigoths enAquitaine et à Narbonne, des Burgondes sur le Rhône etla Saône. D’autres implantations complètent dansle même temps le dessin de l’ADN de la France future, àl’Est quelques Alamans jusqu’aux contreforts des Vosgeset du Jura, à l’ouest des Bretons, ces autres Celtesmigrants de l’île de Bretagne romaine venus fonder dansla péninsule armoricaine une petite Bretagne française,çà et là des populations nouvelles de moindreimportance.
C’est l’instant d’Histoireque raconte cet ouvrage, qui commence en 407 dans une Gaule romaine,qui s’achève dans une Gaule franque par la victoire en507 de Clovis sur le roi des Wisigoths Alaric.
Une autre issue du combat aurait-elle faitune Gaule wisigothique ?
Si le masque tombe,apparaîtra une France diverse qui ajoute à l’imaged’Épinal une richesse inestimable.
La France vient en Gaulede 407 à 507 composer aux côtés des Gauloiset des Romains, avec des nouveaux ancêtres, Francs, Wisigoths,Burgondes, Alamans, Bretons, et d’autres, les couleurs toujoursvives d’une fresque cachée derrière le masque dela France de Paris.
Le théâtre de l’Histoirene distingue pas sur la scène de l’événemententre les spectateurs et les acteurs. Le destin pour chacun d’eux,qu’il soit célèbre ou obscur, dirige àleur insu le court passage d’une vie. Tous font l’Histoire,mais elle ne laisse que quelques traces diffuses de destinsparticuliers qui traversent un instant les lumières desprojecteurs.
Celui qui raconte l’Histoire a leprivilège de connaître l’issue, mais il doits’exposer à l’interprétation audacieuse deséquences qu’il ignore parfois, et de l’intimitéde la pensée de ceux qui jouent la scène qu’ilignore toujours.
Ce siècle depassage entre la grande invasion de peuples barbares dans une Gauleromaine en 407, et la victoire d’un roi Franc contre un roiWisigoth en 507 qui annonce une France à venir, échappemoins qu’un autre à l’écueil de l’ignoranceinavouée.
Les sources sont davantageinsuffisantes et incertaines pour éclairer le chemin entredeux périodes dans la pleine lumière des projecteurs del’Histoire, avant 407 l’Empire Romain d’Auguste àConstantin, après 507 l’épopée de lapremière France de Clovis et Charlemagne.
Les rares documents disponibles sontécrits de la main partiale du cercle restreint de ceux quimaîtrisent la culture littéraire d’unecivilisation avancée, souvent au bénéfice d’unillustre protecteur. Ils font une relation des faits quelque peutravestie à la gloire d’une propagande à peinevoilée, ou bien trop longtemps après les événementsauxquels ils donnent une signification présupposée dansles critères d’un monde qui a changé. Bien sûrl’approche scientifique moderne apporte une lecture critique del’Histoire, objectivée par l’archéologie,la numismatique, la toponymie, la paléontologie aujourd’huiaffinée par la génétique… Elle s’attacheà distinguer le fait de la légende, à extrairele fait ténu masqué dans l’éclat de lalégende.
Pour dépasser lerisque d’aridité d’un travail d’expressiontrop scientifique ou universitaire, l’auteur qui ne prétendni à l’une ni à l’autre compétencefait le pari d’une interprétation continue deconnaissances discontinues encore soumises aux débats deshistoriens, et même d’imaginer parfois pour combler desvides entre des images trop ponctuelles ou imparfaites. À ceprix seulement, la mémoire d’un passé incertainpourra suivre le fil conducteur d’un plaisir de lecture, autravers d’un siècle d’événementstumultueux, qui finissent le temps du premier nom et inscrivent lesprémices du second d’un même territoire, quand laFrance vient en Gaule !
Ouvrons la légende du sièclepour déceler le fait de l’Histoire.
Souviens-toi du Vase deSoissons !
Dans la mémoire de l’écolier,le roi Franc Clovis prononce cette interjection en brisant le crâned’un soldat de son armée qu’il passe en revue,pour le punir d’avoir brisé un vase sacré prisdans le butin de la ville.
S’il ouvre le livre d’Histoirede France de son enfance, il lira que la bataille de Soissons est unevictoire en 486 du Franc sur un général romain.
L’école commence la Franceavec Clovis et la dynastie des rois Mérovingiens. La victoirede Soissons entrouvre la porte de la conquête franque de laGaule romaine, résolument franchie par une autre victoire deClovis en 507 à Vouillé sur le roi des Wisigoths.
Avant ce siècle,les Gaulois étaient Gallo-romains depuis la conquête deCésar vainqueur de Vercingétorix à Alésiaen 51 avant notre ère, mais quels repères auront laissédans la mémoire de l’écol

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